Petit coin littérature
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Re: Petit coin littérature
Le double accomplissement du bien d’autrui et de notre propre bien
On entend fréquemment évoquer les avantages personnels (sur le plan de la santé et du bien-être physique et mental) du fait de faire le bien aux autres. Cette approche est de plus en plus souvent mise en avant dans les médias et certains en concluent donc que tout cela n’est en vérité qu’une manière détournée de promouvoir nos intérêts personnels.
Dans l’Émile ou de l’éducation, Jean-Jacques Rousseau distingue l’amour de soi (le désir d’avoir une vie satisfaisante et le contentement que nous éprouvons quand nos aspirations sont accomplies, désir qui est tout à fait compatible avec la bienveillance envers autrui), et l’amour-propre qui nous dicte de placer systématiquement nos intérêts avant ceux d’autrui.
Le fait d’éprouver de la joie à faire le bien d’autrui, ou d’en retirer de surcroît des bienfaits pour soi-même, ne rends pas, en soi, un acte égoïste. L’altruisme authentique n’exige pas que l’on souffre en aidant les autres et ne perd pas son authenticité s’il s’accompagne d’un sentiment de profonde satisfaction. De plus, la notion même de sacrifice est très relative : ce qui apparaît comme un sacrifice à certains est ressenti comme un accomplissement par d’autres.
Certaines personnes déclarent volontiers : "J’ai beaucoup aidé les autres et en ai retiré une immense satisfaction. C’est eux que je dois remercier." Les Anglo-saxons parlent de warm glow, la douce chaleur intérieure qui accompagne l’accomplissement d’actes de bonté. Certains en ont déduit que cela rendait égoïste un acte en apparence altruiste. Mais, il ne faut donc pas confondre la cause première et les effets secondaires. Le fait d’éprouver de la satisfaction en accomplissant un acte altruiste ne rend pas cet acte égoïste, car la recherche de cette satisfaction n’en constitue pas la motivation principale. À vrai dire, si vous faites un calcul égoïste du type : "Je vais être altruiste avec cette personne, parce que je me sentirai bien après", la joie ne sera pas au rendez-vous. La satisfaction naît de l’altruisme véritable, non de l’égoïsme calculateur. Herbert Spencer, philosophe et sociologue anglais du XIXe siècle, l’avait déjà remarqué : "Les bienfaits personnels que l’on retire de l’accomplissement du bien d’autrui […] ne sont pleinement profitables que si nos actions sont réellement dépourvues d’égoïsme."
Qui plus est, la recherche du bonheur égoïste semble vouée à l’échec pour plusieurs raisons. Tout d’abord, du point de vue de l’expérience personnelle, l’égoïsme, né du sentiment exacerbé de l’importance de soi, s’avère être une perpétuelle source de tourments. L’égocentrisme multiplie nos espoirs et nos craintes et nourrit les ruminations de ce qui nous affecte. Dans la bulle de l’ego, la moindre contrariété prend des proportions démesurées.
La deuxième raison tient au fait que l’égoïsme est fondamentalement en contradiction avec la réalité. Il repose sur un postulat erroné selon lequel les individus sont des entités isolées, indépendantes les unes des autres. L’égoïste se dit en substance : "À chacun de construire son propre bonheur. Je n’ai rien contre votre bonheur, mais ce n’est pas mon affaire." Le problème est que nous ne sommes pas des entités autonomes et notre bonheur ne peut se construire qu’avec le concours des autres. Même si nous avons l’impression d’être le centre du monde, ce monde reste celui des autres.
Si l’égocentrisme est une constante source de tourments, il en va tout autrement de l’amour altruiste, qui s’accompagne d’un profond sentiment de plénitude. C’est aussi l’état d’esprit qui déclenche l’activation la plus importante des aires cérébrales associées aux émotions positives. On pourrait dire que l’amour altruiste est la plus positive de toutes les émotions positives. De plus, l’altruisme est en adéquation avec la réalité, à savoir le fait que nous sommes foncièrement interdépendants. En comprenant à quel point notre existence physique, notre survie, notre confort, notre santé, etc. dépendent des autres, il devient facile de nous mettre à leur place, de respecter leurs aspirations et de nous sentir concernés par l’accomplissement de leurs aspirations.
L’amour, l’affection et le souci de l’autre sont, à long terme, essentiels à notre survie. Le nouveau-né ne survivrait pas plus de quelques heures sans la tendresse de sa mère ; un vieillard invalide mourrait rapidement sans les soins de ceux qui l’entourent.
Matthieu Ricard
On entend fréquemment évoquer les avantages personnels (sur le plan de la santé et du bien-être physique et mental) du fait de faire le bien aux autres. Cette approche est de plus en plus souvent mise en avant dans les médias et certains en concluent donc que tout cela n’est en vérité qu’une manière détournée de promouvoir nos intérêts personnels.
Dans l’Émile ou de l’éducation, Jean-Jacques Rousseau distingue l’amour de soi (le désir d’avoir une vie satisfaisante et le contentement que nous éprouvons quand nos aspirations sont accomplies, désir qui est tout à fait compatible avec la bienveillance envers autrui), et l’amour-propre qui nous dicte de placer systématiquement nos intérêts avant ceux d’autrui.
Le fait d’éprouver de la joie à faire le bien d’autrui, ou d’en retirer de surcroît des bienfaits pour soi-même, ne rends pas, en soi, un acte égoïste. L’altruisme authentique n’exige pas que l’on souffre en aidant les autres et ne perd pas son authenticité s’il s’accompagne d’un sentiment de profonde satisfaction. De plus, la notion même de sacrifice est très relative : ce qui apparaît comme un sacrifice à certains est ressenti comme un accomplissement par d’autres.
Certaines personnes déclarent volontiers : "J’ai beaucoup aidé les autres et en ai retiré une immense satisfaction. C’est eux que je dois remercier." Les Anglo-saxons parlent de warm glow, la douce chaleur intérieure qui accompagne l’accomplissement d’actes de bonté. Certains en ont déduit que cela rendait égoïste un acte en apparence altruiste. Mais, il ne faut donc pas confondre la cause première et les effets secondaires. Le fait d’éprouver de la satisfaction en accomplissant un acte altruiste ne rend pas cet acte égoïste, car la recherche de cette satisfaction n’en constitue pas la motivation principale. À vrai dire, si vous faites un calcul égoïste du type : "Je vais être altruiste avec cette personne, parce que je me sentirai bien après", la joie ne sera pas au rendez-vous. La satisfaction naît de l’altruisme véritable, non de l’égoïsme calculateur. Herbert Spencer, philosophe et sociologue anglais du XIXe siècle, l’avait déjà remarqué : "Les bienfaits personnels que l’on retire de l’accomplissement du bien d’autrui […] ne sont pleinement profitables que si nos actions sont réellement dépourvues d’égoïsme."
Qui plus est, la recherche du bonheur égoïste semble vouée à l’échec pour plusieurs raisons. Tout d’abord, du point de vue de l’expérience personnelle, l’égoïsme, né du sentiment exacerbé de l’importance de soi, s’avère être une perpétuelle source de tourments. L’égocentrisme multiplie nos espoirs et nos craintes et nourrit les ruminations de ce qui nous affecte. Dans la bulle de l’ego, la moindre contrariété prend des proportions démesurées.
La deuxième raison tient au fait que l’égoïsme est fondamentalement en contradiction avec la réalité. Il repose sur un postulat erroné selon lequel les individus sont des entités isolées, indépendantes les unes des autres. L’égoïste se dit en substance : "À chacun de construire son propre bonheur. Je n’ai rien contre votre bonheur, mais ce n’est pas mon affaire." Le problème est que nous ne sommes pas des entités autonomes et notre bonheur ne peut se construire qu’avec le concours des autres. Même si nous avons l’impression d’être le centre du monde, ce monde reste celui des autres.
Si l’égocentrisme est une constante source de tourments, il en va tout autrement de l’amour altruiste, qui s’accompagne d’un profond sentiment de plénitude. C’est aussi l’état d’esprit qui déclenche l’activation la plus importante des aires cérébrales associées aux émotions positives. On pourrait dire que l’amour altruiste est la plus positive de toutes les émotions positives. De plus, l’altruisme est en adéquation avec la réalité, à savoir le fait que nous sommes foncièrement interdépendants. En comprenant à quel point notre existence physique, notre survie, notre confort, notre santé, etc. dépendent des autres, il devient facile de nous mettre à leur place, de respecter leurs aspirations et de nous sentir concernés par l’accomplissement de leurs aspirations.
L’amour, l’affection et le souci de l’autre sont, à long terme, essentiels à notre survie. Le nouveau-né ne survivrait pas plus de quelques heures sans la tendresse de sa mère ; un vieillard invalide mourrait rapidement sans les soins de ceux qui l’entourent.
Matthieu Ricard
jaja- Nombre de messages : 32567
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Votre signature : faut que ça aille...sans alcool Invité
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Re: Petit coin littérature
RIRE EST BON POUR LA SANTE
Le fait de rire active :
de nombreux muscles, notamment :
les muscles du visage (paupières, lèvres, pommettes, ...) et du cou
le diaphragme
les abdominaux
et bien sûr le coeur
la sécrétion d'hormones, notamment les endorphines
... ce qui a de nombreuses répercussions sur notre organisme.
Rire, c'est bon pour le coeur !
Quand nous rions :
notre rythme cardiaque se stabilise
notre pression artérielle diminue
la quantité d'air ventilé par nos poumons augmente
notre sang est mieux oxygéné
Rire, c'est bon pour l'immunité !
Quand nous rions :
notre production de globules blancs augmente
notre système immunitaire se renforce
Rire, c'est bon contre le stress !
Quand nous rions :
notre production de cortisol (principale hormone du stress) diminue
nous ressentons immédiatement un sentiment de bien-être
nous digérons mieux
nous dormons mieux
Rire, c'est bon pour les rapports humains !
Quand nous rions :
notre agressivité et nos tensions diminuent
notre regard sur les évènements est plus positif
notre énergie sexuelle est meilleure
Rire le plus souvent possible, rire avec les autres, savoir rire de soi, c'est donc essentiel à notre bien-être et à notre santé.
Et pourtant, adulte, nous rions en moyenne 40 fois moins que quand nous étions enfant ...
(extrit du Vulgaris Medical)
Le fait de rire active :
de nombreux muscles, notamment :
les muscles du visage (paupières, lèvres, pommettes, ...) et du cou
le diaphragme
les abdominaux
et bien sûr le coeur
la sécrétion d'hormones, notamment les endorphines
... ce qui a de nombreuses répercussions sur notre organisme.
Rire, c'est bon pour le coeur !
Quand nous rions :
notre rythme cardiaque se stabilise
notre pression artérielle diminue
la quantité d'air ventilé par nos poumons augmente
notre sang est mieux oxygéné
Rire, c'est bon pour l'immunité !
Quand nous rions :
notre production de globules blancs augmente
notre système immunitaire se renforce
Rire, c'est bon contre le stress !
Quand nous rions :
notre production de cortisol (principale hormone du stress) diminue
nous ressentons immédiatement un sentiment de bien-être
nous digérons mieux
nous dormons mieux
Rire, c'est bon pour les rapports humains !
Quand nous rions :
notre agressivité et nos tensions diminuent
notre regard sur les évènements est plus positif
notre énergie sexuelle est meilleure
Rire le plus souvent possible, rire avec les autres, savoir rire de soi, c'est donc essentiel à notre bien-être et à notre santé.
Et pourtant, adulte, nous rions en moyenne 40 fois moins que quand nous étions enfant ...
(extrit du Vulgaris Medical)
jaja- Nombre de messages : 32567
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Re: Petit coin littérature
CHRONIQUE / « Plus d’hommes se sont noyés dans l’alcool que dans la mer. » -W.C. Fields
Demain, je vais peut-être prendre un verre, ou quatorze, mais aujourd’hui je ne boirai pas. Je vais traverser la journée sans consommer. Demain, on verra. Aujourd’hui, rien du tout. C’est l’entente que je passe avec moi-même depuis 3659 jours. Un jour à la fois.
Je ne suis pas seul, nous sommes des millions sur la planète, peut-être même des centaines de millions d’humains aux prises avec des dépendances à l’alcool, aux médicaments ou aux drogues. Nous sommes beaucoup moins nombreux à choisir l’abstinence complète. L’approche de réduction des méfaits peut fonctionner avec certains, qui apprennent à diminuer leur consommation ou minimiser les dégâts. Je n’ai rien contre, mais je ne suis pas de ceux pour qui ça fonctionne. J’ai essayé. C’est plus facile pour moi de ne pas boire un premier verre que de m’arrêter après le dixième; plus facile de ne pas fumer un joint que de me priver de fumer trois grammes dans la même journée; plus facile de me passer de la cigarette du matin, que de vider un paquet par jour. Voilà pourquoi j’ai tout arrêté.
« Mais au bout de dix ans, tu pourrais sûrement consommer normalement, tu ne retomberais pas dans l’abus, non? » Depuis que j’ai décidé de vivre plutôt que de survivre, la vie est belle. Souvent difficile, stressante, pleine de deuils et de crises, mais belle. Je vais au bout de mes projets, je ne traîne plus de dettes, je suis devenu fiable, je fais du ménage dans mon existence, je n’ai plus envie de mourir et toutes mes relations significatives s’améliorent. Ce serait un peu con de mettre tout ça en danger, non? Quelques sœurs et frères d’armes ont voulu vérifier avant moi, certains n’en sont jamais revenus, certaines s’y noient encore. On ne devrait jamais demander aux rescapés d’un naufrage s’ils ont envie de replonger dans l’océan.
À ce moment-ci de la chronique, je peux diviser mon lectorat en trois groupes distincts. Le premier sera constitué de curieux qui poursuivent leur lecture, bien qu’ils n’aient aucun problème d’assuétude et qu’aucun de leurs proches n’en souffre; ils sont rares, ces chanceux. Le second sera composé des proches de dépendants, qui soutiennent et espèrent et souffrent et désespèrent et cherchent des moyens d’aider leurs proches; des courageux. Dans le troisième groupe, ce sont mes semblables, des dépendants plus ou moins conscients des souffrances et des compulsions liées à leur consommation, qui n’en peuvent plus, mais n’imaginent pas vivre sans leur anesthésiant préféré. C’est surtout à vous que je m’adresse aujourd’hui. À toi, spécifiquement.
Tu n’es pas obligé de consommer ni d’en mourir. Tu peux arrêter. C’est difficile, mais moins difficile que vivre dans les obsessions, moins difficile que de chercher de l’argent ou des moyens de consommer, moins difficiles que traverser tes journées dans la fatigue et la honte de la veille, moins difficile que devoir composer avec les mensonges qui protègent ton mode de vie malsain. Peu importe ce que tu consommes, peu importe la quantité ou la qualité de ce que tu consommes, tu peux arrêter. Arrêter de mourir chaque jour et commencer à vivre. Je ne suis pas le premier, tu ne seras pas le dernier ou la dernière.
Ma dixième année de rétablissement est sûrement moins difficile que ta première journée d’abstinence, ta première semaine à frette, ton premier mois à dégeler ou ta première année à rapiécer ta vie en lambeaux. Il y a dix ans, même si j’y croyais peu, je me donnais une dernière chance et j’ai cherché de l’aide. Il en faut, c’est une maladie chronique, insidieuse, mortelle. Ne crois pas que le terme maladie nous déresponsabilise. Au contraire, connaitre sa maladie et ne rien faire pour la traiter, ça c’est irresponsable.
Que tu choisisses la réduction des méfaits ou l’abstinence totale, que tu cherches une aide professionnelle ou celle de tes semblables dans une fraternité anonyme, que tu en parles à un travailleur social ou une psychiatre, tous les moyens sont bons. Peut-être même que tu devras combiner tout ça. Tu mérites de t’en sortir. Mais dépêche-toi, chaque jour, des milliers de dépendants en meurent. Ou passent à côté de leur vie.
Je lève mon verre d’eau à tous les alcooliques non-pratiquants, tous les dépendants et dépendantes en rétablissement, tous ceux qui choisissent la sobriété ou l’abstinence, peu importe leurs raisons. Je le lève aussi bien haut pour tous ceux et celles qui les aiment, les accueillent et les soutiennent dans cette éprouvante et magnifique aventure. Surtout, je lève mon verre à toi, sur le point d’arrêter de mourir. Bon courage. Un jour à la fois.
Demain, je vais peut-être prendre un verre, ou quatorze, mais aujourd’hui je ne boirai pas. Je vais traverser la journée sans consommer. Demain, on verra. Aujourd’hui, rien du tout. C’est l’entente que je passe avec moi-même depuis 3659 jours. Un jour à la fois.
Je ne suis pas seul, nous sommes des millions sur la planète, peut-être même des centaines de millions d’humains aux prises avec des dépendances à l’alcool, aux médicaments ou aux drogues. Nous sommes beaucoup moins nombreux à choisir l’abstinence complète. L’approche de réduction des méfaits peut fonctionner avec certains, qui apprennent à diminuer leur consommation ou minimiser les dégâts. Je n’ai rien contre, mais je ne suis pas de ceux pour qui ça fonctionne. J’ai essayé. C’est plus facile pour moi de ne pas boire un premier verre que de m’arrêter après le dixième; plus facile de ne pas fumer un joint que de me priver de fumer trois grammes dans la même journée; plus facile de me passer de la cigarette du matin, que de vider un paquet par jour. Voilà pourquoi j’ai tout arrêté.
« Mais au bout de dix ans, tu pourrais sûrement consommer normalement, tu ne retomberais pas dans l’abus, non? » Depuis que j’ai décidé de vivre plutôt que de survivre, la vie est belle. Souvent difficile, stressante, pleine de deuils et de crises, mais belle. Je vais au bout de mes projets, je ne traîne plus de dettes, je suis devenu fiable, je fais du ménage dans mon existence, je n’ai plus envie de mourir et toutes mes relations significatives s’améliorent. Ce serait un peu con de mettre tout ça en danger, non? Quelques sœurs et frères d’armes ont voulu vérifier avant moi, certains n’en sont jamais revenus, certaines s’y noient encore. On ne devrait jamais demander aux rescapés d’un naufrage s’ils ont envie de replonger dans l’océan.
À ce moment-ci de la chronique, je peux diviser mon lectorat en trois groupes distincts. Le premier sera constitué de curieux qui poursuivent leur lecture, bien qu’ils n’aient aucun problème d’assuétude et qu’aucun de leurs proches n’en souffre; ils sont rares, ces chanceux. Le second sera composé des proches de dépendants, qui soutiennent et espèrent et souffrent et désespèrent et cherchent des moyens d’aider leurs proches; des courageux. Dans le troisième groupe, ce sont mes semblables, des dépendants plus ou moins conscients des souffrances et des compulsions liées à leur consommation, qui n’en peuvent plus, mais n’imaginent pas vivre sans leur anesthésiant préféré. C’est surtout à vous que je m’adresse aujourd’hui. À toi, spécifiquement.
Tu n’es pas obligé de consommer ni d’en mourir. Tu peux arrêter. C’est difficile, mais moins difficile que vivre dans les obsessions, moins difficile que de chercher de l’argent ou des moyens de consommer, moins difficiles que traverser tes journées dans la fatigue et la honte de la veille, moins difficile que devoir composer avec les mensonges qui protègent ton mode de vie malsain. Peu importe ce que tu consommes, peu importe la quantité ou la qualité de ce que tu consommes, tu peux arrêter. Arrêter de mourir chaque jour et commencer à vivre. Je ne suis pas le premier, tu ne seras pas le dernier ou la dernière.
Ma dixième année de rétablissement est sûrement moins difficile que ta première journée d’abstinence, ta première semaine à frette, ton premier mois à dégeler ou ta première année à rapiécer ta vie en lambeaux. Il y a dix ans, même si j’y croyais peu, je me donnais une dernière chance et j’ai cherché de l’aide. Il en faut, c’est une maladie chronique, insidieuse, mortelle. Ne crois pas que le terme maladie nous déresponsabilise. Au contraire, connaitre sa maladie et ne rien faire pour la traiter, ça c’est irresponsable.
Que tu choisisses la réduction des méfaits ou l’abstinence totale, que tu cherches une aide professionnelle ou celle de tes semblables dans une fraternité anonyme, que tu en parles à un travailleur social ou une psychiatre, tous les moyens sont bons. Peut-être même que tu devras combiner tout ça. Tu mérites de t’en sortir. Mais dépêche-toi, chaque jour, des milliers de dépendants en meurent. Ou passent à côté de leur vie.
Je lève mon verre d’eau à tous les alcooliques non-pratiquants, tous les dépendants et dépendantes en rétablissement, tous ceux qui choisissent la sobriété ou l’abstinence, peu importe leurs raisons. Je le lève aussi bien haut pour tous ceux et celles qui les aiment, les accueillent et les soutiennent dans cette éprouvante et magnifique aventure. Surtout, je lève mon verre à toi, sur le point d’arrêter de mourir. Bon courage. Un jour à la fois.
jaja- Nombre de messages : 32567
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Re: Petit coin littérature
Merci Jaja
mickael- Nombre de messages : 2917
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Re: Petit coin littérature
Bonjour Jaja c'est tiré d'un bouquin ou???
mickael- Nombre de messages : 2917
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Re: Petit coin littérature
j'aime beaucoup , merci Jaja
Mapie- Nombre de messages : 5668
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Localisation : Le Muy ( var) France
Votre signature : Parle comme s'il n'y avait pas de lendemain pour rattraper ce que tu as dit la veille ....
Date d'inscription : 14/04/2016
Re: Petit coin littérature
Oui merci Jaja. Le texte est vraiment sympa
Pierre- Nombre de messages : 1377
Date d'inscription : 19/05/2017
Re: Petit coin littérature
C'est une des nombreuses citations ou une des chroniques de W.C Fields:je ne peux en dire plus .
http://dicocitations.lemonde.fr/auteur/1670/William_Claude_Fields.php
http://dicocitations.lemonde.fr/auteur/1670/William_Claude_Fields.php
jaja- Nombre de messages : 32567
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Re: Petit coin littérature
Merci cher Jaja , très bons textes
Marine- Nombre de messages : 7495
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Votre signature : Merci à toutes et tous, vous êtes formidables
Date d'inscription : 02/07/2014
Re: Petit coin littérature
[size=47]La ouate. Où comment j’en suis arrivée là.
cellulesdegrisees Dégrisement 5 octobre 2018 4 Minutes
Je n’ai pas l’intention de compter les jours. Ou peut-être que si. J’apprends à désapprendre, ce qui signifie pas mal de contradictions en permanence, dire tout et son contraire, douter. Ca ne change pas grand-chose par rapport à mon moi d’avant.
Ce qui change en revanche, c’est l’épluchage.
Définition du dictionnaire : « Action d’éplucher, épluchage de pommes de terre ».
Je suis une pomme de terre.
Éplucher : « Nettoyer en enlevant les déchets, ôter l’écorce. »
Jusqu’au noyau. De la pomme de terre.
L’épluchage fait peur parce qu’on ne sait pas ce qu’il y a en-dessous. On l’a su il y a très longtemps quand on était enfant, quand les bonbons ou les sucreries nous faisaient plus envie qu’une bouteille de vin. La pomme de terre s’est recouverte d’épaisseurs indistinctes comme un tuyau rouillé dont on a oublié la couleur d’origine.
Arrêter l’alcool, c’est enlever la ouate qui nous enveloppait.
C’est avoir peur de se retrouver nu et que les autres voient les bourrelets moches, la cellulite, les cicatrices, les blessures mal refermées et malodorantes, grâce à la ouate, on cache, on fait illusion le temps d’une soirée, quelques heures de répit où ment à tout le monde et à soi-même en jouant à être une personne différente de celle que l’on est vraiment.
[/size]
© Zeta
[size][size]La ouate comme un pont entre moi et le monde. Elle glisse sur la peau, caresse les lèvres et frôle l’entrecuisse. Nulle part et partout, sensuelle, complice. Libère des envies qu’on croyait enfouies. La ouate comme rempart entre moi et le monde. Large manteau où s’anéantissent les doutes. Quelques gorgées ouvrent les portes dérobées. Où les regards ne sont plus radioactifs.
La ouate, j’en ai soupé à partir de mes 18 ans. Surtout l’été. Puis les soirées le weekend. Puis les soir(ée)s de la semaine. La ouate s’est infiltrée par petits morceaux dans ma vie comme les champignons se multiplient sur une serviette mouillée qu’on a oubliée dans le placard (beurk, je la sens d’ici, drôle d’image prise au hasard mais, en fait pas si au hasard que ça, le placard fermé (déni), la serviette mouillée, bon pas besoin de faire un dessin hein et puis bourrée, je suis sûre que je pue autant qu’une serviette moisie, en tout cas, les autres oui).
Au début, la ouate attendait patiemment sur le seuil de la porte qu’on l’invite à entrer. Les raisons étaient simples : je vivais chez mes parents qui eux-mêmes buvaient, ça me dégoûtait de voir ma mère devenir un déchet à cause de ces verres de vin qu’elle s’enfilait, mon père cachait mieux son ivresse. Je suis partie de la maison hantée et j’ai étudié dans des bibliothèques poussiéreuses remplies de livres jaunis et d’étudiants jaunissant à force de les lire, la ouate s’est tenue à distance, elle n’aime pas les atmosphères studieuses. Quand je suis sortie des bibliothèques, j’ai atterri dans une école de formation d’alcooliques, pardon, de journalistes et là, la ouate a carrément planté sa tente dans le salon.
Le week-end démarrait le jeudi et se terminait le mardi. Il y avait deux ou trois bars qui nous servaient de refuge. Les années suivantes, j’ai eu des petits copains qui aimaient bien boire du vin avec leur repas le soir. Un truc très français ça j’ai découvert plus tard, la parure du gourmet pour faire croire que le vin c’est pas de l’alcool, ça se déguste comme un gâteau au chocolat.
La ouate a troqué sa tente contre une chambre avec lit, elle est devenue co-locataire et cette salope ne payait pas un sou de loyer, pire que cela, il fallait la payer pour qu’elle reste. Au début, ça ne me gênait pas. Elle était plutôt drôle, jouissive même cette ouate. Jamais la dernière pour raconter des blagues dont elle oubliait toujours les chutes, en parlant de chute, jamais la dernière pour se casser la gueule, casser quelques verres aussi, surtout contre les murs, c’est plus drôle, et puis ça permet d’évacuer la tension, la pression, elle a commencé à s’énerver de temps en temps la ouate, nous faire des petits coups de colère ou des crises de larmes, rien de grave, mais c’est surtout les lendemains qu’elle déployait à fond ses talents de salope.
La bouche pâteuse, l’esprit brumeux, l’haleine fétide, un mouvement de tête, qui est ce type ronflant à mes côtés, au fait, où suis-je ? La ouate refusait de me répondre parce qu’elle avait foutu le camp depuis bien longtemps en ricanant.
Me revenait alors le privilège d’appeler un taxi pour rentrer chez moi, ou si j’étais chez moi, d’appeler un taxi pour que le mec ronflant ronfle chez lui.
Il n’y avait aucune raison de s’inquiéter parce que je ne buvais jamais seule, or, la définition de l’alcoolique, c’est qu’il boit seul, c’est bien connu, d’ailleurs on l’imagine mal rasé, homme, et puis clochard pourquoi pas, oui, c’est sûr, l’alcoolique n’a pas de maison, pas de boulot, il est perdu pour l’humanité. La jeune journaliste promise à un brillant avenir ? Of course not.
[/size][/size]
Paradoxe 1 : Vider une bouteille seule dans sa cuisine : alcoolique. Vider deux bouteilles en société : bonne vivante. |
La ouate m’a refait plusieurs coups de pute dans le même genre. C’est même devenu un rituel. Mensuel, puis hebdomadaire. La ouate m’a suivie comme mon ombre, toujours au rendez-vous, plus fidèle qu’un animal de compagnie, plus fidèle que moi aussi si on va par là, ce qui a déplu aux petits copains qui se sont éclipsés. Dommage collatéral du noyau de la pomme de terre devenu de plus en plus invisible et hors d’atteinte. Ils ont préféré aller cueillir leur noyau ailleurs.
A moi maintenant de sortir le noyau des décombres.[/size]
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Marine- Nombre de messages : 7495
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Re: Petit coin littérature
[size=47]Nuage rose
cellulesdegrisees Dégrisement 17 octobre 2018 3 Minutes
La journée avait démarré aux aurores par un hurlement barbare (surnommé Morning Glory dans la liste déroutante des sonneries de réveil de mon téléphone) qu’un ciel griffé de coups de peinture rose orangé avait rendu moins traumatique.
A ma montre, (je n’en porte pas, mais vous voyez ce que je veux dire), une heure que je ne consens pas à honorer de ma présence d’habitude faut pas déconner, c’est-à-dire grosso modo avant 8 h.
Durant cette journée, s’enchaînèrent pas mal de trucs irritants :
– coincée dans les embouteillages pendant 3 heures,
– attente interminable de mes collègues au bureau,
– Tombée dans les orties près d’un champ d’épinards (ne me demandez pas ce que je fais dans la vie)
– errance inutile dans un centre commercial glauque à la sortie duquel j’aperçus deux personnes avec qui je n’avais aucune envie de discuter et surtout pas de tout et de rien et encore moins de quand est-ce qu’on sort pour s’en mettre une, provoquant de ma part un virage pavlovien à 180 degrés, je revins comme une conne sur mes pas, contrainte de faire du lèche-vitrines dans l’allée principale du centre commercial bordée de magasins de fringues et d’échoppes de vins et spiritueux, (oh dis-donc qu’elle est jolie la bouteille de champagne avec son chapeau tout doré comme une guirlande de Noël, ta gueule la hyène)…
…emmerdes sans conséquence, qui, en temps ordinaire de mon passé simple et alcoolisé auraient nécessité l’intervention urgente de la ouate (voir comment j’en suis arrivée là) ou à tout le moins de sa promesse de venir à ma rescousse le soir venu pour noyer définitivement cette succession d’émotions inopportunes (ennui, colère, frustration, panique, honte, irritation, sentiment d’inadéquation chronique, ras-le-bol de se regarder en train de faire les choses, sentiment d’abandon, de solitude métaphysique, et qu’est-ce que t’as vraiment fait de ta vie espèce de ratée, tiens une bouteille de champagne, ta gueule la hyène j’ai dit, etc, cocher les cases correspondantes).
Cette journée se termina après la nuit tombée, vers 21 h et lorsque je franchis le palier de la porte et m’écroulai sur le canapé en jetant mes baskets dans la poubelle (je visais pourtant le petit placard à côté de l’entrée), et, que comme chaque soir, en partenariat avec mon hippocampe, je procédai à son visionnage (de la journée pas de l’hippocampe) accéléré dans ma tête, j’eus une révélation.
Ce truc bizarre que j’avais accueilli avec curiosité et suspicion de longues heures durant, comme un beau gosse qui vous sourit avec insistance à une soirée, c’était un sentiment de bien-être. Je venais de passer une journée entière à être à l’aise dans mes baskets (je les ai d’ailleurs immédiatement sorties de la poubelle) sans qu’aucune béquille ouateuse ne soit requise au moment du crépuscule pour faire taire mes démons intérieurs.
[/size]
La nana bleue, son prénom, c’est JOIE et elle a repris le contrôle du tableau de bord.
[size][size]Mieux encore, j’avais tourné les talons à la vue de deux personnes dont la fréquentation, je me l’avouais enfin, était principalement due à la consommation de bouteilles de champagne à capuchons dorés, parce que finalement on n’avait rien en commun à part des rires abrutis et une résistance à l’alcool supersonique (jusqu’à un certain point, voir mon musée des horreurs dans comment je m’appelle ?).
J’avais réussi à m’écouter. Et ça ne m’arrive pas souvent depuis ma naissance. (Je ne parle pas de l’écoute du babillage incessant de mes petites figurines devant le tableau de bord).
M’écouter, me faire confiance. Je me sentais ancrée.
Ce sentiment de béatitude, de bonheur intergalactique, est appelé nuage rose, lune de miel de l’abstinence. Clare Pooley, auteure du livre Sober diarieset blogueuse en parle dans ce post. Elle n’est pas la seule.
(Je n’arrive pas à trouver des articles complets en français. On a du boulot pour édifier la bibliothèque.)
Et bien sûr, comme le reste, le nuage rose ne fait pas long feu.
This too shall pass, baby.
Mais tant qu’il est là et que la kryptonique ne vient pas dégonfler mon nuage, je savoure mes nouveaux supers pouvoirs (tiens, si je m’achetais une nouvelle cape robe ?).
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Pensées-papillon : · Alcoolique est un gros mot. · Le chocolat chaud est meilleur que le vin chaud. |
Marine- Nombre de messages : 7495
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Merci
Un grand merci à toi pour tes échanges littérairesjaja a écrit:C'est une des nombreuses citations ou une des chroniques de W.C Fields:je ne peux en dire plus .
http://dicocitations.lemonde.fr/auteur/1670/William_Claude_Fields.php
Passionnant et enrissant
Invité- Invité
Re: Petit coin littérature
Écouter : l'art de se mettre en veilleuse...
Écouter est peut-être le plus beau cadeau que nous puissions faire à quelqu’un. D’une certaine façon, c’est lui dire : « Tu es important pour moi, tu es intéressant, je suis heureux que tu sois là. Je suis disponible à ta présence. Je me sens touché par ce que tu es, parce que tu dis. »
Écouter, c’est commencer par se taire. Avez-vous remarqué combien de tentatives d’échange ou de pseudo-dialogues sont remplis d’expressions du genre : « Ah oui, c’est comme moi ! » ou « Moi aussi, j’ai eu affaire à telle situation. » Cette pseudo-compréhension, qui s’approprie le dit de l’autre pour mieux le phagocyter, n’est qu’une occasion pour parler de soi, pour s’emparer du discours de l’autre et développer le sien.
Écouter, c’est commencer par arrêter son petit cinéma intérieur, son monologue portatif, pour se laisser rejoindre et peut-être transformer par l’autre. C’est accepter qu’autrui entre dans notre intimité et mette en veilleuse nos pensées, nos ressentis, comme il entrerait dans notre maison et s’y installerait un instant, s’asseyant dans notre fauteuil et prenant ses aises, en sollicitant notre attention pour lui seul.
Écouter, c’est accepter. C’est laisser tomber ce qui nous occupe pour donner son temps à l’autre. L’écoute ouverte est semblable à une promenade avec un ami. On marche à son pas, proche mais sans gêner, on se laisse conduire par lui, on s’arrête à sa discrétion, on repart avec lui, on est là pour lui. Cela s’appelle cheminer en compagnie.
Écouter, ce n’est pas chercher à répondre à celui qui se cherche, se dit ou résonne devant nous. Il convient surtout de lui permettre de s’entendre, de se reconnaître, de se retrouver dans les errances ou le labyrinthe de ses pensées. C’est refuser de penser à sa place, de donner des conseils, et même de vouloir comprendre. C’est simplement entendre.
Écouter, c’est accueillir l’autre, le reconnaître tel qu’il se définit, sans se substituer à lui pour lui dire ce qu’il doit être. Bien sûr, il y a différents niveaux d’écoute. L’écoute active sera celle qui permet à celui qui parle d’entendre ce qu’il dit. L’écoute miroir, la plus rare et donc la plus recherchée, sera inconditionnelle; elle permet de vider les trop-pleins d’amertume et de regrets. L’écoute résonance sera celle qui amplifie le dit de l’autre en restant ouvert et positif à toutes les idées, à tous les sujets, à toutes les expériences, à toutes les solutions, sans interpréter, sans juger, laissant à celui qui s’exprime le temps et l’espace de trouver sa voie.
Écouter, ce n’est pas vouloir que quelqu’un soit comme ceci ou comme cela, c’est apprendre à se positionner silencieusement dans ce léger décalage entre ce qui est dit et ce qui est entendu.
Être attentif à quelqu’un qui souffre, ce n’est pas donner une solution ou une explication à sa souffrance, c’est lui permettre de la dire et de trouver lui-même son chemin pour s’en libérer ou continuer à la porter.
Apprendre à écouter dans cette liberté d’être, c’est l’exercice le plus utile que nous puissions faire pour nous libérer de nos détresses, en retrouvant la part d’universel dans l’unicité de chacun.
Écouter, c’est donner à l’autre ce que l’on ne nous a peut-être jamais donné : de l’attention, du temps, une présence bienveillante. C’est en apprenant à écouter les autres que nous arrivons à nous écouter nous-mêmes, dans notre corps, dans nos émotions. C’est le chemin pour apprendre à écouter la terre et la vie ardente. C’est devenir un poète de l’« humanitude », qui sent le cœur et voit l’âme des choses.
« À celui qui sait écouter est donné de ne plus vivre à la surface : il communie à la vibration intérieure du vivant. »
Texte écrit par Jacques Salomé, paru en avril 2001
Un peu compliqué pour moi ce jacques Salomé mais je crois avoir retenu l'essentiel .
Écouter est peut-être le plus beau cadeau que nous puissions faire à quelqu’un. D’une certaine façon, c’est lui dire : « Tu es important pour moi, tu es intéressant, je suis heureux que tu sois là. Je suis disponible à ta présence. Je me sens touché par ce que tu es, parce que tu dis. »
Écouter, c’est commencer par se taire. Avez-vous remarqué combien de tentatives d’échange ou de pseudo-dialogues sont remplis d’expressions du genre : « Ah oui, c’est comme moi ! » ou « Moi aussi, j’ai eu affaire à telle situation. » Cette pseudo-compréhension, qui s’approprie le dit de l’autre pour mieux le phagocyter, n’est qu’une occasion pour parler de soi, pour s’emparer du discours de l’autre et développer le sien.
Écouter, c’est commencer par arrêter son petit cinéma intérieur, son monologue portatif, pour se laisser rejoindre et peut-être transformer par l’autre. C’est accepter qu’autrui entre dans notre intimité et mette en veilleuse nos pensées, nos ressentis, comme il entrerait dans notre maison et s’y installerait un instant, s’asseyant dans notre fauteuil et prenant ses aises, en sollicitant notre attention pour lui seul.
Écouter, c’est accepter. C’est laisser tomber ce qui nous occupe pour donner son temps à l’autre. L’écoute ouverte est semblable à une promenade avec un ami. On marche à son pas, proche mais sans gêner, on se laisse conduire par lui, on s’arrête à sa discrétion, on repart avec lui, on est là pour lui. Cela s’appelle cheminer en compagnie.
Écouter, ce n’est pas chercher à répondre à celui qui se cherche, se dit ou résonne devant nous. Il convient surtout de lui permettre de s’entendre, de se reconnaître, de se retrouver dans les errances ou le labyrinthe de ses pensées. C’est refuser de penser à sa place, de donner des conseils, et même de vouloir comprendre. C’est simplement entendre.
Écouter, c’est accueillir l’autre, le reconnaître tel qu’il se définit, sans se substituer à lui pour lui dire ce qu’il doit être. Bien sûr, il y a différents niveaux d’écoute. L’écoute active sera celle qui permet à celui qui parle d’entendre ce qu’il dit. L’écoute miroir, la plus rare et donc la plus recherchée, sera inconditionnelle; elle permet de vider les trop-pleins d’amertume et de regrets. L’écoute résonance sera celle qui amplifie le dit de l’autre en restant ouvert et positif à toutes les idées, à tous les sujets, à toutes les expériences, à toutes les solutions, sans interpréter, sans juger, laissant à celui qui s’exprime le temps et l’espace de trouver sa voie.
Écouter, ce n’est pas vouloir que quelqu’un soit comme ceci ou comme cela, c’est apprendre à se positionner silencieusement dans ce léger décalage entre ce qui est dit et ce qui est entendu.
Être attentif à quelqu’un qui souffre, ce n’est pas donner une solution ou une explication à sa souffrance, c’est lui permettre de la dire et de trouver lui-même son chemin pour s’en libérer ou continuer à la porter.
Apprendre à écouter dans cette liberté d’être, c’est l’exercice le plus utile que nous puissions faire pour nous libérer de nos détresses, en retrouvant la part d’universel dans l’unicité de chacun.
Écouter, c’est donner à l’autre ce que l’on ne nous a peut-être jamais donné : de l’attention, du temps, une présence bienveillante. C’est en apprenant à écouter les autres que nous arrivons à nous écouter nous-mêmes, dans notre corps, dans nos émotions. C’est le chemin pour apprendre à écouter la terre et la vie ardente. C’est devenir un poète de l’« humanitude », qui sent le cœur et voit l’âme des choses.
« À celui qui sait écouter est donné de ne plus vivre à la surface : il communie à la vibration intérieure du vivant. »
Texte écrit par Jacques Salomé, paru en avril 2001
Un peu compliqué pour moi ce jacques Salomé mais je crois avoir retenu l'essentiel .
jaja- Nombre de messages : 32567
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Re: Petit coin littérature
À titre de « penseur positif », je m’engage à :
- être un semeur et un colporteur de bonnes nouvelles ;
- profiter de toutes les occasions pour rire et m’amuser ;
- superviser à tout moment mes pensées et mes paroles ;
- souhaiter silencieusement à tous : amour, réussite, bonheur ;
- ne rechercher que le bien, le beau, le bon, en tout et partout ;
- répandre autour de moi bonne humeur, encouragements et amitié ;
- faire en sorte que chaque personne soit plus heureuse à mon contact ;
- vivre une journée à la fois en profitant pleinement du moment présent ;
- élargir mes horizons, découvrir de nouveaux lieux, de nouvelles personnes ;
- consacrer 10 minutes par jour aux programmations et lectures positives.
(extrait du Blog de Nicole Charest: www.lapetitedouceur.org
- être un semeur et un colporteur de bonnes nouvelles ;
- profiter de toutes les occasions pour rire et m’amuser ;
- superviser à tout moment mes pensées et mes paroles ;
- souhaiter silencieusement à tous : amour, réussite, bonheur ;
- ne rechercher que le bien, le beau, le bon, en tout et partout ;
- répandre autour de moi bonne humeur, encouragements et amitié ;
- faire en sorte que chaque personne soit plus heureuse à mon contact ;
- vivre une journée à la fois en profitant pleinement du moment présent ;
- élargir mes horizons, découvrir de nouveaux lieux, de nouvelles personnes ;
- consacrer 10 minutes par jour aux programmations et lectures positives.
(extrait du Blog de Nicole Charest: www.lapetitedouceur.org
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Re: Petit coin littérature
Un sourire ne coûte rien et produit beaucoup.
Il enrichit ceux qui le reçoivent
Sans appauvrir ceux qui le donnent.
Il ne dure qu'un instant
Mais son souvenir est parfois éternel.
Personne n'est assez riche pour s'en passer,
Personne n'est assez pauvre pour ne pas le mériter
Il crée le bonheur au foyer, soutient les affaires.
Il est le signe sensible de l'amitié.
Un sourire donne du repos à l'être fatigué,
Rend du courage aux plus découragés.
Il ne peut ni s'acheter, ni se prêter, ni se voler,
Car c'est une chose qui n'a de valeur
Qu'à partir du moment où il se donne.
Et si parfois vous rencontrez une personne
Qui ne sait plus avoir le sourire,
Soyez généreux, offrez-lui le vôtre...
Car nul n'a autant besoin d'un sourire
Que celui qui ne peut en donner aux autres
.
Raoul Follereau, "Le Livre d’amour" (1920).
Merci pour vos sourires dont je ne me lasserai jamais.
Il enrichit ceux qui le reçoivent
Sans appauvrir ceux qui le donnent.
Il ne dure qu'un instant
Mais son souvenir est parfois éternel.
Personne n'est assez riche pour s'en passer,
Personne n'est assez pauvre pour ne pas le mériter
Il crée le bonheur au foyer, soutient les affaires.
Il est le signe sensible de l'amitié.
Un sourire donne du repos à l'être fatigué,
Rend du courage aux plus découragés.
Il ne peut ni s'acheter, ni se prêter, ni se voler,
Car c'est une chose qui n'a de valeur
Qu'à partir du moment où il se donne.
Et si parfois vous rencontrez une personne
Qui ne sait plus avoir le sourire,
Soyez généreux, offrez-lui le vôtre...
Car nul n'a autant besoin d'un sourire
Que celui qui ne peut en donner aux autres
.
Raoul Follereau, "Le Livre d’amour" (1920).
Merci pour vos sourires dont je ne me lasserai jamais.
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Re: Petit coin littérature
« Nous ne cesserons d’explorer
Et le terme de toute notre exploration
Sera d’arriver là d’où nous sommes partis
Et de connaître cet endroit pour la première fois.
Franchir la porte inconnue et reconnue
Quand le dernier coin de terre à découvrir
Sera le commencement même ;
À la source du plus long des fleuves
La voix de la cascade cachée
Et les enfants dans le pommier
Non connus car non recherchés
Mais entendus, à demi entendus, dans le calme
Entre deux vagues marines. »
de « « Little Gidding », Quatre Quatuors »
-T.S. ELIOT
Et le terme de toute notre exploration
Sera d’arriver là d’où nous sommes partis
Et de connaître cet endroit pour la première fois.
Franchir la porte inconnue et reconnue
Quand le dernier coin de terre à découvrir
Sera le commencement même ;
À la source du plus long des fleuves
La voix de la cascade cachée
Et les enfants dans le pommier
Non connus car non recherchés
Mais entendus, à demi entendus, dans le calme
Entre deux vagues marines. »
de « « Little Gidding », Quatre Quatuors »
-T.S. ELIOT
Invité- Invité
Re: Petit coin littérature
72 outils pour devenir et rester abstinent... Cette liste n'est pas exhaustive.
Là encore,à chacun d'y puiser ses outils...
Outils pour aider à demeurer abstinent
1. Rester éloigné du premier verre, refaire la première étape chaque jour.
2. Assister aux réunions AA et s'impliquer.
3. Le succès s'obtient UN JOUR À LA FOIS.
4. Utiliser le mode de vie de 24 heures.
5. Se rappeler que c'est une maladie incurable, progressive et fatale.
6. Faire les choses les plus importantes d'abord.
7. Éviter le surmenage.
8. Manger à des heures régulières.
9. Utiliser le téléphone. (Pas juste après les faits, mais pendant aussi)
10. Être actif - ne pas toujours rester assis. Le temps perdu vous perdra.
11. réciter la Prière de la Sérénité.
12. Changer les vieilles routines et habitudes.
13. Éviter de devenir trop affamé.
14. Se pratiquer à contrôler votre colère.
15. Aérer vos ressentiments.
16. Vouloir aider quand quelqu'un en a besoin.
17. Être bon envers vous-mêmes, vous le méritez.
18. Agir aisément.
19. Éviter le piège du SI SEULEMENT.
20. Se rappeler COMMENT C'ÉTAIT. Votre dernier verre, vos émotions, etc.
21. Aider un autre dans son redressement, tendre la main, écouter.
22. Faire attention à vos émotions.
23. Essayer de tourner votre vie et votre volonté vers votre Puissance Supérieure telle que vous la concevez;
24. Éviter les médicaments qui changent l'humeur, lire les étiquettes de tous les médicaments.
25. Tourner le dos aux vieilles idées.
26. Éviter les situations ou les occasions de boire.
27. Remplacer les amis de boisson avec de nouveaux amis A.A.
28. Lire le Gros Livre.
29. Essayer de ne pas dépendre d'une autre personne.
30. Être reconnaissant, sinon faire une liste de GRATITUDE.
31. Éviter l'apitoiement.
32. L'admettre; vous êtes impuissant devant l'alcool, les gens, les endroits et les choses.
33. Trouver le courage de changer au-travers de l'exemple de ceux qui ont changé.
34. Ne pas essayer de tester votre volonté.
35. Vivre AUJOURD'HUI, pas HIER, ni DEMAIN - la projection est de planifier les résultats avant que les choses n'arrivent.
36. Éviter les engagements émotionnels la première année - vous finiriez par mettre l'autre personne en premier et perdriez votre programme de vue.
37. Se rappeler que l'alcool est - puissant, déroutant et sournois.
38. Être humble - l'Humilité n'est pas de penser plus à vous, mais de penser plus de vous-mêmes moins souvent. Surveiller votre ego.
39. Partager votre expérience, votre force et votre espoir.
40 Se débarrasser de vos "vidanges" régulièrement.
41. Avoir beaucoup de sommeil reposant.
42. Demeurer abstinent pour vous-mêmes - pas pour quelqu'un d'autre - sinon ça ne marche pas.
43. Pratiquer une rigoureuse honnêteté envers vous-mêmes et envers les autres.
44. Le progrès se fait UN JOUR À LA FOIS, pas 10 ans en un jour.
45. Ne pas prendre de décision majeure la première année.
46. Prendre un parrain et s'en servir (pas seulement du partage sélectif)
47. Savoir que quel qu'aient pu être vos problèmes, quelqu'un les a eus avant vous. Ne pas être effrayé de partager. Un problème partagé est à 1/2 résolu.
48. Viser le progrès, pas la perfection.
49. Dans le doute, poser des questions. La seule question stupide, est celle qui n'est pas posée. Vous n'aviez pas peur de parler auparavant, pourquoi commencer maintenant?
50. Prier et méditer... pas seulement parler avec votre oreiller, se mettre sur ces genoux. Placer vos souliers sous le lit si vous avez peur que quelqu'un regarde.
51. Maintenir un équilibre: spirituel, physique, émotionnel et mental.
52. Ne pas utiliser d'autres substances.
53. Apprendre à faire des inventaires rapides.
54. Attention aux drapeaux rouges... ces choses qui donnent des excuses pour un pauvre comportement et causent des rechutes inévitables.
55. Savoir que c'est normal d'être humain... ne pas boire pour ça.
56. Être bon pour vous; il en est temps, ne croyez-vous pas?
57. Ne pas trop vous prendre au sérieux - prendre votre maladie au sérieux.
58. Savoir que peu importe ce qui cause de la douleur - ça passera.
59. Rester éloigné du SYNDROME DE L'IVRESSE MENTALE aussi humainement que possible.
60. Ne pas donner plus que vous ne pouvez vous permettre. Votre sobriété vient en premier et doit être votre priorité numéro 1. La protéger à tout prix.
61. Faire tomber ces briques du mur qui vous entoure; vous verrez mieux la lumière du jour. Laisser les gens savoir qui vous êtes.
62. Faire partie d'un groupe AA et y assister aux réunions régulièrement.
63. Savoir que la lumière au bout du tunnel n'est pas un train qui vient vers vous, mais un rayon d'espoir. Laisser tomber le négatif.
64. Savoir que vous n'êtes plus seul, c'est pourquoi il y a NOUS dans les étapes.
65. Savoir que peu importe comment votre passé fut sombre, votre futur est propre et clair si vous ne buvez pas aujourd'hui.
66. Rester éloigné de votre propre façon d'agir.
67. Ne pas être trop pressé.
68. Apprendre à écouter, pas seulement entendre. Avoir l'esprit ouvert et ne pas juger.
69. Si le reste du monde semble mal, regardez-vous en premier.
70. La gratitude est dans l'attitude.
71. Prendre ce que vous pouvez et laisser le reste, ne vous surtaxez pas. Vous ne pouvez qu'accomplir certaines choses dans un 24 heures.
72. L'honnêteté et la consistance sont des facteurs-clés pour la réhabilitation.
73. Laisser sortir l'enfant en vous - apprendre à rire de bon coeur.
Là encore,à chacun d'y puiser ses outils...
Outils pour aider à demeurer abstinent
1. Rester éloigné du premier verre, refaire la première étape chaque jour.
2. Assister aux réunions AA et s'impliquer.
3. Le succès s'obtient UN JOUR À LA FOIS.
4. Utiliser le mode de vie de 24 heures.
5. Se rappeler que c'est une maladie incurable, progressive et fatale.
6. Faire les choses les plus importantes d'abord.
7. Éviter le surmenage.
8. Manger à des heures régulières.
9. Utiliser le téléphone. (Pas juste après les faits, mais pendant aussi)
10. Être actif - ne pas toujours rester assis. Le temps perdu vous perdra.
11. réciter la Prière de la Sérénité.
12. Changer les vieilles routines et habitudes.
13. Éviter de devenir trop affamé.
14. Se pratiquer à contrôler votre colère.
15. Aérer vos ressentiments.
16. Vouloir aider quand quelqu'un en a besoin.
17. Être bon envers vous-mêmes, vous le méritez.
18. Agir aisément.
19. Éviter le piège du SI SEULEMENT.
20. Se rappeler COMMENT C'ÉTAIT. Votre dernier verre, vos émotions, etc.
21. Aider un autre dans son redressement, tendre la main, écouter.
22. Faire attention à vos émotions.
23. Essayer de tourner votre vie et votre volonté vers votre Puissance Supérieure telle que vous la concevez;
24. Éviter les médicaments qui changent l'humeur, lire les étiquettes de tous les médicaments.
25. Tourner le dos aux vieilles idées.
26. Éviter les situations ou les occasions de boire.
27. Remplacer les amis de boisson avec de nouveaux amis A.A.
28. Lire le Gros Livre.
29. Essayer de ne pas dépendre d'une autre personne.
30. Être reconnaissant, sinon faire une liste de GRATITUDE.
31. Éviter l'apitoiement.
32. L'admettre; vous êtes impuissant devant l'alcool, les gens, les endroits et les choses.
33. Trouver le courage de changer au-travers de l'exemple de ceux qui ont changé.
34. Ne pas essayer de tester votre volonté.
35. Vivre AUJOURD'HUI, pas HIER, ni DEMAIN - la projection est de planifier les résultats avant que les choses n'arrivent.
36. Éviter les engagements émotionnels la première année - vous finiriez par mettre l'autre personne en premier et perdriez votre programme de vue.
37. Se rappeler que l'alcool est - puissant, déroutant et sournois.
38. Être humble - l'Humilité n'est pas de penser plus à vous, mais de penser plus de vous-mêmes moins souvent. Surveiller votre ego.
39. Partager votre expérience, votre force et votre espoir.
40 Se débarrasser de vos "vidanges" régulièrement.
41. Avoir beaucoup de sommeil reposant.
42. Demeurer abstinent pour vous-mêmes - pas pour quelqu'un d'autre - sinon ça ne marche pas.
43. Pratiquer une rigoureuse honnêteté envers vous-mêmes et envers les autres.
44. Le progrès se fait UN JOUR À LA FOIS, pas 10 ans en un jour.
45. Ne pas prendre de décision majeure la première année.
46. Prendre un parrain et s'en servir (pas seulement du partage sélectif)
47. Savoir que quel qu'aient pu être vos problèmes, quelqu'un les a eus avant vous. Ne pas être effrayé de partager. Un problème partagé est à 1/2 résolu.
48. Viser le progrès, pas la perfection.
49. Dans le doute, poser des questions. La seule question stupide, est celle qui n'est pas posée. Vous n'aviez pas peur de parler auparavant, pourquoi commencer maintenant?
50. Prier et méditer... pas seulement parler avec votre oreiller, se mettre sur ces genoux. Placer vos souliers sous le lit si vous avez peur que quelqu'un regarde.
51. Maintenir un équilibre: spirituel, physique, émotionnel et mental.
52. Ne pas utiliser d'autres substances.
53. Apprendre à faire des inventaires rapides.
54. Attention aux drapeaux rouges... ces choses qui donnent des excuses pour un pauvre comportement et causent des rechutes inévitables.
55. Savoir que c'est normal d'être humain... ne pas boire pour ça.
56. Être bon pour vous; il en est temps, ne croyez-vous pas?
57. Ne pas trop vous prendre au sérieux - prendre votre maladie au sérieux.
58. Savoir que peu importe ce qui cause de la douleur - ça passera.
59. Rester éloigné du SYNDROME DE L'IVRESSE MENTALE aussi humainement que possible.
60. Ne pas donner plus que vous ne pouvez vous permettre. Votre sobriété vient en premier et doit être votre priorité numéro 1. La protéger à tout prix.
61. Faire tomber ces briques du mur qui vous entoure; vous verrez mieux la lumière du jour. Laisser les gens savoir qui vous êtes.
62. Faire partie d'un groupe AA et y assister aux réunions régulièrement.
63. Savoir que la lumière au bout du tunnel n'est pas un train qui vient vers vous, mais un rayon d'espoir. Laisser tomber le négatif.
64. Savoir que vous n'êtes plus seul, c'est pourquoi il y a NOUS dans les étapes.
65. Savoir que peu importe comment votre passé fut sombre, votre futur est propre et clair si vous ne buvez pas aujourd'hui.
66. Rester éloigné de votre propre façon d'agir.
67. Ne pas être trop pressé.
68. Apprendre à écouter, pas seulement entendre. Avoir l'esprit ouvert et ne pas juger.
69. Si le reste du monde semble mal, regardez-vous en premier.
70. La gratitude est dans l'attitude.
71. Prendre ce que vous pouvez et laisser le reste, ne vous surtaxez pas. Vous ne pouvez qu'accomplir certaines choses dans un 24 heures.
72. L'honnêteté et la consistance sont des facteurs-clés pour la réhabilitation.
73. Laisser sortir l'enfant en vous - apprendre à rire de bon coeur.
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Re: Petit coin littérature
Les dix règles d'Or de Shadguru
1) Améliore ta perception et ton intelligence
2) Prends en charge ta vie
3) Sois conscient de ta mortalité
4) Prends des vacances des choses sérieuses
5) Produis de beaux films
6) Ne t'identifie pas à quoi que ce soit
7) Répare-toi
8) Fais attention à toi
9) N'établis pas d'incitations à la maladie
10) Aie le sens de l'humour
Possibilité de voir la vidéo complète sur " Nos audios, nos vidéos..."
jaja- Nombre de messages : 32567
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Re: Petit coin littérature
LES 10 VOLEURS D’ÉNERGIE SELON LE DALAÏ LAMA
Ils sont 10. 10 voleurs d’énergie qui, selon le Dalaï Lama, nous attrapent et nous vident.
Nous ne nous en rendons pas compte, mais nous vivons tellement à l’affût du banal que nous n’écoutons pas ce qui est réellement important.
Prendre de la distance et s’éloigner de ce qui n’est pas nécessaire nous aide à améliorer notre santé à tous les niveaux. La difficulté se trouve dans le fait d’être conscient-e de ce qui est nocif pour marcher vers le lieu qui nous offre une certaine stabilité. Le fameux leader spirituel a alors rassemblé les 10 voleurs qui pompent notre énergie. C’est très intéressant.
Voyons cela :
1. Les personnes abonnées à la plainte
«Laissez parler les personnes qui ne viennent à vous que pour partager leurs plaintes, leurs problèmes, leurs histoires désastreuses, leurs peurs et leurs jugements des autres. Si quelqu’un cherche un endroit pour jeter sa poubelle, mieux vaut que ce ne soit pas votre esprit.»
Les personnes branchées sur le mode de contestation automatique nous épuisent et nous fatiguent. Mettre une once d’énergie dans le fait de soulager les égocentrismes des autres détruit notre essence. Alors, comme on dit, si quelqu’un cherche un endroit pour jeter sa poubelle, mieux vaut que ce ne soit pas votre esprit. Éloignez votre vie de tout ce qui vous éloigne de vous et ne laissez pas les autres vous arracher à vos racines pour aller vers leurs tourments.
2. Les comptes… clairs
«Payez vos dettes à temps. Et profitez-en pour régler vos dettes avec les autres si l’on vous doit quelque chose, ou laissez-le partir, s’il vous est impossible de le récupérer».
Avoir des comptes clairs signifie avoir la certitude que nous ne devons rien à personne et que personne ne nous doit rien.
Les dettes étouffent notre tranquillité. C’est pour cela que nous ne devons pas en avoir pour ne pas avoir à nous cacher ou à avoir honte de ne pas pouvoir respecter un engagement que nous avons pris. Quiconque connaît la sensation d’épuisement comprend qu’avoir des dettes est l’un des plus grands voleurs d’énergie existants.
3. Les promesses en suspens
«Si vous ne l’avez pas fait, demandez-vous pourquoi vous résistez. Vous avez toujours le droit de changer d’opinion, de vous excuser, de compenser, de re-négocier et d’offrir une autre alternative pour une promesse non tenue, même si cela ne doit pas devenir une habitude. La forme la plus facile d’éviter de ne pas se tenir quelque chose est de dire NON dès le début.»
Être une personne de parole est l’une des qualités les plus valorisées et cotées sur le marché des relations interpersonnelles. Cela est sans aucun doute une caractéristique qui va au-delà des simples promesses car elle reflète aussi les bonnes intentions et la considération envers les autres.
4. Ne pas écouter ses intérêts
«Éliminez dans la mesure du possible et déléguez les tâches que vous ne préférez pas faire et consacrez votre temps à faire ce que vous aimez.»
Ne pas déléguer ce qui nous procure de l’aversion et qu’il est possible de déléguer suppose de remplir notre vie d’une négativité non nécessaire.
Parfois, nous ne sommes tout simplement pas en condition de faire quelque chose. Peut-être, même, qu’une autre personne va mieux le faire ou mettra plus d’entrain à le faire. Cela vaut aussi bien dans le foyer que dans le travail. Il y a sûrement des centaines d’options qui garantissent une meilleure condition. Cela garantit un équilibre positif dans nos vies.
5. Ne pas se reposer ni agir
«Donnez-vous la permission de vous reposer si vous êtes à un moment où vous en avez besoin et donnez-vous la permission d’agir si vous êtes dans un moment d’opportunité».
Chacun a son rythme mais il est important de savoir se reposer et reprendre des forces. Ne pas le faire lorsque nous en avons besoin implique de perdre ses forces et de commettre des irresponsabilités qui deviendront des regrets.
6. Le désordre
«Jetez, levez-vous et rangez, rien ne vous prend autant d’énergie qu’un espace mal ordonné et plein de choses du passé dont vous n’avez plus besoin.»
Il y a désordre et désordre. Certains sont plus catastrophiques que d’autres mais au final, nous avons tou-te-s besoin de prendre l’initiative de nous défaire de quelque chose.
7. Ne pas prendre soin de votre santé
«Placez votre santé en priorité, car sans la machinerie de votre corps en train de travailler, vous ne pouvez pas faire grand chose. Octroyez-vous du repos.»
Cela ne sert pas à grand chose d’avoir beaucoup de travail, beaucoup d’argent et beaucoup de patrimoine si nous ne sommes pas capables de prendre soin de ce qui nous soutient : notre corps. Il est essentiel de consacrer du temps à nous détendre, à faire du sport, à bien nous alimenter et à nous connaître.
8. Les situations difficiles
«Confrontez-vous aux situations toxiques que vous supportez, comme sauver un ami ou un proche, tolérer les actions négatives d’un conjoint ou d’un groupe. Prenez les mesures nécessaires.»
Les situations difficiles nous aident à créer des stratégies si nous en prenons les rênes et que nous essayons de les résoudre. Reporter ou ignorer les choses peut provoquer du stress et menacer notre stabilité.
9. Ne pas accepter
«Acceptez. Ce n’est pas de la résignation, mais rien ne vous fait perdre plus d’énergie que le fait de résister et de vous battre contre une situation que vous ne pouvez pas changer».
L’unique moyen de vous défaire des monstres, c’est de les accepter. Accepter qu’il y a des choses que l’on ne peut pas changer est une étape vers le bien-être émotionnel.
10. Ne pas pardonner
«Pardonnez, laissez partir une situation qui vous fait du mal. Vous avez toujours le choix de laisser partir ou non la douleur du souvenir.»
Le pardon sert d’oreiller confortable. Il est probable que la vie nous mette à l’épreuve, et il est donc important de ne pas nous alimenter de rancœurs. Si nous le faisons, nous mourrons à petit feu.
Garder de la rancœur en soi est humain, très humain. Mais pardonner l’est aussi. Et erreur ; on dit que quiconque n’aime pas ne pardonne pas. De fait, c’est précisément l’amour qui est coupable du pardon. L’amour pour l’autre, pour la vie, pour le monde et pour soi-même.
Source VOLEURS D’ÉNERGIE : nospensees.fr]
Ils sont 10. 10 voleurs d’énergie qui, selon le Dalaï Lama, nous attrapent et nous vident.
Nous ne nous en rendons pas compte, mais nous vivons tellement à l’affût du banal que nous n’écoutons pas ce qui est réellement important.
Prendre de la distance et s’éloigner de ce qui n’est pas nécessaire nous aide à améliorer notre santé à tous les niveaux. La difficulté se trouve dans le fait d’être conscient-e de ce qui est nocif pour marcher vers le lieu qui nous offre une certaine stabilité. Le fameux leader spirituel a alors rassemblé les 10 voleurs qui pompent notre énergie. C’est très intéressant.
Voyons cela :
1. Les personnes abonnées à la plainte
«Laissez parler les personnes qui ne viennent à vous que pour partager leurs plaintes, leurs problèmes, leurs histoires désastreuses, leurs peurs et leurs jugements des autres. Si quelqu’un cherche un endroit pour jeter sa poubelle, mieux vaut que ce ne soit pas votre esprit.»
Les personnes branchées sur le mode de contestation automatique nous épuisent et nous fatiguent. Mettre une once d’énergie dans le fait de soulager les égocentrismes des autres détruit notre essence. Alors, comme on dit, si quelqu’un cherche un endroit pour jeter sa poubelle, mieux vaut que ce ne soit pas votre esprit. Éloignez votre vie de tout ce qui vous éloigne de vous et ne laissez pas les autres vous arracher à vos racines pour aller vers leurs tourments.
2. Les comptes… clairs
«Payez vos dettes à temps. Et profitez-en pour régler vos dettes avec les autres si l’on vous doit quelque chose, ou laissez-le partir, s’il vous est impossible de le récupérer».
Avoir des comptes clairs signifie avoir la certitude que nous ne devons rien à personne et que personne ne nous doit rien.
Les dettes étouffent notre tranquillité. C’est pour cela que nous ne devons pas en avoir pour ne pas avoir à nous cacher ou à avoir honte de ne pas pouvoir respecter un engagement que nous avons pris. Quiconque connaît la sensation d’épuisement comprend qu’avoir des dettes est l’un des plus grands voleurs d’énergie existants.
3. Les promesses en suspens
«Si vous ne l’avez pas fait, demandez-vous pourquoi vous résistez. Vous avez toujours le droit de changer d’opinion, de vous excuser, de compenser, de re-négocier et d’offrir une autre alternative pour une promesse non tenue, même si cela ne doit pas devenir une habitude. La forme la plus facile d’éviter de ne pas se tenir quelque chose est de dire NON dès le début.»
Être une personne de parole est l’une des qualités les plus valorisées et cotées sur le marché des relations interpersonnelles. Cela est sans aucun doute une caractéristique qui va au-delà des simples promesses car elle reflète aussi les bonnes intentions et la considération envers les autres.
4. Ne pas écouter ses intérêts
«Éliminez dans la mesure du possible et déléguez les tâches que vous ne préférez pas faire et consacrez votre temps à faire ce que vous aimez.»
Ne pas déléguer ce qui nous procure de l’aversion et qu’il est possible de déléguer suppose de remplir notre vie d’une négativité non nécessaire.
Parfois, nous ne sommes tout simplement pas en condition de faire quelque chose. Peut-être, même, qu’une autre personne va mieux le faire ou mettra plus d’entrain à le faire. Cela vaut aussi bien dans le foyer que dans le travail. Il y a sûrement des centaines d’options qui garantissent une meilleure condition. Cela garantit un équilibre positif dans nos vies.
5. Ne pas se reposer ni agir
«Donnez-vous la permission de vous reposer si vous êtes à un moment où vous en avez besoin et donnez-vous la permission d’agir si vous êtes dans un moment d’opportunité».
Chacun a son rythme mais il est important de savoir se reposer et reprendre des forces. Ne pas le faire lorsque nous en avons besoin implique de perdre ses forces et de commettre des irresponsabilités qui deviendront des regrets.
6. Le désordre
«Jetez, levez-vous et rangez, rien ne vous prend autant d’énergie qu’un espace mal ordonné et plein de choses du passé dont vous n’avez plus besoin.»
Il y a désordre et désordre. Certains sont plus catastrophiques que d’autres mais au final, nous avons tou-te-s besoin de prendre l’initiative de nous défaire de quelque chose.
7. Ne pas prendre soin de votre santé
«Placez votre santé en priorité, car sans la machinerie de votre corps en train de travailler, vous ne pouvez pas faire grand chose. Octroyez-vous du repos.»
Cela ne sert pas à grand chose d’avoir beaucoup de travail, beaucoup d’argent et beaucoup de patrimoine si nous ne sommes pas capables de prendre soin de ce qui nous soutient : notre corps. Il est essentiel de consacrer du temps à nous détendre, à faire du sport, à bien nous alimenter et à nous connaître.
8. Les situations difficiles
«Confrontez-vous aux situations toxiques que vous supportez, comme sauver un ami ou un proche, tolérer les actions négatives d’un conjoint ou d’un groupe. Prenez les mesures nécessaires.»
Les situations difficiles nous aident à créer des stratégies si nous en prenons les rênes et que nous essayons de les résoudre. Reporter ou ignorer les choses peut provoquer du stress et menacer notre stabilité.
9. Ne pas accepter
«Acceptez. Ce n’est pas de la résignation, mais rien ne vous fait perdre plus d’énergie que le fait de résister et de vous battre contre une situation que vous ne pouvez pas changer».
L’unique moyen de vous défaire des monstres, c’est de les accepter. Accepter qu’il y a des choses que l’on ne peut pas changer est une étape vers le bien-être émotionnel.
10. Ne pas pardonner
«Pardonnez, laissez partir une situation qui vous fait du mal. Vous avez toujours le choix de laisser partir ou non la douleur du souvenir.»
Le pardon sert d’oreiller confortable. Il est probable que la vie nous mette à l’épreuve, et il est donc important de ne pas nous alimenter de rancœurs. Si nous le faisons, nous mourrons à petit feu.
Garder de la rancœur en soi est humain, très humain. Mais pardonner l’est aussi. Et erreur ; on dit que quiconque n’aime pas ne pardonne pas. De fait, c’est précisément l’amour qui est coupable du pardon. L’amour pour l’autre, pour la vie, pour le monde et pour soi-même.
Source VOLEURS D’ÉNERGIE : nospensees.fr]
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Re: Petit coin littérature
18 phrases de Paulo Coelho qui vous feront grandir
Paulo Coelho est l’auteur de «L’alchimiste«, «Brida«, «Aleph«, «Onze minutes» ou encore «Le manuscrit retrouvé«.. Il a une manière bien à lui de captiver ses lecteurs et de les toucher de plein fouet. Il le fait de manière délicate, et leur fait voir de manière soudaine, quelque chose qui les laisse pensifs.
Le principal but de la vie c’est d’aimer.
Paulo Coelho, Le manuscrit retrouvé
Sa manière de jouer avec les mots fait de lui, sans aucun doute, un écrivain très particulier.
Ses enseignements et ses pensées ne laissent personne indifférent. Cet auteur exceptionnel va assurément vous faire réfléchir.
1- Parfois il faut choisir entre une chose à laquelle on s’est habitué, et entre une autre que l’on a envie de connaître.
Combien de fois avons-nous laissé passer une chance par peur de perdre certaines choses? La vie, c’est choisir un chemin. Depuis notre réveil jusqu’à notre coucher, nous faisons des choix, qui nous limitent ou qui nous ouvrent les portes de la vie.
2- Quand tous les jours sont ainsi semblables les uns aux autres, c’est que les gens ont cessé de s’apercevoir des bonnes choses qui se présentent dans leur vie tant que le soleil traverse le ciel.
Nous nous sommes habitués à vivre sans penser, et sans profiter. Nous sommes contaminés par le rythme infernal d’un présent qui, en nous présentant les choses toutes faites, détruit la magie du monde.
3- Lorsque tu grandiras, tu découvriras que tu as déjà menti, que tu t’es trompé toi-même et que tu as souffert pour des choses absurdes. Si tu es un bon guerrier, tu ne te culpabiliseras pas pour cela, mais tu ne laisseras pas tes erreurs se répéter.
Nous sommes les seuls animaux qui se blessent deux fois avec la même pierre. Se blesser n’est pas grave, mais le faire une seconde fois de la même manière peut être fatal. Les erreurs nous donnent une chance de grandir, pas de sombrer dans notre propre existence.
4- Elle n’avait pas peur des difficultés : ce qui l’effrayait, c’était l’obligation de devoir choisir un chemin. Choisir un chemin signifiait en abandonner d’autres.
Mantra
5- Si tu te préoccupes trop de découvrir ce qu’il y a de bon ou de mal dans ton futur, tu oublieras ta propre âme, tu te fatigueras et tu seras vaincu par l’énergie que tu as gaspillée en jugeant les autres.
Nous devons vivre notre propre vie, et cesser de juger les autres. Nous sommes tous notre propre chemin, et personne ne peut réellement voir qui nous sommes. Il faut cesser de rechercher à l’extérieur ce que nous portons en notre sein.
6- Il est facile de comprendre qu’il y a toujours dans le monde une personne qui en attend une autre, que ce soit en plein désert ou au cœur des grandes villes. Et quand ces deux personnes se rencontrent, et que leurs regards se croisent, le passé et le futur sont désormais sans la moindre importance, seul le moment présent existe.
L’amour est le sentiment le plus universel qui soit. Même si cela peut paraître parfois impossible, il y aura toujours une personne qui saura voir toute la beauté d’une autre.
7- Il n’existe pas d’amour paisible. L’amour s’accompagne toujours d’agonies, d’extases, de joies intenses et de tristesses profondes.
8- L’amour n’est pas dans l’autre, il est à l’intérieur de nous-mêmes, nous sommes les seuls à pouvoir le réveiller. Mais pour le réveiller, nous avons besoin de l’autre.
L’amour n’est pas un sentiment facile. Grâce à l’amour, nous parvenons à faire ressortir le meilleur, mais aussi le pire, de nous-mêmes. L’amour mérite qu’on se batte pour lui, et qu’on y mette de la joie. L’amour mérite tout.
9- L’amour commence par un regard, se décide avec un mot, se sent avec un baiser et se perd avec une larme. Des natures différentes naît l’amour. Dans l’adversité, l’amour donne de la force. Dans la confrontation et dans la transformation, l’amour préserve.
10- Celui qui est habitué à voyager sait qu’il est toujours nécessaire de partir un jour.
11- Je suis comme tout le monde : je vois le monde comme j’aimerais que les choses se passent, pas comme elles se passent réellement.
12- Un enfant peut apprendre trois choses à un adulte : à être content sans raison, à toujours être occupé par quelque chose, et à savoir exiger avec force ce qu’il désire.
13- Les défaites existent, et personne n’en est à l’abri. Mais il est mieux de perdre quelques combats dans la lutte pour nos rêves, que d’être défaits sans même savoir pourquoi l’on se bat.
14- Ce qui noie quelqu’un ce n’est pas le plongeon, mais le fait de rester sous l’eau.
15- Attendre fait mal. Oublier fait mal. Mais ne pas savoir quelle décision prendre est la pire des souffrances.
16 Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort. Le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c’est le train, ce n’est pas la gare.
17 – L’élégance est la posture la plus adéquate pour que l’écriture soit parfaite. Il en va de même pour la vie : quand le superflu est écarté, l’être humain découvre la simplicité et la concentration. Plus simple et plus sobre est la posture, plus belle elle sera, même si au début elle paraît inconfortable.
18-Maintenant que je suis à la fin de ma vie, je laisse à ceux qui viendront après moi ce que j’ai appris en cheminant sur la terre. Qu’ils en fassent bon usage.
Paulo Coelho
conscience-eveil-et-spirituel@outlook.fr
Paulo Coelho est l’auteur de «L’alchimiste«, «Brida«, «Aleph«, «Onze minutes» ou encore «Le manuscrit retrouvé«.. Il a une manière bien à lui de captiver ses lecteurs et de les toucher de plein fouet. Il le fait de manière délicate, et leur fait voir de manière soudaine, quelque chose qui les laisse pensifs.
Le principal but de la vie c’est d’aimer.
Paulo Coelho, Le manuscrit retrouvé
Sa manière de jouer avec les mots fait de lui, sans aucun doute, un écrivain très particulier.
Ses enseignements et ses pensées ne laissent personne indifférent. Cet auteur exceptionnel va assurément vous faire réfléchir.
1- Parfois il faut choisir entre une chose à laquelle on s’est habitué, et entre une autre que l’on a envie de connaître.
Combien de fois avons-nous laissé passer une chance par peur de perdre certaines choses? La vie, c’est choisir un chemin. Depuis notre réveil jusqu’à notre coucher, nous faisons des choix, qui nous limitent ou qui nous ouvrent les portes de la vie.
2- Quand tous les jours sont ainsi semblables les uns aux autres, c’est que les gens ont cessé de s’apercevoir des bonnes choses qui se présentent dans leur vie tant que le soleil traverse le ciel.
Nous nous sommes habitués à vivre sans penser, et sans profiter. Nous sommes contaminés par le rythme infernal d’un présent qui, en nous présentant les choses toutes faites, détruit la magie du monde.
3- Lorsque tu grandiras, tu découvriras que tu as déjà menti, que tu t’es trompé toi-même et que tu as souffert pour des choses absurdes. Si tu es un bon guerrier, tu ne te culpabiliseras pas pour cela, mais tu ne laisseras pas tes erreurs se répéter.
Nous sommes les seuls animaux qui se blessent deux fois avec la même pierre. Se blesser n’est pas grave, mais le faire une seconde fois de la même manière peut être fatal. Les erreurs nous donnent une chance de grandir, pas de sombrer dans notre propre existence.
4- Elle n’avait pas peur des difficultés : ce qui l’effrayait, c’était l’obligation de devoir choisir un chemin. Choisir un chemin signifiait en abandonner d’autres.
Mantra
5- Si tu te préoccupes trop de découvrir ce qu’il y a de bon ou de mal dans ton futur, tu oublieras ta propre âme, tu te fatigueras et tu seras vaincu par l’énergie que tu as gaspillée en jugeant les autres.
Nous devons vivre notre propre vie, et cesser de juger les autres. Nous sommes tous notre propre chemin, et personne ne peut réellement voir qui nous sommes. Il faut cesser de rechercher à l’extérieur ce que nous portons en notre sein.
6- Il est facile de comprendre qu’il y a toujours dans le monde une personne qui en attend une autre, que ce soit en plein désert ou au cœur des grandes villes. Et quand ces deux personnes se rencontrent, et que leurs regards se croisent, le passé et le futur sont désormais sans la moindre importance, seul le moment présent existe.
L’amour est le sentiment le plus universel qui soit. Même si cela peut paraître parfois impossible, il y aura toujours une personne qui saura voir toute la beauté d’une autre.
7- Il n’existe pas d’amour paisible. L’amour s’accompagne toujours d’agonies, d’extases, de joies intenses et de tristesses profondes.
8- L’amour n’est pas dans l’autre, il est à l’intérieur de nous-mêmes, nous sommes les seuls à pouvoir le réveiller. Mais pour le réveiller, nous avons besoin de l’autre.
L’amour n’est pas un sentiment facile. Grâce à l’amour, nous parvenons à faire ressortir le meilleur, mais aussi le pire, de nous-mêmes. L’amour mérite qu’on se batte pour lui, et qu’on y mette de la joie. L’amour mérite tout.
9- L’amour commence par un regard, se décide avec un mot, se sent avec un baiser et se perd avec une larme. Des natures différentes naît l’amour. Dans l’adversité, l’amour donne de la force. Dans la confrontation et dans la transformation, l’amour préserve.
10- Celui qui est habitué à voyager sait qu’il est toujours nécessaire de partir un jour.
11- Je suis comme tout le monde : je vois le monde comme j’aimerais que les choses se passent, pas comme elles se passent réellement.
12- Un enfant peut apprendre trois choses à un adulte : à être content sans raison, à toujours être occupé par quelque chose, et à savoir exiger avec force ce qu’il désire.
13- Les défaites existent, et personne n’en est à l’abri. Mais il est mieux de perdre quelques combats dans la lutte pour nos rêves, que d’être défaits sans même savoir pourquoi l’on se bat.
14- Ce qui noie quelqu’un ce n’est pas le plongeon, mais le fait de rester sous l’eau.
15- Attendre fait mal. Oublier fait mal. Mais ne pas savoir quelle décision prendre est la pire des souffrances.
16 Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort. Le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c’est le train, ce n’est pas la gare.
17 – L’élégance est la posture la plus adéquate pour que l’écriture soit parfaite. Il en va de même pour la vie : quand le superflu est écarté, l’être humain découvre la simplicité et la concentration. Plus simple et plus sobre est la posture, plus belle elle sera, même si au début elle paraît inconfortable.
18-Maintenant que je suis à la fin de ma vie, je laisse à ceux qui viendront après moi ce que j’ai appris en cheminant sur la terre. Qu’ils en fassent bon usage.
Paulo Coelho
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jaja- Nombre de messages : 32567
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Votre signature : faut que ça aille...sans alcool Invité
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: Petit coin littérature
merci jaja pour les 10 voleurs d'energie et le texte suivant.Bon maintenant il faut que je m'active un peu Un peu de ménage ca je ne peux pas le déléguer ce matin
mickael- Nombre de messages : 2917
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Date d'inscription : 16/09/2017
Re: Petit coin littérature
pour Lili et pour ceux que cela intéressent ...bisous
LES DIX COMMANDEMENTS DU PARENT D' ADOLESCENT...
1) tu ne poseras pas de question au petit déjeuner...
il Ne répondrait pas;;;ou mal!
2) tu ne harcèleras pas ton fils avec son avenir...
cela l'inquiète déjà! parle-lui plutôt d'amour.cela l'intéresse.
3) tu mettras en valeur ses comportements positifs...
cela le valorise. il en a besoin.
4) tu tiendras ferme sur l'essentiel,tu lâcheras du lest sur le secondaire...
il saura ce à quoi tu tiens vraiment.
5) tu ne lui répondras pas du tac au tac et tu différeras ta réponse dans les cas difficiles...
cela calme le jeu et tu as bien le droit de réfléchir!
6) tu respecteras son silence sans provoquer ses confidences...
il a droit à son jardin secret!
7 ) tu seras persuadés qu'il peut t'apprendre quelque chose...
c'est fou ce que tu ignores!
8) tu feras amende honorable si tu t'es trompé...
son sourire reviendra!
9) tu feras preuve d'humour en toutes circonstances...
cela dédramatise!
10) tu supporteras tout, croiras tout, espèreras tout, endureras tout....
et ça , tu sais bien pourquoi!
B. DUBOIS
LES DIX COMMANDEMENTS DU PARENT D' ADOLESCENT...
1) tu ne poseras pas de question au petit déjeuner...
il Ne répondrait pas;;;ou mal!
2) tu ne harcèleras pas ton fils avec son avenir...
cela l'inquiète déjà! parle-lui plutôt d'amour.cela l'intéresse.
3) tu mettras en valeur ses comportements positifs...
cela le valorise. il en a besoin.
4) tu tiendras ferme sur l'essentiel,tu lâcheras du lest sur le secondaire...
il saura ce à quoi tu tiens vraiment.
5) tu ne lui répondras pas du tac au tac et tu différeras ta réponse dans les cas difficiles...
cela calme le jeu et tu as bien le droit de réfléchir!
6) tu respecteras son silence sans provoquer ses confidences...
il a droit à son jardin secret!
7 ) tu seras persuadés qu'il peut t'apprendre quelque chose...
c'est fou ce que tu ignores!
8) tu feras amende honorable si tu t'es trompé...
son sourire reviendra!
9) tu feras preuve d'humour en toutes circonstances...
cela dédramatise!
10) tu supporteras tout, croiras tout, espèreras tout, endureras tout....
et ça , tu sais bien pourquoi!
B. DUBOIS
Mapie- Nombre de messages : 5668
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Votre signature : Parle comme s'il n'y avait pas de lendemain pour rattraper ce que tu as dit la veille ....
Date d'inscription : 14/04/2016
Re: Petit coin littérature
Magnifique Mapie , je regrette de ne pas avoir un fils ou une fille dans l'adolescence
jaja- Nombre de messages : 32567
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Votre signature : faut que ça aille...sans alcool Invité
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