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Si vous pensez que vous avez un problème avec l'alcool. Message

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Message par Les serviteurs du forum Ven 01 Juil 2011, 23:13




Si vous pensez que vous avez un problème avec l'alcool,
il est peut-être temps pour vous, de vous remettre en question.

Est-ce que je suis vraiment un(e) alcoolique?
Est-ce que ma vie me plait?
Pourquoi je me retrouve devant ce forum?
Vous pouvez avoir une multitude de questions,

alors,faites le premier pas.

Il vous suffit de faire votre petite présentation,
un administrateur vous accueillera avec joie,
il vous ouvrira la porte,
cette porte de l'espérance qui deviendra
votre nouvelle vie.


Dernière édition par Les serviteurs du forum le Ven 01 Juil 2011, 23:15, édité 1 fois
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Message par Les serviteurs du forum Ven 01 Juil 2011, 23:15

Qu'est-ce que l'alcoolisme ?
Les
interprétations concernant l’alcoolisme sont variées. (Il n’y a pas si
longtemps, l’alcoolisme était considéré comme un problème moral.
Aujourd’hui, de plus en plus, on le considère de prime abord comme un
problème de santé. Pour l’alcoolique le problème demeure intensément
personnel. L’alcoolique qui recherche A.A. pose fréquemment des
questions qui se rattachent à sa propre expérience, à ses craintes comme
à ses espoirs pour une vie meilleure). L’explication la plus sensée du
point de vue des A.A., est que l’alcoolisme est une maladie, PROGRESSIVE
et INCURABLE, dont le développement peut, comme celui d’autres
maladies, être arrêté. Pour aller plus loin, plusieurs A.A. croient que
la maladie résulte d’une sensibilité physique à l’alcool, doublée d’une
obsession mentale qui porte à boire sans tenir compte des conséquences,
et que la volonté seule ne peut briser. Avant de rencontrer A.A.
certains alcooliques qui ne peuvent arrêter de boire se croient
moralement faibles, ou peut-être mentalement dérangés. L’idée générale
des A.A. est que l’alcoolique est un malade qui peut se rétablir s’il
suit ce programme de vie simple qui a remporté un succès complet chez
des milliers d’individus, hommes ou femmes. Lorsque l’alcoolisme a pris
le dessus, il n’y a rien d’amoral à admettre qu’on est malade. A ce
stade, il n’est plus question de volonté puisque le malade a perdu son
libre arbitre vis-à-vis de l’alcool. L’important est de faire face à la
situation et de prendre avantage de l’aide qui est à sa portée. On doit
avoir un désir de se relever. L’expérience démontre que le programme
A.A. réussit pour tout alcoolique qui est sincère dans son effort vers
la sobriété ; il ne réussit généralement pas chez l’homme ou chez la
femme qui ne sont pas absolument certains de vouloir arrêter de boire.

Comment puis-je dire si je suis réellement un alcoolique ?
Vous
seul pouvez le décider. Famille, parents, amis, médecins ou conseillers
spirituels ont dit à quantité de membres A.A. qu’ils n’étaient pas
alcooliques, que tout ce dont ils avaient besoin était une volonté plus
ferme, un changement de milieu, du repos ou de nouveaux passe-temps afin
de se rétablir. Ces mêmes personnes finalement se sont dirigées vers
A.A., parce qu’intérieurement elles ressentaient que l’alcool les
avaient battues et qu’elles étaient prêtes à essayer n’importe quoi pour
se délivrer de cette contrainte. Certains de ces hommes ou femmes ont
vécu des expériences terrifiantes, avant d’être prêts à admettre que
l’alcool leur était funeste. Ils sont devenus des épaves humaines :
voleurs, menteurs, tricheurs ; certains ont même tué sous l’effet de
l’alcool. Ils ont abusé de leur famille comme de leurs employeurs. Ils
sont devenus complètement irresponsables dans leurs rapports sociaux.
Ils ont dissipé leurs valeurs matérielles, spirituelles et mentales.
D’autres dont les expériences sont moins tragiques, se sont tout de même
tournés vers A.A. Ils n’ont jamais été emprisonnés ou hospitalisés.
Leur consommation excessive n’a pu être apparente qu’à leurs parents ou
amis les plus intimes. Mais ils en savent suffisamment sur l’alcoolisme
pour en reconnaître les symptômes et apprécier le fait que c’est une
maladie progressive. Ils ont refusé de se plier au progrès d’une telle
maladie. On dit souvent dans A.A. qu’on ne peut jamais être un peu
alcoolique. On l’est ou on ne l’est pas. Seul l’individu peut constater
Si oui ou non, l’alcool, pour lui, est devenu un problème insoluble.

Un Alcoolique peut-il boire de nouveau "normalement" ?
Autant
qu’on puisse le déterminer, celui qui est devenu alcoolique n’a jamais
cessé de l’être. Le seul fait de s’abstenir d’alcool pour des mois ou
même des années, ne permet pas à un alcoolique de croire qu’il peut
boire de nouveau d’une manière « normale ou sociable ». Une fois que
l’individu a dépassé la limite qui sépare le buveur excessif du buveur
irresponsable, il ne semble pas y avoir d’espoir possible. Peu
d’alcooliques essaieront délibérément de s’attirer des ennuis en buvant,
mais il semble que les ennuis soient la conséquence inévitable de leur
boisson. Après s’être abstenu pour un certain temps, on peut se croire
capable d’avaler sans danger, quelques verres de bière ou de vin léger.
On peut se leurrer en s’imaginant que de boire seulement aux repas ne
causera aucun trouble. Mais, en très peu de temps, l’obsession reprend
son homme et l’amène à boire à nouveau avec excès, même s’il tente
consciencieusement de boire avec modération, d’une manière sociable. La
réponse, basée sur l’expérience A.A., est que Si vous êtes alcoolique,
vous ne serez jamais en mesure de contrôler votre soif pour une période
de temps déterminée. Cette constatation laisse le choix, ou de boire
progressivement avec toutes les conséquences néfastes qui s’ensuivent,
ou de s’abstenir complètement et de se créer un nouveau mode de vie.

Un A.A. doit-il se refuser même la bière ?
De
fait, il n'y a aucune interdiction dans A.A. et personne ne vérifie
auprès des membres pour savoir s'ils boivent ou non. On répond que
l'alcoolique doit s'abstenir d'alcool, sous quelque forme que ce soit.
Que ce soit un martini, un whisky soda, une coupe de champagne, une
flûte de liqueur fine, un verre de vin ou de bière, l'alcool est
toujours de l'alcool. Pour l'alcoolique, un seul verre de boisson est
déjà trop, alors que vingt verres ne sont pas suffisants. Pour assurer
sa sobriété, l'alcoolique doit fuir l'alcool, sous quelque forme ou
quantité que ce soit. Il est évident que personne ne s' enivre avec une
ou deux bouteilles de bière. L'alcoolique le sait aussi bien que
n'importe qui. Il essaie donc de se convaincre que, pour se rafraîchir,
il pourra prendre deux ou trois verres de bière et ensuite, s'abstenir
de boire pour la journée. Parfois, ce moyen semble réussir pour un
certain temps. Pourtant, il décidera un jour que, puisqu'il boit, autant
s'enivrer.Il augmentera sa consommation de bière ou de vin. Ou bien,
ils s'adonnera à la boisson forte. Et le voilà revenu à son ancienne
habitude.

Je puis demeurer sobre un certain temps entre mes "cuites", comment puis-je dire que j'ai besoin des A.A.?
La
majorité des membres disent que c’est la façon de boire, non le nombre
d’ivresses, qui détermine Si oui ou non vous êtes alcoolique. Certain
alcoolique peut pendant des semaines, des mois et quelquefois des années
se passer de boisson. Durant Ses périodes de sobriété, il ne pense même
pas à l’alcool. Il peut en prendre ou s’en abstenir sans effort mental
ou émotif, préférant pourtant n’en pas faire usage. Subitement, pour une
raison inexplicable ou sans aucune raison, il sombre dans une orgie de
première classe. Il néglige son travail, sa famille et se dérobe à ses
responsabilités civiles et sociales. La cuite peut durer une seule nuit,
mais elle peut aussi bien se prolonger pendant des jours et des
semaines. Quand c’est fini, il est fortement déprimé et bourrelé de
remords. Il promet que ça ne lui arrivera plus jamais. Hélas, cela se
produira encore. Cette façon périodique de boire est déconcertante, non
seulement pour l’entourage, mais aussi pour le buveur même. Il ne peut
s’expliquer le peu d’attrait qu’il ressent pour l’alcool durant ses
périodes de sobriété, non plus que son manque de contrôle lorsqu’il a
commencé à boire. Le buveur périodique peut ou non être alcoolique. S’il
ne peut plus contrôler sa soif et si les périodes entre ses cuites sont
de plus en plus courtes, il est presque évident que le temps est venu
où il doit envisager Son problème avec réalisme. S’il est prêt à
admettre qu’il est alcoolique, il a fait le premier pas vers cette
sobriété de chaque jour goûtée par des milliers d’A.A.

Certains disent : " Je ne suis pas alcoolique. Mais il me semble que je bois de plus en plus . Dois-je rallier AA ?
Quantité‚
de membres A.A. se sont fait affirmer par le médecin, la famille ou les
amis qu’ils n’étaient pas alcooliques au temps où ils buvaient.
L'alcoolique complique souvent le problème par sa répugnance à envisager
avec réalisme sa façon de boire. En n’étant pas complètement honnête,
l’alcoolique rend la tâche difficile à son médecin. De fait, il est
étonnant qu’autant de médecins parviennent à percer la cuirasse
mensongère dans laquelle l'alcoolique s’isole et à diagnostiquer la
maladie correctement. On ne peut insister trop souvent sur le fait que
la décision finale - suis-je un alcoolique ? - appartient au buveur
lui-même. Lui seul peut le décider, non son médecin, sa famille ou ses
amis. Lorsqu’il a pris cette décision, la bataille est à moitié gagnée.
S’il laisse aux autres le soin de décider pour lui, il peut prolonger
sans nécessité les suites fâcheuses de ses efforts à vaincre seul la
bouteille.

Quelqu'un peut-il parvenir à la sobriété " par lui-même" en lisant la littérature A.A. ?
Certaines
personnes ont cessé de boire après avoir lu le « Gros Livre » des A.A.
qui formule les principes de base du programme de rétablissement.
Cependant, tous ceux qui purent le faire rapidement, ont recherché la
compagnie d’autres alcooliques afin de partager leur sobriété et leur
expérience. Le programme A.A. réussit mieux lorsque l'individu l’accepte
comme un programme collectif. En travaillant avec d’autres dans son
groupe A.A., l’alcoolique semble acquérir une meilleure compréhension et
obtenir plus d’aide. Il se voit entouré de gens qui ont vécu son
expérience, ont eu ses problèmes actuels et ont nourri ses espoirs. Il
se débarrasse de ce sentiment de solitude qui a pu être un facteur
important dans son penchant vers la boisson.

Est-ce que tout le monde saura que je suis alcoolique si j'entre dans A.A. ?
L’anonymat
est et sera toujours à la base du programme A.A. Après un certain
temps, cependant, la plupart des membres n’ont aucune objection à ce que
l’on sache qu’ils appartiennent à une association qui leur permet de
demeurer sobres. Par tradition, les membres évitent de dévoiler leur
appartenance au mouvement de quelque façon que ce soit. Personne n’a le
droit de divulguer l’anonymat d’un autre membre. Cela veut dire que le
nouveau venu dans A.A. peut être assuré que ses nouveaux amis ne
violeront pas le secret de ses confidences concernant son problème
alcoolique. Les anciens membres sont en mesure de comprendre les
sentiments d’un nouveau. Ils se rappellent leurs propres appréhensions à
la pensée d’être publiquement identifiés avec ce qui leur semblait un
mot terrifiant « alcoolique ». Plus tard, le nouveau venu trouvera
amusant de s’être ainsi soucié du fait que d’avoir arrêté de boire soit
devenu une révélation publique. Lorsqu’il boit, les fredaines d’un
alcoolique se répandent à la vitesse de l’éclair. La plupart se sont
déjà fait une réputation d’ivrognes invétérés avant de se joindre aux
A.A. Leur vie, à de rares exceptions prés, est le secret de
Polichinelle. Alors, il serait exceptionnel que la bonne nouvelle d’une
sobriété prolongée se passe de commentaires. Quelles que soient les
circonstances, l’aveu de son affiliation à A.A. ne peut être faite que
par le nouveau venu lui-même et de telle façon que la fraternité n’en
souffre pas.

Comment puis-je réussir en affaires et cultiver l'amitié de nombreuses relations sociales, si je ne bois pas ?
Boire
en société est aujourd’hui un fait accepté dans le monde des affaires.
Il semble convenable en tout temps de faire naître l’occasion de servir
un cocktail, un vin, un whisky ou une liqueur fine pour établir un
contact avec les clients actuels ou futurs. Plusieurs membres des A.A.
sont les premiers à admettre qu’ils ont souvent conclu des affaires
importantes au bar, au cabaret, à la chambre d’hôtel, ou même à la
maison au cours d’une réception. Il est tout de même surprenant de
constater la somme énorme de travail qui s’accomplit sans le secours de
l’alcool. Il est également étonnant pour beaucoup d’alcooliques de
découvrir le nombre important de chefs dans l’industrie, les affaires,
la vie professionnelle ou artistique qui ont réussi sans l’appui de
l’alcool. En fait, un nombre considérable de membres admettent
aujourd’hui que le « contact d’affaires » était l’une des nombreuses
excuses qu’ils se donnaient pour boire. Maintenant qu’ils sont sobres,
ils avouent réussir mieux qu’auparavant. L’abstention n’a pas entravé
leur talent à se faire des amis ou à influencer les gens qui peuvent
contribuer à leur succès financier. Cela ne veut pas dire, en outre, que
tous les A.A. brisent subitement avec leurs amis ou leurs associés qui
boivent. Si un ami désire un ou deux cocktails avant le dîner, le membre
prendra une eau gazeuse, un café ou un jus de fruit. S’il est invité à
une réception pour traiter d’affaires, il n’hésitera pas, en général, à y
assister. Il sait par expérience que la plupart des invités, plus
attentifs à leur propre verre qu’au sien, ne sont pas particulièrement
intéressés à ce qu’il boit, lui-même. Lorsqu’il commence à
s’enorgueillir de la qualité et de la quantité d’ouvrage qu’il abat, le
nouveau venu réalise alors que, dans presque tous les domaines du monde
des affaires, c’est encore l’effort qui conduit au succès. Cette banale
vérité ne lui est pas toujours apparue comme telle, lorsqu’il buvait.
Dans ce temps-là, il a pu se convaincre que le charme, l’ingéniosité ou
le fait d’être bon vivant étaient la clef du succès en affaires. Ces
qualités sont sans aucun doute utiles pour celui qui boit d’une manière
sociable, mais pour l’alcoolique elles ne sont pas suffisantes, parce
que ce dernier, lorsqu’il boit, est porté à leur accorder beaucoup plus
d’importance qu’elles n’en méritent réellement.

Le programme A.A. peut-il atteindre son but chez celui qui a "touché le fond" ?
Le
programme A.A. enregistre des succès auprès de la presque totalité de
ceux qui désirent sincèrement arrêter de boire, quel que soit leur
niveau social ou financier. Le mouvement compte parmi ses membres des
gens qui ont touché le fond, fait de la prison ou été internés dans des
institutions. Le vaincu du destin n’est pas pris au dépourvu lorsqu’il
se joint à A.A. Son principal problème, celui qui lui a fait perdre la
maîtrise de sa vie, est identique au problème de base de tous les autres
membres. Dans A.A., on ne juge pas de la valeur d’un membre aux habits
qu’il porte, à sa délicatesse de langage ou à son compte en banque. La
seule chose qui compte est de savoir si le nouveau venu désire oui ou
non arrêter de boire. S’il le désire, il sera le bienvenu. Il y a de
fortes chances pour qu’il s’aperçoive, à sa grande surprise, que de
nombreux membres peuvent le battre sur son propre terrain lorsqu’il
s’agit de comparer expériences communes et antécédents.

Arrive-t-il que des alcooliques déjà sobres se joignent aux A.A. ?
La
plupart des hommes et des femmes viennent aux A.A. lorsqu’ils ont
touché le fond de leur carrière d’alcoolique. Beaucoup de personnes ont
rallié le mouvement longtemps après avoir pris leur dernier verre. Un de
nos membres, conscient de son impuissance envers l’alcool, avait cumulé
six ou sept ans de sobriété avant de se joindre à la fraternité. Cette
sobriété forcée n’avait pas été une expérience heureuse. lI se sentait
de plus en plus tendu et bouleversé par les contrariétés quotidiennes.
Il allait retourner à l’alcool lorsqu’un ami lui suggéra de se
renseigner sur les A.A.. Il est membre actif depuis plusieurs années et
reconnaît qu’il n’y a aucune comparaison possible entre son heureuse
sobriété d’aujourd’hui et sa sobriété forcée d’hier. D’autres nous
rapportent des exemples analogues. Ils savent qu’il est possible de
conserver une sobriété bourrue pendant des périodes de temps
considérables, ils reconnaissent, cependant, qu’elle est plus facile et
légère en travaillant avec d’autres m e m b r e s. Comme la plupart des
humains, ils ne trouvent aucun avantage à s’imposer volontairement
quelque chose d’austère. Il leur fallait la sobriété avec ou sans A.A.,
ils ont opté pour A.A.

Pourquoi les A.A. s'intéressent-ils aux buveurs invétérés ?
Les
membres A.A. ont un intérêt égoïste à offrir leur concours aux
alcooliques qui n’ont pas encore atteint la sobriété. D’abord, ils
savent par expérience que ce genre d’activité, qu’on appelle travail de «
Douzième Etape », les aide à demeurer sobres. Leur vie y trouve
maintenant un intérêt irrésistible et il est probable que les souvenirs
de leurs propres expériences passées les aident à se garder d’une trop
grande assurance qui les amènerait à une rechute. Bien que cela semble
inexplicable, les membres qui consacrent librement leurs efforts et
leurs loisirs à aider d’autres alcooliques, ont rarement de la
difficulté à préserver leur propre sobriété. De plus, les membres sont
désireux d’aider ainsi, parce que cela leur fournit l’occasion
d’acquitter leur dette envers ceux qui les ont déjà aidés. C’est le seul
moyen pratique de payer de retour. L’A.A. sait que la sobriété ne
s’achète pas et, parce qu’il la possède, il lui serait téméraire de la
considérer comme acquise pour toujours. Il a conscience, toutefois, que
ce nouveau mode de vie sera le sien, s’il est animé d’un désir sincère
et s’il consent à partager son expérience avec ceux qui le suivent. Par
tradition un membre ne fait jamais de recrutement, de zèle, ni d’appel à
des contributions de l’extérieur.








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Message par Les serviteurs du forum Ven 01 Juil 2011, 23:16

Êtes-vous alcoolique ?


La
liste de questions qui suit a permis à une foule de gens de savoir
s'ils avaient un problème d'alcool. Mais n'oubliez pas que vous êtes la
seule personne capable d'en juger. Même si d'autres vous ont dit quoi
faire, il demeure important que vous décidiez par vous même.


A.A. EST-IL POUR VOUS ?
12 QUESTIONS
AUXQUELLES
VOUS SEUL
POUVEZ REPONDRE

1. AVEZ-VOUS PARFOIS ESSAYE DE CESSER DE BOIRE DURANT UNE SEMAINE (OU PLUS) POUR CONSTATER QUE VOUS N’Y PARVENIEZ PAS ?

La
plupart d’entre nous ont essayé le “régime sec” de nombreuses fois
avant d’arriver chez A.A. Nous avons fait de sérieuses promesses à notre
famille, à notre patron. Nous avons solennellement fait vœu de
tempérance. Rien n’a changé jusqu’à ce que nous connaissions A.A. Nous
considérons maintenant ce problème à notre aise. Nous ne promettons rien
à nous-mêmes, ni à d’autres. Nous nous concentrons simplement à ne pas
prendre le premier verre aujourd’hui. Nous restons abstinents un jour à
la fois.

2. ACCEPTIEZ-VOUS DIFFICILEMENT LES CONSEILS D’AUTRES PERSONNES OUI ESSAYAIENT DE VOUS FAIRE CESSER DE BOIRE?

Beaucoup
de personnes essaient d’aider les buveurs ayant des difficultés à
contrôler leur consommation. Mais la plupart des alcooliques acceptent
mal les conseils bénévoles sur leur manière de boire. (A.A. n’impose son
avis à personne. Mais si on nous le demande, nous rapportons
l’expérience de nos membres et nous donnons quelques suggestions
pratiques pour vivre sans alcool).

3. AVEZ-VOUS DEJA ESSAYÉ DE CONTROLER VOTRE CONSOMMATION EN ABANDONNANT UNE BOISSON POUR EN ADOPTER UNE AUTRE?
Nous
étions toujours occupés à rechercher une formule pour boire sainement.
Nous avions abandonné le “demi” ordinaire pour des bières plus fortes,
pour le vin, les liqueurs ou les apéritifs; ou nous avions choisi
d’ajouter de l’eau à notre boisson préférée du moment. Ou bien nous
avalions notre premier verre d’un trait. Nous avions essayé de ne boire
qu’à certains moments de la journée. Mais quelle que soit la formule
adoptée, nous finissions invariablement par nous enivrer.

4. DEPUIS UN AN VOUS EST-IL ARRIVE DE BOIRE TOT DANS LA MATINEE?

La
plupart d’entre nous sont convaincus, par leur expérience personnelle,
que la réponse à cette question est un indice pour savoir si une
personne est sur la route de l’alcoolisme, ou a déjà atteint le bout du
chemin de la consommation “normale”.

5. ENVIEZ-VOUS LES PERSONNES QUI PEUVENT BOIRE SANS S’ATTIRER DES DESAGREMENTS?

Il
est évident que beaucoup de personnes peuvent boire d’une manière
sociale, parfois même de grandes quantités sans faire grand tort
apparemment ni à elles- mêmes ni à d’autres. Vous êtes-vous jamais
demandé pourquoi l’alcool était si souvent pour vous le prélude aux
désagréments?

6. LES PROBLEMES RESULTANT DE VOTRE CONSOMMATION SONT-ILS DEVENUS PLUS GRAVES DEPUIS UN AN?

Toutes
les sources médicales autorisées indiquent que l’alcoolisme est une
maladie progressive. Une fois qu’une personne a perdu le contrôle de sa
consommation, le problème empire et il ne disparaît jamais. Un
alcoolique n’a qu’un choix à faire:
1° boire jusqu’à ce que mort
s’ensuive ou se retrouver dans un asile ou en prison; 2° se tenir à
l’écart de l’alcool sous toutes ses formes. Le choix est simple.

7. VOTRE CONSOMMATION D’ALCOOL A-T’-ELLE CREE DES DIFFICULTES DANS VOTRE FOYER?

Beaucoup
d’entre nous avaient l’habitude d’affirmer qu’ils buvaient à cause
d’une situation désagréable ou ennuyeuse chez eux. Il nous est rarement
venu à l’esprit que des problèmes de ce genre ne font que s’aggraver
plutôt que se résoudre par une consommation sans contrôle.

8. DANS LES OCCASIONS OU LA BOISSON EST LIMITÉE, ESSAYEZ-VOUS D’OBTENIR DES VERRES SUPPLEMENTAIRES?

Lorsque
des situations de ce genre se présentaient nous prenions un “acompte”
avant d’arriver, ou bien, habituellement, nous nous arrangions pour
recevoir plus que notre part. Et souvent cela nous mettait simplement
entrain pour continuer à boire alors que les autres rentraient
raisonnablement chez eux.

9. EN DEPIT DE L’EVIDENCE DU CONTRAIRE,
AVEZ-VOUS CONTINUE A AFFIRMER QUE VOUS POUVIEZ CESSER DE BOIRE “PAR
VOUS-MEMES” QUAND VOUS LE VOULIEZ?

La désillusion sur soi-même
semble venir naturellement chez ceux qui ont des difficultés avec
l’alcool. La plupart des A.A. ont essayé de manière répétée de cesser de
boire sans aide extérieure. Mais ils n’ont pas réussi.

10. DEPUIS UN AN, AVEZ-VOUS EU DES ABSENCES A VOTRE TRAVAIL A LA SUITE D’EXCES DE BOISSON?

Lorsque
nous buvions et que nous nous absentions de notre bureau, de notre
usine ou de notre magasin, nous essayions souvent de donner des raisons à
notre “maladie”. Nous avions abusivement eu recours aux congés pour
maladie.

11. AVEZ-VOUS EU DES PERTES DE MEMOIRE PENDANT QUE VOUS BUVIEZ?

Alors
que nous agissions sur le moment d’une manière consciente, nous ne
pouvions plus nous rappeler certaines choses le lendemain. Ces pertes de
mémoire paraissent être le dénominateur commun dans nos vies
d’alcooliques, nous qui admettons maintenant que nous sommes des
alcooliques. Nous connaissons aujourd’hui trop de choses sur le trouble
réel dans lequel nous vivions lorsque nous avions des pertes de mémoire.


12. AVEZ-VOUS JAMAIS SENTI QUE VOUS POUVIEZ FAIRE PLUS DE VOTRE VIE SI VOUS NE BUVIEZ PAS?

A.A.
par lui-même ne peut résoudre tous vos problèmes. Mais lorsqu’il s’agit
d’alcool, nous pouvons vous montrer comment vivre sans perte de
mémoire, sans réveil nauséeux, sans remords, sans apitoiement sur soi-
même résultant d’une consommation déréglée d’alcool. Une fois que l’on a
été alcoolique, on le reste toujours. Aussi, en A.A., nous nous tenons à
l’écart du premier verre. Lorsque ceci est fait, nous pouvons diriger
notre vie avec plus de succès et avec beaucoup plus de bonheur.

Quel est votre nombre de points ?

Quel
est votre nombre de points? Quelle est votre cote? Avez-vous répondu
“oui” quatre fois ou plus? Si c’est le cas, il y a des chances que vous
ayez de sérieuses difficultés avec l’alcool, ou que vous soyez en passe
d’en avoir dans un avenir plus ou moins proche.
Vous êtes le seul à
pouvoir dire de manière certaine si A.A. est pour vous. Si la réponse
est affirmative nous serons heureux de vous montrer comment nous avons
cessé de boire.

A.A. EST-IL POUR VOUS?

Vous seul pouvez
décider si le programme A.A. et la manière de vivre A.A. ont une
signification pour vous et peuvent vous aider. C’est une décision que
vous devez prendre pour vous-même. Nous, les A.A., nous avons reconnu
que boire était devenu un problème que nous ne pouvions plus contrôler
nous-mêmes. Au début, beaucoup d’entre nous furent honteux d’admettre
qu’ils ne pouvaient plus boire selon les règles sociales généralement
admises. Mais lorsque des membres A.A. expérimentés nous ont dit que
l’alcoolisme était pour eux une maladie dont l’évolution pouvait être
arrêtée, comme le diabète, nous avons commencé à rechercher sur
nous-mêmes les symptômes de cette maladie.

Nous avons envisagé
froidement les faits concernant cette maladie particulière, tout à fait
comme si nous avions envisagé tout autre sérieux problème concernant
notre santé. Nous avons donné une réponse sincère aux questions
réalistes sur notre manière de boire et ses effets sur notre vie
quotidienne.

QUELQUES MOTS SUR A.A.

Les Alcooliques
Anonymes sont une association d’hommes et de femmes qui partagent entre
eux leur expérience, leur force et leur espoir dans le but de résoudre
leur problème commun et d’aider d’autres alcooliques à se rétablir.

Le
désir d’arrêter de boire est la seule condition pour devenir membre des
AA. Les AA ne demandent ni cotisation ni droit d’entrée ; nous nous
finançons par nos propres contributions.

Les AA ne sont associés
à aucune secte, confession religieuse ou politique, à aucun organisme
ou établissement ; ils ne désirent s’engager dans aucune controverse ;
ils n’endossent et ne contestent aucune cause. Notre but premier est de
demeurer abstinents et d’aider d’autres alcooliques à le devenir.









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