J'ai un problème avec l'alcool

Quelle jolie pensée:il faut mieux être acteur de sa vie que spectateur de sa maladie...
Plein
de bonnes choses en quelques mots:la volonté d'aller mieux,la force de
dire "NON" à ce poison qui nous détruit,le lâcher-prise,l'acceptation,la
4éme clé d'or(être acteur de son rétablissement),reprendre le contrôle
de SA vie,etc...

Minipouss.

C' est tout à fait ça pour moi mais cela n' empêche pas de contracter d'
autres maladies bien plus difficiles à soigner ( quand c' est
possible!) que l' alcoolisme ( il suffit de boire de l' eau ).
La formule est un peu lapidaire mais ô combien "juste".

je comprends


par bvero24 le Jeu 5 Mar - 22:43Je comprends ce que tu écris, puisque j'aurais pu écrire les mêmes mots il y a 3 ans.
Ce
sont les alcooliques anonymes qui sont venus à moi lors d'un forum des
associations, car je n'aurais jamais eu le courage de pousser la porte.
La
première fois que je suis allée en réunion, j'ai eu peur de connaître
des gens, j'ai eu peur de moi et puis un ami m'a dit : tu n'est pas là
pour ton mari ou tes enfants, tu es là pour toi.
J'étais venue pour apprendre à boire normalement.
Je me suis assise.
j'ai écouté.
J'ai été interpellée par toute cette humanité, des messages de bienvenue...
Personne
ne m'a obligée à poser mon verre, mais j'avais envie de relever le
défi, j'ai eu envie d'appliquer juste ce que j'entendais : pour
aujourd'hui je ne bois pas. Et ça a marché.
Aujourd'hui je n'oublie
pas d'où je viens, je vais en réunion parce que je suis alcoolique, que
c'est une maladie et que c'est pour la vie.
Bien à toi.
BVERO

snif snif


par superjo le Mer 17 Nov - 1:26

c'est
témoignage me marque moi qui n'arrive pas a me débarrassée de ma
bouteille quand je la commence que faire dans ce désespoir je sent que
ma famille est consciente mais personne ne bouge j'ai une vie sociale
très active et le coca n'est pas vraiment de la partie le stud c'est si
je touche pas je tient mai une lèvre dedans et c'est fini

bonjour Superjo,
tu sais ce n'est pas ta famille ou ton entourage qui doit bouger
mais bien toi.
alors décide dès aujourd'hui de ne pas boire
pendant ces 24 heures qui font cette journée.
enregistre toi et nous pourrons te donner d'autres merveilleux outils
qui t'aideront pour ton abstinence.
coïncidence Superjo, nous avons la même voie vers le rétablissement via internet
car un 5 Juin 2009, j'étais tombé sur ce fil de ce forum qui m'a permis de m'enregistrer

Joël :bby:

Bonjour les amis,

Merci pour le fil de discussion. Admettre et
prendre l'entière responsabilité de son alcoolisme, c'est parfois si
long. Intérieurement, je n'étais pas capable d'y arriver. Je voulais
constamment me prouver que j'étais capable de boire comme tout le monde.
Malgré de nombreuses rechutes qui me montraient l'évidence de ma
complète inaptitude à boire comme les autres, malgré le fait d'avoir
perdu mon permis de conduire, malgré les accidents, j'ai continué à
vouloir me prouver que j'étais capable d'être une buveuse normale.

Je
suis en train de faire véritablement ma première étape où j'admets
totalement mon impuissance. Je ne me vends plus l'idée. J'ai renoncé. Je
suis une alcoolique. Comme le dit Jaja, j'ai décidé d'agir au lieu de
me regarder tomber. Encore jeune abstinente, je vous remercie pour vos
bons mots.

Si moi, je peux m'en sortir, croyez-moi d'autres peuvent le faire aussi.

Comptine

bonjour inconnu, tu as déjà fait un premier pas en venant sur ce site,
moi c'est la première démarche que j'ai fait quand j'ai réalisé que
j'étais dépendante de l'alcool et ce n'est pas facile de l'admettre et
grâce à ce forum ils m'ont tous dit enfin surtout lola qu'il fallait
consulter un médecin j'ai plusieurs fois attendu en salle d'attente et
repartir mais un jour j'ai eu le déclic qu'il fallait que je me fasse
soigner en pour finir j'ai fait une cure de 4 semaines (que mon mari m'a
fait hospitalisée d'office) mais qui ont été bénéfiques, j'ai réappris
ce qu'était l'estime de soi et surtout je suis sortie de cet hôpital en
étant une autre femme . J'ai fait une petite rechute en 18 mois mais
j'ai tout de suite réagit et l a vie est plus belle sans alcool viens
aussi mettre des briques sur notre édifice. Je te souhaite une bonne
journée et au plaisir de te lire avec des bonnes nouvelles chris

Oui, j'avais vu l'affiche....

Oui
j’avais vu l’affiche….oui je sais que j’ai un problème avec l’alcool.
Je savais depuis longtemps que j’étais concerné mais je n’osais pas….il y
a le travail, il y a les collègues, il y a mon emploi du temps. C’est
trop compliqué !

Oui j’avais honte. Je sais que cela peut
paraitre ridicule. Avoir des responsabilités, être reconnu socialement,
être respecté, et cependant être rouge de honte à l’évocation de sa
maladie. J’ai culpabilisé d’être alcoolique. Tellement de personnes
autours de moi, dans ma famille, dans mon entourage, tellement de
battage dans les médias….toute cette pression qui rend cette maladie
honteuse. Oui, être incapable de dire non à un verre d’alcool alors que
l’on est capable de dire non à un fournisseur, à un client, à sa famille
! On est à la fois beaucoup et bien peu de choses.

Oui, j’avais
peur. En voyant l‘affiche, je me suis dit en mon for intérieur que cela
pourrait peut être m’aider à m’en sortir. Je suis très soucieux de ma
sécurité, de mon anonymat, et que se passerait-il si je rencontrais une
connaissance ?

Oui, je craignais l’incompréhension. Lorsque vous
dites à vos collègues que vous avez un cancer, on en parle, on compatit,
on ne juge pas. Lorsque vous êtes alcoolique, on vous regarde de
travers. Moi-même, lorsque j’ai dit un mon meilleur ami au bureau que
j’étais alcoolique, il m’a dit « pas toi, ce n’est pas possible, tu n’es
pas alcoolique ! ».

Parbleu, si ! J’ai mis du temps à le
déclarer. Le temps de réaliser, le temps d’en avoir peur, le temps de
refuser l’évidence, le temps d’accepter. Devant cette maladie si
particulière, une fois le stade de l’acceptation passé, il m’a fallu
entamer une démarche pour structurer une action de reconstruction.



J’ai compris en ce qui me concerne trois points essentiels :

§
J’ai besoin de parler, de sortir de ma caverne, d’éliminer ces
sources de stress qui m’ont conduit droit à la bouteille.

§ Je souhaite parler à des personnes qui ne me demandent ni d’où je viens, ni qui je suis, ni ce que je fais.

§
Mon interlocuteur privilégié doit être alcoolique lui-même,
bien au fait de cette maladie et qui la connaît de l’intérieur comme le
fond de sa poche. Je sais qu’il n’aura pas d’à-prioris et ne me jugera
pas.



Finalement, j’ai simplement compris qu’il valait mieux être acteur de sa vie que spectateur de sa maladie.


(Anonyme)