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TEMOIGNAGES DE MEMBRES A.A .du forum

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TEMOIGNAGES DE MEMBRES A.A .du forum  - Page 2 Empty Re: TEMOIGNAGES DE MEMBRES A.A .du forum

Message par Les serviteurs du forum Ven 01 Juil 2011, 23:17



Je m’appelle W. et je suis alcoolique abstinent
aujourd’hui.
Je suis né il y a 68 ans, dans une famille magnifique et
dans une petite ville du vignoble Vaudois où mon père avait repris un an avant
une fabrique de limonade
J’avais 2 ans quand mon père a revendu sa fabrique de
limonade pour acheter une boulangerie dans un petit village suisse, village que je n’ai quitté que durant 4 ans et où je vis encore
actuellement.

Mon premier contact avec l’alcool eut lieu à mes 15 ans
lors de mon premier bal, sans exagération .

Ma première cuite à 20 ans suivie de pas mal d’autres
durant mes 4 mois de régiment. Puis consommation maîtrisée mais en augmentation
régulière mais sans cuites régulières jusqu’en 1975, période durant laquelle je
me mariai en 1967, en 68, un fils, en 71 une fille j’avais 32 ans et
mécanicien-électricien
De formation je décidai de voire autre chose et je fit mon
permis poids-lourds et je me mis à la route en quittant totalement la boisson
alcoolisée durant la semaine et légèrement le samedi 0 le dimanche, très
conscient du risque routier. Ce durant 5 ans puis encore 2 ans de camion mais
avec une consommation d’alcool « normale » quoi que

1980, ras le bol de la route je reprends mon métier de
mécanicien-électricien dans les mines d’asphalte de Travers.

Depuis là les choses se gâtent avec les habitudes de mes
copains les mineurs, coup de rouge à 9 heure, à 11 heure l’apéro, comme nous ne
ressortions pas du trou à midi on mangeait au fond avec force canons, 15 heures
fin du travail avec passage au réfectoire pour le canon de sortie, apéro,
rentrée vers les 17 heures puis tranquille à la maison ou je ne buvais pour
ainsi dire jamais.

Ma consommation au travail augmentait régulièrement avec
ma capacité très grande à supporter sans jamais être vraiment ivre mais « à
niveau » .

En 1990 la catastrophe fut déclanchée par un accident . Je
me suis fait renverser par un chauffeur inattentif sur un passage piéton et oh
miracle à la prise de sang 0,4%o à moi et o,oo pour le chauffeur. Il faut dire
que j’étais en déplacement et que le lundi j’étais à peu près toujours net.
Les deux genoux fracassés, me voilà à l’hôpital puis à
l’assurance durant 6 mois avec du temps……….à faire passer à coups de pinards.
Dès ce moment je me rendis compte que je buvais beaucoup et le soir rapidement
dodo
« ans plus tard, 1992 la mine ferme et me voilà au chômage
puis pose de prothèses suivies, genoux plus hanche gauche et avec ça pour
trouver du boulot ! tintin !!!
Mon épouse avait trouvé du travail comme directrice du
petit home pour personnes âgées au village je fus engagé comme cuisinier, une
aubaine, assez bon cuisinier je fis mon boulot correctement mais le hic c’est
que j’avais le produit sous la main. Dès ce moment je ne mis plus les pieds
dans un bistrot pour boire un verre sauf lors d’assemblées des sociétés dont je
faisait partie et là c’était l’occasion de se prendre une caisse mais toujours
sans verser

Je n’allais plus au bistrot et je pensait passer pour un
gars normal, seulement moi, je me rendais compte que pour fonctionner
normalement il me fallait toujours plus d’alcool, je cachait des bouteilles un
peu partout et je quittai le travail de cuisinier au bout de deux ans. Logement
de fonction au home pour mon épouse et moi mais maison privée à 3 km ce qui
fait que la plupart du temps je passais voire ma femme au home le matin avec
jusrte ce qu’il fallait pour être bien et ensuite j’avais du « travail » à la
maison.

Je suis rendu compte à ce moment que j’étais coincé par
l’alcool. Alcoolique Emploi à plein temps !!!Je n’étais préoccupé que par
l’obsession d’avoir tout sous la main.

En 2000 mon médecin qui est en plus un ami me dit «
écoutes mon vieux, cela fait déjà plusieurs fois que tes résultats sanguins ne
sont pas correctes tu bois beaucoup trop et tu vas avoir des problèmes de foie
bientôt » Courageux mais pas téméraire !! un caractère de cochon !!J’en parle
pour la première fois à mon épouse qui me répond, à ma grande surprise « il y a
longtemps que je l’ai remarqué mais je sais que si j’avais dit quelque chose ça
n’aurait servi à rien » Et moi qui étais persuadé que personne n’avait rien
remarqué !

J’ai décidé que j’étais grand et que je pouvais arrêter
seul et sans problèmes. Ce que j’ai fait, pas sans problèmes mais je l’ai fait
!!! seul et ça a duré deux ans terme au bout duquel j’avais décidé à
l’unanimité avec moi-même que j’étais guerri. Je pris donc l’apéro un soir puis
deux et au bout de trois semaines j’étais à la vodka 40° a la bouteille toutes
les trois heures jour et nuit mais toujours sans verser.

Le 2o janvier je descends chez ma fille à 90 km de chez
moi et à l’arrivée elle me trouve bizarre. Comme j’avais à tout moments quelque
chose à chercher dans mon coffre d’auto elle s’est méfiée et pendant que je
dormais elle a fouillé mon coffre et elle a trouvé….Le lendemain matin à 8
heure elle me foutait à la porte en me disant il faut te soigner. Comme je n’en
avais rien à secouer je l’ignorai et rentrai à la maison non sans avoir fini la
bouteille planquée sous la roue de secours .

En arrivant à 6 km de la maison, un blanc….Bagnole dans le
fossé, les flics, moi toujours debout. Rapport de gendarmerie : éventuellement
UN PEU aviné. Prises de sang à l’hôpital 3 o/oo . Et il était 10 h du mat.le 21
janvier 2003

Le déclic : 3 o/oo à 10 h du mat. Au volant + accident
avec à l’arrière les sièges enfants de mes strumpfs !!!! JE SUIS FOU… Non
alcoolique

Dès cet instant j’ai décidé de me faire soigner en
institution et là j’ai eu la visite de deux personnes bien qui se disaient
alcoolique... Avec le teint si frais pas possible…J’ai écouté ce qu’ils avaient
à dire et miraculeusement j’ai croché à leurs paroles sans trop y croire mais
décidé à essayer.
Depuis ce jour je suis un inconditionnel des AA et grâce à
vous ainsi qu’à mes amis des groupes physiques, depuis toutes ces 24 heures
j’ai pu vivre des joies immenses et j’ai retrouvé, moi qui ne croyait en rien,
la foi en une puissance supérieure. En effet en regardant dans mon rétroviseur
de vie j’ai pu constater que ma petite-fille, née avec un neuro-blastome,
mortel en général, s’est miraculeusement remise totalement, mon accident aurait
me couter au moins quelques bleus, RIEN, j’ai aussi vu le plaisir dans les yeux
de mon père qui a pu voire son fils rétablis jour après jour durant 3 ans avant
de s’en aller veiller sur moi au royaume des anges





Je peux vivre maintenant pleinement heureux auprès de mon épouse
qui a retrouvé confiance en moi.






Merci les aamies et les aamis, je vous doit mon bonheur
actuel, Mon épouse,(modèle unique), mes enfants, mes petits-enfants, mon foie,mon cerveau, Ce qui n'est peut-être pas un cadeau pour les autres , mais abstinent aujourd'hui

W
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TEMOIGNAGES DE MEMBRES A.A .du forum  - Page 2 Empty VIVRE LE MOMENT PRESENT

Message par Les serviteurs du forum Dim 03 Juil 2011, 08:39

Toujours
facile a dire, mais pas si facile pour certain de vivre le moment
présent. Ma première année fut très difficile. J’étais dans
l'apitoiement profond. Je n'acceptais pas le fait d'avoir perdu ma vie
de famille. J’étais en colère après mon employeur qui fermait l'usine.
J'ai du vendre la maison. Je vivais continuellement l'insécurité
financière et la peur de perdre ma petite fille Kelly Ann, était
insupportable. Comble de malheur, j'étais agnostique et presque athée.
Tout se que je savais, c'est que je ne voulais plus boire ou sinon pour
moi, c'était la mort.
Et
si je vous disais aujourd’hui comment je vais après presque 5 ans de
services avec AA. J'ai une vie heureuse sans alcool, Kelly Ann est avec
moi et elle est heureuse dans notre nouvelle famille que j'aime. J’ai
réussi un cours de 2 ans en mécanique industrielle, j'ai un emploi de
jour que j'aime. Et pour finir je remercie Dieu de m'avoir donné la
force de passer à travers tout cela. Je ne peux définir Dieu mais je
sais qu'il est présent en moi et en qui lui donne une place. Le temple
de Dieu est en chacun de nous, le secret, j'en ai pas, il faut avoir la
foie en quelque chose pour vivre un moment présent parfait, sinon il y a
des évènements dans la vie qui sont assez pénible a vivre sans alcool.
Vaut mieux resté dans une salle AA, si nous voulons rester sobres.

Anonyme .
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Message par Les serviteurs du forum Dim 04 Déc 2011, 08:58

En réponse à une arrivante sur notre Forum :

A toi, mère d'une grande fille, qui en as ras le bol de ton état de buveuse extrême,

En te lisant me sont revenues un tas de stratégies, semblables aux tiennes, que je pratiquais avant l'arrêt d'alcool... Je me reconnaissais un problème d'alcool, mais je voulais continuer à croire que je "gérais" ma consommation... J'ai perdu beaucoup de temps et d'énergie dans ces calculs qui m'ont menés au bord du gouffre...

C'est dans une grande détresse que je suis arrivée à mon groupe d'attache. Et là j'ai entendu des témoignages qui parlaient tous de ma maladie, de mon obsession. J'ai compris que je ne serais jamais la plus forte contre l'alcool, que le combat ne mènerait à rien, sinon à me faire descendre de plus en bas...

Je ne pouvais plus le matin croiser le regard de ma fille chargé de reproches, alors que je ne savais même plus ce que j'avais fait ou dit l a veille...
Je pouvais simplement comprendre que j'avais été odieuse, et quand elle me rappelait mes actes et propos j'étais effondrée !
J'ai appris en réunion ce qu'il fallait faire, 24h à la fois, pour stopper cette horrible marche vers le néant, la solitude, car je m'enfermais de plus en plus.

Je te souhaite, jeune dame, de trouver ce qui te convient sur ce forum. Qu'il puisse t'aider à franchir la porte d'un groupe. Rien ne vaut un groupe physique. Et même si ce n'est pas près de chez toi ça vaut la peine d'essayer. C'est ainsi que je me suis rétablie durablement et que je continue de le faire pour ne pas oublier d"où je viens.

Ne t'épuises pas trop dans la bataille : tu ne seras pas gagnante.

Une mère, alcoolique anonyme en rétablissement.
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Message par Les serviteurs du forum Sam 10 Mar 2012, 13:40

la prière dont je me souviendrai


TEMOIGNAGES DE MEMBRES A.A .du forum  - Page 2 Empty par anonyme





J'étais au fond du trou à ma 3ème nuit de sevrage forcé,du fait que mon corps ne pouvait ni absorber de l'alcool ni boire ni manger sans vomir et pas moyen de dormir étant trop tremblant et agité,j'ai supplié Dieu une fois de plus de me laisser encore vivre;L'idée que l'on me retrouve mort dans mon lit me dévorait,(ma famille)je les voyais pleurer à coté de mon lit. Finalement mon coeur à tenu et j'hésitais à appeler les urgences pour qu'ils m'hospitalisent une fois encore. Mais je ne l'ai pas fait,comme dans une tempête au milieu de l'océan sur mon petit radeau qui était le reste de mes forces...La tempête s'estompe trop lentement avec des vagues immenses qui montent et qui descendent,les vertiges en sont atroces, la crise cardiaque n'est pas arrivée. Merci à qui ?Merci à quoi ?De ma vision des choses je suis redevable ;chacun à son propre fond; sachant que l'alcoolisme est une maladie incurable et qui ne fait qu' empirer...je parle de ma propre expérience,il y a toujours pire que soi. Je ne veux pas dire que Dieu m'a laissé une chance encore(peut être)En tout cas la chance que j'ai en ce moment de ne pas boire je la dois au mouvement des alcooliques anonymes. J'espère avoir assez souffert et m'en souvenir grâce aux réunions...

A.
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Message par Les serviteurs du forum Sam 06 Avr 2013, 15:52

1ère réunion...

Ça rappelle
des souvenirs, l'accueil que j'ai reçu par exemple, ce jour là
j'avais bu, aidé par une aamie je me suis rendue là bas avec elle,
je ne voulais pas sortir de ma voiture parce que j'étais
complètement imbibée,
j'avais bu toute la journée comme
d'hab... Cet amie ne parvenant pas à me faire sortir de ma voiture
est allé chercher du renfort , une alcoolique abstinente et heureuse
l'a accompagnée, elles deux m'ont convaincue de venir rencontrer le
groupe, j'étais sur place alors ils ne m'ont pas laissé
repartir...
En poussant la porte j'étais gênée et j'avais
honte, je pensais y rencontrer des vieux alcoolos bizarres...
Quelle
ne fut pas ma surprise d'y voir des gens de toutes les couches de la
société . Ils me semblaient bien et je suis restée . J'ai pleuré
presque toute la réunion surtout quand ils m'ont donné la parole et
qu'ils m'ont tous écouté .Ils avaient l'air tellement simples et
contents de m'accueillir que je me suis laissée aller, et j'ai
déposé tout ce que j'avais envie de dire et , à eux tous , ils
m'ont fait comprendre que je n'étais pas une pestiférée . Ils
avaient tous vécu la même chose que moi et ils vivaient tous
heureux de ne plus boire et vivaient 24 h à la fois... Au fur et à
mesure de mes réunions, j'ai appris à les connaître et j'ai
compris ce que voulait dire 24 h à la fois .Mais je n'ai pas saisi
ma chance du premier coup... il m'a fallu 4 années de réunions et
malheureusement de rechutes au point que je désespérais d'être
abstinente un jour... Et pourtant quand on veut on peut !Cela fera 4
ans le 30 mai que je suis abstinente et heureuse moi aussi de ne
plus boire d'alcool...

Je vous aime et merci d'être toujours
là !
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Message par Les serviteurs du forum Sam 06 Avr 2013, 15:53

Ma première réunion AA

Avant
d'aller à ma première réunion AA, j'imaginais qu'en poussant la
porte j'étais pour voir une bande d'anciens vieux robineux tous
croches et que j'étais pour me demander ce que j'allais faire là.
J'ai pris mon courage à deux mains et j'y suis allé. En ouvrant la
porte, il y avait des gens qui semblaient biens, même une femme ce
qui m'a surpris et j'ai cru que c'était la femme d'un de ces
alcooliques. Ils étaient quand même assez bien vêtus. La femme
avait de beaux bijoux, je me suis dit: ils ont de l'argent ceux la.
Ils m'ont tendu la main, ils sont contents de me voir, me souhaitent
la bienvenue en m'invitant à aller me chercher un café. Je les ai
trouvé un peu stupide, car ils ne me connaissaient même pas. Pour
ne pas que l'ont me trouve stupide j'ai joué le jeu. Je tremblais
tellement que j'ai fait très attention pour ne pas verser mon café
et que ça paraisse. Je ne voulais pas perdre la face. Un coup que
j'étais assis j'ai commencé à être moins nerveux et j'ai regardé
autours. Il y avait pas mal de femmes et même des adolescents. Je me
suis dit ce sont sûrement les enfants de ces alcooliques. Un chose
que j'ai remarqué c'est que tous ces gens avaient du plaisirs. La
réunion commence et une femme vient à l'avant et elle dit qu'elle
est une alcoolique. Je n'en reviens pas, je ne pensais pas que ça
existait. Puis une jeune fille. Je suis renversé, elle est trop
jeune, ça ne se peut pas. Puis un vieux monsieur, lui je le crois.
Je me sens comme moins mal à l'aise. Mais soudain en moi même il y
a une petite voix qui me dit: quand même , ils ne sont peut être
pas de la même couche de la société que toi... Je n'ai rien
compris de ce qui s'est dit de toute la réunion, mais vers la fin de
la réunion assis à l'arrière de la salle je me suis mis à pleurer
la tête entre les deux jambes et les bonnes gens que j'avais jugé
m'ont entouré et m'ont consolé en me promettant qu'ils étaient
pour m'aider et ils ont tenu leurs promesses et grâce à eux, je
suis toujours avec vous et pour cela j'ai beaucoup de gratitude!
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TEMOIGNAGES DE MEMBRES A.A .du forum  - Page 2 Empty Le chemin insidieux de l'alcool

Message par Les serviteurs du forum Mar 03 Juin 2014, 19:38

La Réflexion de ce jour me donne envie de vous faire part de mon témoignage, cela fait longtemps que je voulais vous l’envoyer alors le voici.
Je suis la dernière d’une famille de cinq filles, mes parents n’étaient pas alcooliques et je n’aurais jamais pensé l’être un jour.
A l’âge de 15 ans j’étais allé voir mon papa jouer au théâtre et il m’a autorisé de boire 2 tangos sur la soirée, rien ne présageait pour moi de devenir dépendante. A l’occasion de fêtes ou réunions de famille, je prenais un verre d’apéritif et un verre de vin je n’aimais pas plus que çà et je n’en avais pas envie j’étais plutôt orangeade ou citronnade. A 19 ans je me suis mariée, j’ai eu trois enfants. Je ne buvais toujours pas plus que çà je prenais du café et de l’eau pétillante, ce fut mon breuvage durant quelques années.
J’ai vécu les premières années de mon mariage dans les meilleures conditions qui soit avec mon homme qui l’est toujours aujourd’hui mais bien sur mes enfants ont grandis. Ma fille est née en 1982, mon fils en 1984 et le dernier à 1987, tout se passait pour le mieux les boissons alcoolisées aux occasions et c’était tout.
Ma fille était très secrète elle n’a pas fait de sport ni rien, elle préférait lire et écouter sa musique.
Mon fils a eu 6 ans et est entré au football, j’allais et je restais avec lui durant l’entraînement et le match. Entre parents ont prenaient un verre : au début j’ai pris de l’orangeade, menthe à l’eau, eau pétillante, café etc. au fur et a mesure du temps que je passais sur place, voyant les autres parents consommer de la bière j’ai commencé moi aussi à en boire et j’ai commencé à aimer çà, j’avais 28 ans et à partir de ce moment là j’ai continué la bière tout les mercredis et les samedis. Le dimanche j’ai pris un verre d’apéro avec mon homme et du vin à table, le blanc et puis le rouge. Les réunions de famille devenant de plus en plus fréquentent j’ai appris à aimer le vin rosé lors des barbecues familiaux. Ceci à duré je vais dire 2 à 3 ans. Mon second fils à eu lui aussi 6 ans et je l’ai inscrit au même club de foot. Avec le recul je me dis que tout à vraiment commencé à ce moment là et oui j’avais 31 ans et l’aîné de mes fils était lui monté en minimes. Je me rendais de plus en plus souvent aux entraînements des deux et aux matches des deux, toujours seule, mon mari travaillait beaucoup et il ne les suivait pas comme moi.
Avec les parents des diablotins de 1993 j’ai continué à la bière le mercredi et le samedi et en plus j’allais voir jouer les premières dans ce même club le dimanche. J’aimais cela, je jouais au cartes plus souvent que de regarder jouer mes fils et au bon temps je prenais une bière pour aller voir leur match et j’aimais de plus en plus la bière.
Par la suite la simple bière ne m’a plu suffit, j’ai bu des  bières  fortes , toujours des brunes ou ambrés je les préférais aux bières blondes, questions de goût j’aimais mieux. Pour finir je passais plus de temps à la buvette qu’au bord du terrain, du moment que j’avais à boire j’étais bien mais à ce moment là encore, j’étais loin de penser qu’un jour je deviendrais alcoolique dépendante. Mon mari lui me disait déjà : - Toi quand tu commences tu ne sais plus t’arrêter. Il avait raison mais je ne voulais pas le reconnaître je mettais cela sur l’amusement du moment.
Plus j’avançais et moins je me contentais de 3 jours pour boire cela ne me suffisait plus, j’ai commencé à aller acheter de la bière forte que je buvais dans la journée et à partir de mon souper du vin ou un porto…
A partir de ce moment là je ne concevais plus un jour ou une soirée sans boire quelque chose d’alcoolisé. Je n’avais pourtant pas l’impression d’être alcoolique, j’aimais bien et çà me semblait normal.
Un jour en a entraîné un autre et ça à commencer le besoin de boire. J’allais chercher du vin au magasin je les prenais en double j’en cachais une et j’entamais l’autre en pensant que mon mari ne verrait rien, très vite j’ai grimpé les échelons, de l’eau pétillante et du café je suis passé de la bière normal à la bière forte, au vin les trois sortes sans oublier les apéros que je prenais tout les jours seule, le midi je buvais du vin seule et ainsi de suite cela n’a plus arrêté.
Mes enfants ont continué de grandir, mes fils ont arrêté le foot mais moi je n’ai pas arrêté de boire, il était déjà trop tard.
De mes 31 ans j’ai bu jusque 45 ans à peu près. La bière étant dépassée, le vin aussi, j’ai bu du martini toute les sortes et une bouteille par jour en plus de ma bouteille de vin. Je suis très vite passée à des liqueurs et des alcools forts .
Etant prise dans l’engrenage, de plus en plus je cachais, j’allais chercher à boire en bus et je revenais avec 3 bouteilles de vin italien d’1,5 litre il me fallait bien çà pour avoir assez et ne pas être à cours. Le matin je surveillais impatiemment le départ au travail de mon mari et le départ des enfants au bus pour l’école et je commençais à 8 h. du matin le martini, quand j’avais la voiture j’allais faire mes réserves et je les cachais partout dans la maison ; les derniers temps je me levais la nuit pour boire et achever la bouteille entamée le soir ou dans la journée, je passais des nuits blanches tellement je dormais mal.
A plusieurs reprises je me suis dite le soir : demain je ne bois plus je suis trop mal dans ma peau mais rien n’y faisait je recommençais à la première heure et j’attendais impatiemment les diverses sorties prévues pour pouvoir boire sans me cacher car comme j’étais en société je pensais que personne ne se poserait de question.
Un jour j’ai fait une tentative de suicide avec des médicaments (antidépresseurs et anxiolytiques) pris avec du vin et j’ai bu facilement 1,5 litre de vin et du martini en plus, je me suis retrouvé aux urgences partie en ambulance et pourtant rien n’y a fait j’ai continué de boire, tout était matière à boire, joie, tristesse n’importe quoi mais tout me semblait bon pour boire, j’avais soif, très soif.
Voilà je pense en avoir dit assez sur ma dépendance à l’alcool, si je devais vous raconter tout il faudrait bien plus que 2 pages. Croyez-moi ?
Je me sens heureuse d’avoir partagé ceci avec vous, j’espère ne pas avoir été trop longue mais pour mes cinq ans d’abstinence j’avais envie de me décharger de tout cela, je me sens plus légère à présent.

Maintenant je passe au rétablissement.

Un jour enfin j’ai réalisé que je devais absolument arrêter de boire et il me fallait pour cela une bouée de sauvetage. Ma sœur ainée Nicole était alcoolique abstinente depuis 7 ans et à plusieurs reprises elle avait essayé de m’emmener avec elle en réunion mais impossible je ne me savais pas malade alcoolique et je ne voulais pas aller chez AA, je n’étais pas prête.
Dans les derniers temps de mon alcoolisme pratiquant, j’ai de plus en plus souvent fait appel à elle pour qu’elle vienne m’aider à m’en sortir.
En 2000 elle m’a emmené avec elle en réunion . Je ne m’y suis pas plu du tout vous comprenez bien on venait de me dire que je ne devais plus jamais boire d’alcool, ça fait peur vous savez... J’ai encore bu sans les A.A. jusqu’en 2006, pourquoi 2006, et bien j’arrive à un moment très difficile de ma vie une grande peine m’envahit : ma sœur Marie-Claire décède, elle était alcoolique buvait de l’alcool blanc depuis des années et son cœur à fini par lâcher, elle n’a jamais voulu se soigner, c’est avec elle que j’étais la plus proche de mes sœurs, une complicité que j’avais avec elle et face à ce drame je n’ai pas eu beaucoup le choix. J’ai commencé à réfléchir différemment. Le lendemain de l’enterrement de ma sœur, amie et complice, J’ai pris du martini  je l’ai bu, cela ne m’a pas suffit j’ai bu deux  bouteilles de liqueur, comme si j’avais voulu me rendre responsable de sa mort, quand mon mari est rentré j’étais dans un état pitoyable je cuvais mon alcool sur le divan en ayant abandonner mon nettoyage toute les portes restées ouvertes en mars, j’étais complètement défoncé par l’alcool… je me demande si je n’étais pas un peu comateuse, tellement j’avais bu ce jour là.
Le pénible réveil du lendemain matin m’a vraiment ouvert les yeux et j’ai compris que je devais faire un choix : finir comme Marie-Claire emportée à 52 ans à cause de l’alcool ou m’en sortir avec l’aide de Nicole qui avait elle 56 ans et ne buvait plu depuis 7 ans grâce au mouvement des alcooliques anonymes.
Et puis enfin le déclic un dimanche matin j’ai appelé ma fille qui était partie de la maison depuis quelques années pour se mettre en ménage et ensuite se mariée et ils ont eu 2 enfants qu’elle me laissait de temps à autre pour les garder, mes fils qui étaient eux toujours à la maison, je les ai réuni tout les trois ce jour là au matin avec mon mari, je leur ai dit qu’après réflexions j’avais enfin réalisé que je buvais de trop et que j’allais aller chez A.A. pour avoir de l’aide et m’en sortir. La réaction de ma fille fut : il est temps que tu te décides car tu n’aurais plu eu les enfants si tu avais continué de boire. Aucun de mes enfants ni mon mari ne m’ont jamais rien reproché et ils m’ont tous aidés tout au long de mon rétablissement afin que je soigne mon alcoolisme et qu’ils reprennent confiance en moi.

Le mercredi suivant, j’ai accompagné Nicole à sa réunion j’avais bu mais elle m’a emmené quand même et j’ai pleuré toute la réunion et plus encore lorsque j’ai parlé et pu me lâcher un peu de tout ce que j’avais sur le cœur et qui me rendait malheureuse et persuadée que je ne m’en sortirais jamais.
Dès ce jour j’ai commencé un combat contre ce poison qu’est l’alcool, j’ai commencé à me rendre dans plusieurs réunions mais je ne parvenais pas à rester abstinente, je finissais toujours par reboire donc j’ai fait rechute sur rechute, çà a duré 3 ans en dents de scie et désespérée de ne pas y parvenir.
Pendant ces 3 années j’ai toujours espéré m’en sortir un jour et j’ai persévéré. Le plus longtemps que j’étais resté abstinente ce fut 4 mois et pensant être assez forte j’avais retenté un martini ce qui m’a valu une longue rechute et une perte d’espoir mais une amie est venue me rechercher un lundi à 18 h. à la maison et elle m’a emmené en réunion. J’ai petit à petit repris confiance en moi et j’ai continué de me soigner tant que je pouvais mais je n’ai plus abandonné mes réunions.
Ma dernière rechute dura 3 semaines j’avais replongé à fond dedans encore et toujours pour une raison qui n’avais pas lieu d’être mais j’avais rebu pour ne plus m’arrêter. Je me suis rendue en réunion c’était un mardi je n’étais pas encore abstinente mais c’est la première fois que je me rendais à cette réunion, j’ai beaucoup parlé, ils m’ont fait un petit accueil de rappel, je suis sortie de réunion le soir décidée à ne plus remplir le bar. Par contre le lendemain un mercredi j’ai rebu jusqu’au samedi pour vider le bar et le 30 mai j’ai posé le verre et ce fut le dernier. Le mardi suivant je me suis rendue à la réunion j’ai avoué ma bêtise d’avoir vidé le bar mais j’étais abstinente depuis le dimanche 30 mai.
Pour parvenir à rester abstinente durant les 3 premier mois qui ont suivi cette décision j’ai fait 4 réunions par semaine, le lundi, le mardi, le mercredi et le vendredi et je vis une abstinence heureuse. Depuis le 30 mai 2009 cela fait 5 années. J’ai il y a 3 ans pris du service au mouvement dans l’espoir d’en aider d’autres comme l’on m’a aidé moi lorsque je n’avais plus d’espoir.

Merci de me lire, je suis heureuse d’avoir enfin pu partager mon témoignage et j’espère grâce à ceci de pouvoir en aider d’autres qui seraient toujours en souffrance.

Je vous en remercie, je vous aime et merci d’être toujours là !

F. une femme parmi les femmes .
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Message par Les serviteurs du forum Jeu 05 Juin 2014, 15:43

IL y a 26 ans la mort n’a pas voulu de moi, pourtant j’entretenais une cuite depuis plusieurs années je suis né en 1954 et à 18 mois j’ai été placé à l’assistance publique dans le département de la Nièvre.


Avec du recul je m’aperçois qu’être gosse de l’assistance publique a été dur à vivre, pourtant j’ai eu de la chance d’avoir une bonne famille nourricière mais entre gosse on ne se fait pas de cadeaux (fils de pute , bâtard etc…) et moi dans tout cela qui ne savais pas d’où je venais, j’essayais tant bien que mal de me faire adopter aux yeux des autres.


Dans le trousseau de linge que l’assistance fournissait à ma mère nourricière il y avait des vêtements que nous seuls, enfants de la DASS Portions, tels que ces capuchons noirs et bérets noir ou bleu marine qui nous différenciaient tant des autres enfants.
Un jour je devais avoir entre 4 ou 6 ans, j’ai entendu ma sœur nourricière dire à une de ces copines « R., je fais comme-ci que c’était mon frère c’est ce que ma mère m’a dit de faire ».


C’est depuis ce jour-là que moi aussi j’ai fait « comme-ci » et durant une bonne partie de ma vie d’alcoolique les « semblant » et les « comme-ci » ont fait partie de mon existant. Je me suis détaché de la réalité. La réalité c’est que je ne savais pas d’où je venais et qui j’étais.


Mes premiers contacts avec l’alcool ont été vers mes 9 ans quand je ramassais des prunes que mon père nourricier mettait en tonneaux pour fabriquer de l’eau de vie. Un soir d’automne je me suis trouvé avec le bouilleur de cru et il m’a fait goûter à ce breuvage qui avait une super bonne odeur il m’a demandé de boire ce demi verre cul sec comme un homme peu de temps après je me suis retrouvé assis par terre en béatitude.
Le lendemain j’étais fier de dire aux copains d’école que j’avais pris une cuite.


Tous les matins pendant que ma mère allait traire les chèvres je donnais en douce un petit verre de rhum à mon père c’était son pêcher mignon comme il disait et moi au passage je finissais le fond de verre.


Le midi c’est moi encore qui me proposait d’aller lui tirer son pichet de rouge au tonneau dans la cave pour m’en mettre une rasade dans le gosier et pendant les vacances scolaires j’aidais le commis de la ferme dans les champs et bien souvent il me proposait un verre de rouge ou le café froid moi je préférais le verre de rouge j’étais fier de pouvoir boire comme un homme.


J’ai aussi été enfant de cœur et avec le copain nous buvions le vin de messe que nous remplacions parfois par du vin blanc des rochers qui était beaucoup plus sec et rêche. Le curé s’en est très vite aperçu. (Malheureusement pour nous)


Les premières cuites que j’ai connues ont été vers l’âge de 14 à 17 ans disons que je tournais à une cuite ou deux par mois surtout en fin de semaine. À cette époque j’étais interne dans un centre d’apprentissage pour apprendre le métier de serrurier ferronnerie etc…. Un métier que je n’avais pas eu le loisir de choisir mais il fallait des gars dans le bâtiment m’a-t-on dit à l’époque.


Mon premier appel au secours s’est passé dans ce bahut ou je me suis ouvert les veines des deux bras à l’aide d’une lame de rasoir je devais avoir entre 15 et 16 ans.


Après avoir eu mon CAP Je suis allé 6 mois à Strasbourg chez les compagnons du tour de France Là aussi je ne me sentais pas à ma place par contre j’ai pu déguster tous les alcools que chaque compagnon rapportait de divers régions et combien de fois j’ai vomi dans les wc turcs. Parfois, encore debout, ou affalé voir écroulé ou à genoux.


Bref, j’en passe vers l’âge de 19 ans je me suis marié en pensant devenir le mari idéal, le père idéal et créer ma propre famille enfin.


A cet âge je me vois encore criant haut et fort avec un demi en main au pied des comptoirs que jamais je ne deviendrais alcoolique comme cette putain de mère qui m’avait abandonnée et sur ces belles phrases je commandais un autre demi. Encore et encore.


Ensuite il y a eu le service militaire, etc etc à la sortie de mon service militaire j’ai repris le travail j’étais père d’une petite fille tout pour être heureux s’il n’y avait eu la présence de l’alcool.


J’étais toujours en recherche d’amour et d’alcool mais je dois reconnaître que des deux l’alcool était le plus facile à trouver. Bien sur j’ai fait des infidélités à ma femme mais ma meilleure maîtresse fut la bouteille, à elle j’étais fidèle chaque jour il n’y avait pas une journée sans que je ne pense à elle.


J’ai voulu mourir avec elle en prenant un grand bol de cognac et médicament mais là encore la mort ne voulait pas de moi je m’en suis sorti avec un bon lavage d’estomac.

J’ai eu beaucoup de déboire grâce à elle, notamment la mort de mes jumeaux ma femme n’aurait peut-être pas fait une fausse couche à 6 mois et demi.
Si à cette époque je n’aurais pas couché avec la secrétaire de mon travail une femme qui elle aussi aimait bien le whisky c’est à peu près tout ce que je me souviens elle aujourd’hui.


J’ai pris enfin conscience à cette époque que j’étais loin du bon père et du bon mari que j’avais imaginé d’être heureusement que l’alcool était là pour me consoler je me sentais vraiment seul.

Je ne vivais que pour l’alcool, depuis ma sortie de l’armée jusqu’à mes 33 ans j’ai eu l’impression d’entretenir cette cuite tous les matins. A cette période ma femme était partie avec les enfants chez ses parents en vacances elle était institutrice moi je n’avais pas autant de vacances et me retrouvais seul avec ma maîtresse l’alcool et l’occasion pour moi de faire la tournée des grands ducs (la tournée des bars, et autres etc …) mais surtout des bars.


Quoi, qu’il en soit à 33 ans j’ai voulu en finir et comme je ne fréquentais pas que du beau linge j’avais récupéré un révolver à barillet j’ai acheté des balles à grenaille et un soir de lendemain de 14 juillet je suis allé dans un parc me tirer dessus. J’ai eu une soixantaine impacts de grains de grenaille sur le poumon et comme m’a dit le docteur la mort n’était pas au rendez-vous à un centimètre près j’aurais eu le cœur.


Je m’en foutais de mourir mais où j’ai flippé, c’est quand les flics sont venus me voir pour savoir où était l’arme que les pompiers n’avaient pas retrouvée dans ce parc, n’importe quel enfant pouvait le trouver et jouer au cow-boy avec et se blesser mortellement. Heureusement il ont attendu 8 jours pour me dire qu’un jardinier de la ville l’avait récupéré je me suis senti vraiment soulagé.


Sorti de l’hôpital ce n’est pas pour autant que j’ai arrêté de boire de suite il m’a encore fallu du temps, le temps de rencontrer un autre malade alcoolique un aa quoi. Et ensuite le mouvement mais cela est une autre histoire de ma vie beaucoup plus belle.


Voilà d’où vous m’avez sorti vous les amis A.A. l’alcool est puissant rusé et déroutant mais depuis je sais que ce n’est pas le produit qui est tout cela, vous me l’avez démontré, c’est moi qui avait l’esprit puissant rusé et déroutant.


Depuis par précaution je reste à votre contact et je m’aime comme cela.
Merci de m’avoir lu. Mais mon meilleur témoignage est : « toutes ces années d’abstinence heureuse que je vis grâce à vous ».


Mais ce témoignage-là serait trop long à évoquer mais j’y pense maintenant que je suis à la retraite malgré que l’écriture ne soit pas mon fort je pense essayer un jour prochain.

Bonne 24 h à vous tous.

R.
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