Petit coin littérature
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Re: Petit coin littérature
Merci Annie pour cet extrait des Réflexions Quotidiennes des O.A.
La question posée en fin d'article pourrait très bien convenir à un thème de la semaine :
«Que suis-je disposé à faire aujourd’hui afin de vivre pleinement ?
Je suis preneur de tout ce qui peut m'aider dans mon rétablissement .
Merci aussi à toi Makati pour ce lien sur stop-alcool.ch
Ce n'est pas la première fois que j'entends parler de ce site et il me paraît très sage et
très intéressant. Les Alcooliques Anonymes y sont également recommandés Alcooliques Anonymes :
Le mouvement des Alcooliques Anonymes (AA) , fondé aux Etats-Unis en 1935, est une organisation d’entraide anonyme et gratuite composées de consommateurs d’alcool qui souhaitent aboutir à une guérison. Comprenant plus de 2 millions de membres répartis dans plus de 150 pays, les AA représentent le groupe d’entraide le plus important au monde [1]. Cette organisation se fonde principalement sur trois composantes : un système de valeur, un programme d’action en 12 étapes et une fraternité de soutien [Alcooliques Anonymes : données récentes
Merci à vous qui déposer sur ce fil également.
La question posée en fin d'article pourrait très bien convenir à un thème de la semaine :
«Que suis-je disposé à faire aujourd’hui afin de vivre pleinement ?
Je suis preneur de tout ce qui peut m'aider dans mon rétablissement .
Merci aussi à toi Makati pour ce lien sur stop-alcool.ch
Ce n'est pas la première fois que j'entends parler de ce site et il me paraît très sage et
très intéressant. Les Alcooliques Anonymes y sont également recommandés Alcooliques Anonymes :
Le mouvement des Alcooliques Anonymes (AA) , fondé aux Etats-Unis en 1935, est une organisation d’entraide anonyme et gratuite composées de consommateurs d’alcool qui souhaitent aboutir à une guérison. Comprenant plus de 2 millions de membres répartis dans plus de 150 pays, les AA représentent le groupe d’entraide le plus important au monde [1]. Cette organisation se fonde principalement sur trois composantes : un système de valeur, un programme d’action en 12 étapes et une fraternité de soutien [Alcooliques Anonymes : données récentes
Merci à vous qui déposer sur ce fil également.
jaja- Nombre de messages : 32559
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Votre signature : faut que ça aille...sans alcool Invité
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: Petit coin littérature
Pensée des OA du 20 août
« Il y a une délicatesse du cœur qui ressemble à l’amour ; elle donne le jour à la plus pure courtoisie qui par la suite se traduit dans nos gestes. » Johann Wolfgang Von Goethe
La délicatesse du cœur ressemble parfois à du détachement. Elle n’intervient pas dans les décisions des autres, ne donne pas de conseils et ne recherche pas l’approbation. Elle joue franc jeu et ne juge pas. Elle n’accepte pas la culpabilité et ne la provoque pas chez les autres en disant : « Qu’est-ce qui t’a pris de te conduire ainsi ? Tu aurais pu faire autrement ! » La délicatesse du cœur ne fait pas de différence entre le chef d’Etat et le garçon de course. Elle n’est jamais snob ni se sent supérieure. Elle est capable d’apprendre de toutes les expériences qu’elle vit et de toutes les personnes qu’elle croise.
La délicatesse du cœur fait place aux nouvelles idées ainsi qu’aux nouvelles rencontres, manifeste de la joie plutôt que de la peur. Son regard est toujours neuf et, plutôt que de critiquer, elle apprécie les choses à leur juste valeur.
Pensée du jour : Je veux être de ceux qui ont la grâce de démontrer envers tous, cette délicatesse du cœur !
« Il y a une délicatesse du cœur qui ressemble à l’amour ; elle donne le jour à la plus pure courtoisie qui par la suite se traduit dans nos gestes. » Johann Wolfgang Von Goethe
La délicatesse du cœur ressemble parfois à du détachement. Elle n’intervient pas dans les décisions des autres, ne donne pas de conseils et ne recherche pas l’approbation. Elle joue franc jeu et ne juge pas. Elle n’accepte pas la culpabilité et ne la provoque pas chez les autres en disant : « Qu’est-ce qui t’a pris de te conduire ainsi ? Tu aurais pu faire autrement ! » La délicatesse du cœur ne fait pas de différence entre le chef d’Etat et le garçon de course. Elle n’est jamais snob ni se sent supérieure. Elle est capable d’apprendre de toutes les expériences qu’elle vit et de toutes les personnes qu’elle croise.
La délicatesse du cœur fait place aux nouvelles idées ainsi qu’aux nouvelles rencontres, manifeste de la joie plutôt que de la peur. Son regard est toujours neuf et, plutôt que de critiquer, elle apprécie les choses à leur juste valeur.
Pensée du jour : Je veux être de ceux qui ont la grâce de démontrer envers tous, cette délicatesse du cœur !
Invité- Invité
Re: Petit coin littérature
Petit extrait de " Avec les AA", de Joseph KESSEL:
[url=https://servimg.com/view/19697268/19][/url]
[url=https://servimg.com/view/19697268/23]
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[url=https://servimg.com/view/19697268/19][/url]
[url=https://servimg.com/view/19697268/23]
[/url]
Invité- Invité
Re: Petit coin littérature
Les sentiers de la vie
Un jour que je me baladais tout doucement, j’ai aperçu un sentier, je trouvais qu’il était différent des autres…
Il y avait deux côtés séparés par des fleurs de toute beauté…
Je me suis demandé quel côté emprunter le premier …
Puis je me suis avancé et commencé à marcher du côté gauche …
Après quelques pas, j’ai fait la rencontre du mensonge..
Il m’a tenu les épaules et m’a dit tu as choisi le bon côté…
Ici tu retrouveras tout ce qui te manque pour être heureux…
Je suis reparti le coeur gai. Que pouvais-je espérer de mieux…
En sifflotant j’ai continué à avancer puis j’ai fait une autre rencontre ..
La paresse se tenait là devant moi assis sur le bord du sentier…
Elle m’a dit: « Allons viens te reposer; tu dois être fatigué»,
Je lui ai répondu je ne peux pas, un travail m’attend…
Puis elle m’a répondu mais que fais-tu à travailler,
C’est si plaisant de se reposer …
Je me suis assis tout contre elle.
Elle était si belle que je me suis laissé envouter..
J’y suis resté des heures à respirer cet air tout nouveau pour moi.
L’ombre était arrivé; j’ai du continuer mon chemin…
Puis j’ai rencontré l’alcool; j’avais si soif que je l’ai accompagné,
Ce que j’ai pu aimer sa présence, je me sentais si bien.
Le mensonge avait raison c’était le bonheur pour moi…
Puis la violence est apparue; je ne me retenais plus…
Je ne me reconnaissais plus, j’avais mal dans mon coeur et mon corps.
Le jugement s’en est mêlé; comme il était cruel avec moi…
Je voulais quitter ce sentier; j’étais affolé de ce que j’étais devenu…
Ma vie était devenue un enfer et…
J’étais devenu très méchant avec ceux que j’aimais…
Je regardais de l’autre côté pour voir si je pouvais entrer..
Puis un ange est apparu dans toute sa splendeur; il m’a donné la main,
Viens avec moi, je guiderai tes pas et te conduirai à la sérénité.
Ce sentier était si beau et tout autour de l’ange..
Voltigeait des milliers de coeur…
J’y ai rencontré le pardon, le début de ma guérison.
La douceur m’a pris dans ses bras; j’ai ressenti une telle chaleur,
Mon coeur s’est remis à chanter.
La tendresse et la compréhension m’ont donné la main,
J’ai continué d’avancer; le chemin fut long et difficile..
J’avais tout à apprendre…
Puis l’amour est entré dans mon coeur et mon corps…
Je me sentais m’envoler, tout au lond de la route,
J’ai fait la rencontre de l’entraide et l’amitié,
La colère, l’alcoolisme, la paresse, le jugement et le mensonge,
Se sont doucement envolés…
Je sais que la bataille n’est pas gagnée mais j’ai mis dans mon coeur,
Les deux plus beaux mots du dictionnaire, l’Espoir et l’Amour..
Chaque fois que je trébuche à nouveau, un ami me tend la main..
L’ange de l’Amour et l’Espoir m’a fait comprendre le bon chemin,
Que je devais emprunter pour enfin connaître la paix dans mon coeur.
Si vous voyez une personne trébucher tendez-lui la main…
Souvent elle prend le mauvais côté du sentier,
Mais l’Amour que vous lui donnez l’aide à se remettre du bon côté…
Auteur anonyme
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Re: Petit coin littérature
Très imagé...très juste...touchant car bien représentatif de ma vie chaotique et sans repères valables noyés dans l'alcool par manque de discernement et de courage : Merci jaja
Invité- Invité
Re: Petit coin littérature
d'accord avec Annie, oui Jaja
merci
Jef,
j'avais bien apprécié le bouquib de Kessel, bien descriptif.
Isabelle
merci
Jef,
j'avais bien apprécié le bouquib de Kessel, bien descriptif.
Isabelle
Invité- Invité
Re: Petit coin littérature
Les béatitudes du rire
-----------------------------
Bienheureux ceux qui sont attentifs à l'appel des autres , sans toutefois se croire indispensables... Ils seront semeurs de joie
Bienheureux ceux qui rient d'eux-mêmes, ils n'ont pas fini de s'amuser
Bienheureux ceux qui rient de la bêtise humaine en sachant qu'elle ne les épargnera pas.
Bienheureux ceux qui sont assez intelligents pour ne pas se prendre au sérieux.
Bienheureux ceux qui rient de leurs maladresses, ils s'approchent de la simplicité.
Bienheureux le fou-rire, il est contagieux !
Bienheureux le rire, il est gratuit; offrez-le !
Bienheureux ceux qui rient de voir rire les autres, leur coeur est ouvert à la joie.
Bienheureux les gens qui rient souvent , ce sont souvent des gens sérieux .
(auteur inconnu)
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Bienheureux ceux qui sont attentifs à l'appel des autres , sans toutefois se croire indispensables... Ils seront semeurs de joie
Bienheureux ceux qui rient d'eux-mêmes, ils n'ont pas fini de s'amuser
Bienheureux ceux qui rient de la bêtise humaine en sachant qu'elle ne les épargnera pas.
Bienheureux ceux qui sont assez intelligents pour ne pas se prendre au sérieux.
Bienheureux ceux qui rient de leurs maladresses, ils s'approchent de la simplicité.
Bienheureux le fou-rire, il est contagieux !
Bienheureux le rire, il est gratuit; offrez-le !
Bienheureux ceux qui rient de voir rire les autres, leur coeur est ouvert à la joie.
Bienheureux les gens qui rient souvent , ce sont souvent des gens sérieux .
(auteur inconnu)
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Re: Petit coin littérature
L’impasse du bonheur égoïste
Les recherches en psychologie positive montrent que la bienveillance, que nous devrions placer au cœur du vivre ensemble, est l’état mental le plus fécond, celui qui entraîne dans son sillage la joie, le contentement, l’enthousiasme et la gratitude. Elle célèbre notre humanité commune et notre proximité avec les animaux qui sont nos concitoyens dans ce monde.
Ne commettons donc pas l’erreur de miser sur le bonheur égoïste. Notre entreprise serait vouée à l’échec pour plusieurs raisons. Du point de vue de l’expérience personnelle tout d’abord, l’égoïsme, né du sentiment exacerbé de l’importance de soi, s’avère une perpétuelle source de tourments. Il donne une importance exagérée à nos espoirs et à nos craintes et nourrit les ruminations qui minent notre paix intérieure. Dans la bulle de l’ego, la moindre contrariété prend des proportions démesurées.
La deuxième impasse du bonheur égoïsme procède de ce qu’il est fondamentalement en contradiction avec la réalité. L’égoïste se dit en substance : « A chacun de construire son propre bonheur. Je n’ai rien contre votre bonheur, mais ce n’est pas mon affaire. » Mais, répétons-le, nous ne sommes pas des entités autonomes et notre bonheur ne peut se construire qu’avec le concours des autres. Même si nous avons l’impression d’être le centre du monde, ce monde reste aussi celui des autres.
Le courage de la compassion
Pour autant, l’altruisme authentique n’exige pas que l’on souffre en aidant autrui, et il ne perd pas son authenticité s’il s’accompagne d’une satisfaction profonde. Éprouver de la joie à faire le bien d’autrui, voire en retirer des bienfaits pour soi-même, ne rend pas un acte égoïste. De plus, la satisfaction naît de l’altruisme authentique, et non de l’égoïsme. Herbert Spencer, philosophe et sociologue anglais du XIXe siècle, faisait remarquer : « Les bienfaits personnels que l’on retire de l’accomplissement du bien d’autrui […] ne sont pleinement profitables que si nos actions sont réellement dépourvues d’égoïsme. »
Une saine mise en garde s’impose néanmoins : lorsqu’on exerce la bienveillance envers ceux qui souffrent, qui sont délaissés ou persécutés, comme l’ont fait nombre des personnes citées en exemple par Sébastien Henry, il est essentiel de cultiver le courage qui doit aller de pair avec la compassion, et donc de ne pas sombrer dans la détresse empathique. L’empathie est orientée vers soi, tandis que l’amour altruiste et la compassion sont orientés vers l’autre. L’amour altruiste implique la détermination de faire le bien des autres. La compassion est la forme que prend cet amour quand il est confronté aux souffrances des autres. L’empathie nous alerte sur la nature et l’intensité de leurs souffrances. Elle peut conduire à l’altruisme, mais quand elle est confrontée de manière répétitive aux souffrances d’autrui, elle peut aussi engendrer un sentiment de détresse et d’évitement. Selon les récents travaux de Tania Singer à l’Institut Max Planck de Leipzig, l’amour altruiste est un puissant antidote du burn-out. L’amour et la compassion n’engendrent ni fatigue ni usure, au contraire ils aident à surmonter et à réparer l’épuisement émotionnel du burn-out.
Agir de façon altruiste se travaille
Ce livre a également l’intérêt de montrer concrètement que, même si nous avons, à différents degrés, un potentiel de bonté qui nous pousse à agir de façon altruiste, il nous faut, pour qu’il s’exprime pleinement, le cultiver en entraînant notre esprit. La considération d’autrui est amplifiée par la méditation régulière sur l’amour altruiste. Comme le souligne Sébastien Henry : « Cultiver la fraternité demande une attention, voire une forme de discipline, dans une société où tout va souvent trop vite pour nous préoccuper d’un autre. […] Quel que soit en tout cas le point où nous souhaitons placer notre propre curseur de fraternité, une forme d’entraînement est nécessaire afin que cela ne reste pas juste une belle idée. »
Les recherches scientifiques récentes montrent que l’entraînement de l’esprit induit une véritable restructuration du cerveau, tant sur le plan fonctionnel que sur le plan structurel. Il peut même modifier l’expression de certains gènes. La société et ses institutions influencent et conditionnent les individus, et ceux-ci peuvent à leur tour avoir une action sur la société. Cette interaction se poursuivant au fil des générations, culture et individus se façonnant mutuellement comme deux lames de couteau qui s’aiguisent l’une l’autre.
Les enfants peuvent certes devenir des individus asociaux, des psychopathes ou des tueurs, mais les études scientifiques menées depuis deux décennies sur de très jeunes sujets montrent clairement qu’ils sont spontanément prédisposés à la coopération et à l’altruisme. Ceux qui grandissent dans une culture où prévalent des valeurs altruistes et où ils sont encouragés à coopérer plutôt qu’à rivaliser les uns avec les autres seront différents, pas seulement parce qu’ils se conformeront à de nouvelles normes culturelles et à de nouvelles règles fixées par des institutions, mais parce que leur manière d’être se sera transformée et que leur cerveau aura été façonné différemment.
Quant à la méditation sur la « pleine conscience » que Sébastien Henry présente dans son ouvrage comme un moyen d’entraîner favorablement son esprit, rappelons qu’il y a plus de trente ans, Jon Kabat-Zinn commença par la mettre en œuvre en milieu hospitalier. Il s’agissait alors d’une « pratique de réduction du stress par la pleine conscience » (MBSR). Il intervenait auprès de patients en souffrance et d’un personnel hospitalier vulnérable au burn-out. Cette intervention, parce qu’elle visait à diminuer des souffrances, intégrait naturellement des composantes de soin et de compassion. Correctement enseignés par une personne bienveillante, les stages de réduction du stress par la pleine conscience favorisent ainsi l’ouverture à l’autre et apportent d’immenses bienfaits.
Toutefois, transposé dans le contexte très différent de l’entreprise par exemple, l’exercice de la pleine conscience n’engendre pas automatiquement une bienveillance accrue envers autrui. À l’extrême, on peut imaginer un tueur à gages ou un psychopathe pratiquant la pleine conscience pour mieux tuer ou utiliser les autres. En revanche, il ne peut pas y avoir de tueur à gages ni de psychopathe qui pratiquent la bienveillance. Pour éviter tout malentendu et toute déviation regrettable, il nous paraît donc nécessaire d’intégrer explicitement, dès le départ, la bienveillance dans l’exercice de la pleine conscience.
Les écoles, les entreprises, les hôpitaux, et les services gouvernementaux, en introduisant dans leurs activités l’entraînement à cette « la pleine conscience bienveillante » auraient tout à gagner : de meilleures relations humaines, une confiance accrue, une diminution de burn-out, et par voie de conséquence une plus grande satisfaction de chacun. De multiples études ont montré que les entreprises où il fait bon travailler sont aussi les plus prospères.
En partageant avec nous toutes ses idées pour mieux vivre ensemble, s’engager pour autrui, et en illustrant son propos de nombreuses figures inspirantes, Sébastien Henry nous encourage avec succès à construire un monde meilleur.
Matthieu Ricard
Les recherches en psychologie positive montrent que la bienveillance, que nous devrions placer au cœur du vivre ensemble, est l’état mental le plus fécond, celui qui entraîne dans son sillage la joie, le contentement, l’enthousiasme et la gratitude. Elle célèbre notre humanité commune et notre proximité avec les animaux qui sont nos concitoyens dans ce monde.
Ne commettons donc pas l’erreur de miser sur le bonheur égoïste. Notre entreprise serait vouée à l’échec pour plusieurs raisons. Du point de vue de l’expérience personnelle tout d’abord, l’égoïsme, né du sentiment exacerbé de l’importance de soi, s’avère une perpétuelle source de tourments. Il donne une importance exagérée à nos espoirs et à nos craintes et nourrit les ruminations qui minent notre paix intérieure. Dans la bulle de l’ego, la moindre contrariété prend des proportions démesurées.
La deuxième impasse du bonheur égoïsme procède de ce qu’il est fondamentalement en contradiction avec la réalité. L’égoïste se dit en substance : « A chacun de construire son propre bonheur. Je n’ai rien contre votre bonheur, mais ce n’est pas mon affaire. » Mais, répétons-le, nous ne sommes pas des entités autonomes et notre bonheur ne peut se construire qu’avec le concours des autres. Même si nous avons l’impression d’être le centre du monde, ce monde reste aussi celui des autres.
Le courage de la compassion
Pour autant, l’altruisme authentique n’exige pas que l’on souffre en aidant autrui, et il ne perd pas son authenticité s’il s’accompagne d’une satisfaction profonde. Éprouver de la joie à faire le bien d’autrui, voire en retirer des bienfaits pour soi-même, ne rend pas un acte égoïste. De plus, la satisfaction naît de l’altruisme authentique, et non de l’égoïsme. Herbert Spencer, philosophe et sociologue anglais du XIXe siècle, faisait remarquer : « Les bienfaits personnels que l’on retire de l’accomplissement du bien d’autrui […] ne sont pleinement profitables que si nos actions sont réellement dépourvues d’égoïsme. »
Une saine mise en garde s’impose néanmoins : lorsqu’on exerce la bienveillance envers ceux qui souffrent, qui sont délaissés ou persécutés, comme l’ont fait nombre des personnes citées en exemple par Sébastien Henry, il est essentiel de cultiver le courage qui doit aller de pair avec la compassion, et donc de ne pas sombrer dans la détresse empathique. L’empathie est orientée vers soi, tandis que l’amour altruiste et la compassion sont orientés vers l’autre. L’amour altruiste implique la détermination de faire le bien des autres. La compassion est la forme que prend cet amour quand il est confronté aux souffrances des autres. L’empathie nous alerte sur la nature et l’intensité de leurs souffrances. Elle peut conduire à l’altruisme, mais quand elle est confrontée de manière répétitive aux souffrances d’autrui, elle peut aussi engendrer un sentiment de détresse et d’évitement. Selon les récents travaux de Tania Singer à l’Institut Max Planck de Leipzig, l’amour altruiste est un puissant antidote du burn-out. L’amour et la compassion n’engendrent ni fatigue ni usure, au contraire ils aident à surmonter et à réparer l’épuisement émotionnel du burn-out.
Agir de façon altruiste se travaille
Ce livre a également l’intérêt de montrer concrètement que, même si nous avons, à différents degrés, un potentiel de bonté qui nous pousse à agir de façon altruiste, il nous faut, pour qu’il s’exprime pleinement, le cultiver en entraînant notre esprit. La considération d’autrui est amplifiée par la méditation régulière sur l’amour altruiste. Comme le souligne Sébastien Henry : « Cultiver la fraternité demande une attention, voire une forme de discipline, dans une société où tout va souvent trop vite pour nous préoccuper d’un autre. […] Quel que soit en tout cas le point où nous souhaitons placer notre propre curseur de fraternité, une forme d’entraînement est nécessaire afin que cela ne reste pas juste une belle idée. »
Les recherches scientifiques récentes montrent que l’entraînement de l’esprit induit une véritable restructuration du cerveau, tant sur le plan fonctionnel que sur le plan structurel. Il peut même modifier l’expression de certains gènes. La société et ses institutions influencent et conditionnent les individus, et ceux-ci peuvent à leur tour avoir une action sur la société. Cette interaction se poursuivant au fil des générations, culture et individus se façonnant mutuellement comme deux lames de couteau qui s’aiguisent l’une l’autre.
Les enfants peuvent certes devenir des individus asociaux, des psychopathes ou des tueurs, mais les études scientifiques menées depuis deux décennies sur de très jeunes sujets montrent clairement qu’ils sont spontanément prédisposés à la coopération et à l’altruisme. Ceux qui grandissent dans une culture où prévalent des valeurs altruistes et où ils sont encouragés à coopérer plutôt qu’à rivaliser les uns avec les autres seront différents, pas seulement parce qu’ils se conformeront à de nouvelles normes culturelles et à de nouvelles règles fixées par des institutions, mais parce que leur manière d’être se sera transformée et que leur cerveau aura été façonné différemment.
Quant à la méditation sur la « pleine conscience » que Sébastien Henry présente dans son ouvrage comme un moyen d’entraîner favorablement son esprit, rappelons qu’il y a plus de trente ans, Jon Kabat-Zinn commença par la mettre en œuvre en milieu hospitalier. Il s’agissait alors d’une « pratique de réduction du stress par la pleine conscience » (MBSR). Il intervenait auprès de patients en souffrance et d’un personnel hospitalier vulnérable au burn-out. Cette intervention, parce qu’elle visait à diminuer des souffrances, intégrait naturellement des composantes de soin et de compassion. Correctement enseignés par une personne bienveillante, les stages de réduction du stress par la pleine conscience favorisent ainsi l’ouverture à l’autre et apportent d’immenses bienfaits.
Toutefois, transposé dans le contexte très différent de l’entreprise par exemple, l’exercice de la pleine conscience n’engendre pas automatiquement une bienveillance accrue envers autrui. À l’extrême, on peut imaginer un tueur à gages ou un psychopathe pratiquant la pleine conscience pour mieux tuer ou utiliser les autres. En revanche, il ne peut pas y avoir de tueur à gages ni de psychopathe qui pratiquent la bienveillance. Pour éviter tout malentendu et toute déviation regrettable, il nous paraît donc nécessaire d’intégrer explicitement, dès le départ, la bienveillance dans l’exercice de la pleine conscience.
Les écoles, les entreprises, les hôpitaux, et les services gouvernementaux, en introduisant dans leurs activités l’entraînement à cette « la pleine conscience bienveillante » auraient tout à gagner : de meilleures relations humaines, une confiance accrue, une diminution de burn-out, et par voie de conséquence une plus grande satisfaction de chacun. De multiples études ont montré que les entreprises où il fait bon travailler sont aussi les plus prospères.
En partageant avec nous toutes ses idées pour mieux vivre ensemble, s’engager pour autrui, et en illustrant son propos de nombreuses figures inspirantes, Sébastien Henry nous encourage avec succès à construire un monde meilleur.
Matthieu Ricard
jaja- Nombre de messages : 32559
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Votre signature : faut que ça aille...sans alcool Invité
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: Petit coin littérature
Merci Jaja , que du bonheur ces littératures
Marine- Nombre de messages : 7495
Age : 63
Localisation : Durbuy
Votre signature : Merci à toutes et tous, vous êtes formidables
Date d'inscription : 02/07/2014
Re: Petit coin littérature
Merci Jaja et ceux qui posent parfois de ces textes qui peuvent enrichir mais qu'on ne trouve pas nécessairement au bon moment .
ici , je peux les retrouver facilement...quand le fil n'est pas redescendu aux oubliettes!!!
ici , je peux les retrouver facilement...quand le fil n'est pas redescendu aux oubliettes!!!
Invité- Invité
Re: Petit coin littérature
Un petit extrait d'une réunion parmi tant d'autres , dans le journal "Télégramme" de Bretagne
Chaque lundi, ils se retrouvent à la Maison des associations. « Ils » ce sont d'anciens buveurs qui témoignent de la possibilité de guérir d'une maladie particulièrement addictive.
Ils ont en commun le fait d'avoir sombré un jour dans la dépendance à l'alcool. Mais de s'en être sortis. Certes, ce ne fut pas toujours un « long fleuve tranquille », cette lente remontée vers la libération. Aujourd'hui, ils ressentent le besoin de parler de leur ancienne addiction, et cette prise de parole, entre personnes qui ont le même vécu et ont connu les mêmes affres, est rédemptrice.
La volonté de ne jamais retomber
Chaque séance, tenue tous les lundis (même fériés), dans la salle du Pignon au rez-de-chaussée de la Maison des associations, mise à disposition par la municipalité, en face de La Poste, commence par une sorte de rituel qui permet d'ancrer cette volonté de ne jamais retomber. Une parole partagée qui constitue une sorte de catharsis. Chaque rencontre est centrée autour d'un thème prédéfini, et modérée par un des membres.
Parole salvatrice
Ce soir-là, le thème choisi, « Être bien dans sa peau », est modéré par le président, Pierrot, qui a arrêté à 59 ans. Il en a 80 aujourd'hui. « J'étais pourtant persuadé que je ne m'en sortirai pas », reconnaît-il. Ce qui l'a sauvé, c'est de trouver des personnes bienveillantes et d'en parler. Cette parole salvatrice, tous la mettent en avant. Une sorte de maïeutique comme l'a défini le philosophe Socrate. « On m'a tendu la main, s'émeut
encore Paul. Je n'étais pas convaincu au début. Je ne serai pas là ce soir si je n'avais pas été soutenu par les autres ». « J'étais malade de mes émotions, se souvient Anne-Marie, qui a vécu des situations compliquées. J'étais comme un zombie. Ici, on m'a tendu une boîte à outils ». Aujourd'hui, elle apparaît très épanouie.
« Plus peur de mes peurs ! »
« J'ai pris conscience assez tôt de ma dépendance, note Antoine, qui se décrit lui-même comme un phobique social. Et je n'ai jamais été dans le déni. Je redécouvre de petits bonheurs au quotidien et la vraie vie que je ne voyais plus. Je n'ai plus peur de mes peurs ! ». Jacques dit à peu près la même chose ; il appelle sa démarche le « syndrome du photographe » : « Je photographie toutes les belles choses qui m'entourent, grandes ou petites ». La sobriété lui a apporté la sérénité. C'est de voir un ami atteint d'une cirrhose qui a poussé Max à arrêter. « Je prenais jusqu'à deux ou trois cuites par jour. Je me suis laissé porter par le groupe. Et je suis remonté !
Trouvé sur le blog de Kreizker
Chaque lundi, ils se retrouvent à la Maison des associations. « Ils » ce sont d'anciens buveurs qui témoignent de la possibilité de guérir d'une maladie particulièrement addictive.
Ils ont en commun le fait d'avoir sombré un jour dans la dépendance à l'alcool. Mais de s'en être sortis. Certes, ce ne fut pas toujours un « long fleuve tranquille », cette lente remontée vers la libération. Aujourd'hui, ils ressentent le besoin de parler de leur ancienne addiction, et cette prise de parole, entre personnes qui ont le même vécu et ont connu les mêmes affres, est rédemptrice.
La volonté de ne jamais retomber
Chaque séance, tenue tous les lundis (même fériés), dans la salle du Pignon au rez-de-chaussée de la Maison des associations, mise à disposition par la municipalité, en face de La Poste, commence par une sorte de rituel qui permet d'ancrer cette volonté de ne jamais retomber. Une parole partagée qui constitue une sorte de catharsis. Chaque rencontre est centrée autour d'un thème prédéfini, et modérée par un des membres.
Parole salvatrice
Ce soir-là, le thème choisi, « Être bien dans sa peau », est modéré par le président, Pierrot, qui a arrêté à 59 ans. Il en a 80 aujourd'hui. « J'étais pourtant persuadé que je ne m'en sortirai pas », reconnaît-il. Ce qui l'a sauvé, c'est de trouver des personnes bienveillantes et d'en parler. Cette parole salvatrice, tous la mettent en avant. Une sorte de maïeutique comme l'a défini le philosophe Socrate. « On m'a tendu la main, s'émeut
encore Paul. Je n'étais pas convaincu au début. Je ne serai pas là ce soir si je n'avais pas été soutenu par les autres ». « J'étais malade de mes émotions, se souvient Anne-Marie, qui a vécu des situations compliquées. J'étais comme un zombie. Ici, on m'a tendu une boîte à outils ». Aujourd'hui, elle apparaît très épanouie.
« Plus peur de mes peurs ! »
« J'ai pris conscience assez tôt de ma dépendance, note Antoine, qui se décrit lui-même comme un phobique social. Et je n'ai jamais été dans le déni. Je redécouvre de petits bonheurs au quotidien et la vraie vie que je ne voyais plus. Je n'ai plus peur de mes peurs ! ». Jacques dit à peu près la même chose ; il appelle sa démarche le « syndrome du photographe » : « Je photographie toutes les belles choses qui m'entourent, grandes ou petites ». La sobriété lui a apporté la sérénité. C'est de voir un ami atteint d'une cirrhose qui a poussé Max à arrêter. « Je prenais jusqu'à deux ou trois cuites par jour. Je me suis laissé porter par le groupe. Et je suis remonté !
Trouvé sur le blog de Kreizker
jaja- Nombre de messages : 32559
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Re: Petit coin littérature
On se persuade souvent soi-même que la vie sera meilleure après s’être marié, après avoir eu un enfant, et ensuite, après en avoir eu un autre…
Plus tard, on se sent frustré, parce que nos enfants ne sont pas encore assez grands et on pense que l’on sera mieux quand ils le seront.
On est alors convaincu que l’on sera plus heureux quand ils auront passé cette étape.
On se dit que notre vie sera complète quand les choses iront mieux pour notre conjoint, quand on possédera une plus belle voiture ou une plus grande maison,quand on pourra aller en
vacances, quand on sera à la retraite…
vacances, quand on sera à la retraite…
La vérité est qu’il n’y a pas de meilleur moment pour être heureux que le moment présent.
Si ce n’est pas maintenant, quand serait-ce?
La vie sera toujours pleine de défis à atteindre et de projets à terminer.
Il est préférable de l’admettre et de décider d’être heureux maintenant qu’il est encore temps.
Pendant longtemps, j’ai pensé que ma vie allait enfin commencer, ‘ La Vraie Vie! ‘Mais il y avait toujours un obstacle sur le chemin, un problème qu’il fallait résoudre en premier, un thème non
terminé, un temps à passer, une dette à payer.
terminé, un temps à passer, une dette à payer.
Et alors la vie allait commencer ! ! ! !
Jusqu’à ce que je me rende compte que ces obstacles étaient justement ma vie.
Cette perspective m’a aidé à comprendre qu’il n’y a pas un chemin qui mène au bonheur.
Le bonheur est le chemin.
Ainsi passe chaque moment que nous avons et plus encore : quand on partage ce moment avec quelqu’un de spécial, suffisamment spécial pour partager notre temps et, que l’on se rappelle que
le temps n’attend pas.
le temps n’attend pas.
Alors, il faut arrêter d’attendre de terminer ses études, d’augmenter son salaire, de se marier, d’avoir des enfants, que ses enfants partent de la maison ou, simplement,le vendredi soir, le
dimanche matin, le printemps, l’été, l’automne ou l’hiver, pour décider qu’il n’y a pas de meilleur moment que maintenant pour être heureux.
dimanche matin, le printemps, l’été, l’automne ou l’hiver, pour décider qu’il n’y a pas de meilleur moment que maintenant pour être heureux.
LE BONHEUR EST UNE TRAJECTOIRE ET NON PAS UNE DESTINATION !
Il n’en faut pas beaucoup pour être heureux.
Il suffit juste d’apprécier chaque petit moment et de le sacrer comme l’un des meilleurs moments de sa vie.
Auteur inconnu
jaja- Nombre de messages : 32559
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Re: Petit coin littérature
Je profite de ce petit topic crée par jaja pour vous faire part de mon achat de ce jour,
Un livre de poche intitulé "le dernier pour la route" => Chronique d'un divorcé avec l'alcool.
Je vous ferai part de mes commentaires.
Et, je suis preneuse si vous avez des ouvrages à proposer,Je compte m'y mettre dès ce jour, je meurs de soif de lire des ouvrages sur l'alcool depuis que je suis libérée d'être AA
Un livre de poche intitulé "le dernier pour la route" => Chronique d'un divorcé avec l'alcool.
Je vous ferai part de mes commentaires.
Et, je suis preneuse si vous avez des ouvrages à proposer,Je compte m'y mettre dès ce jour, je meurs de soif de lire des ouvrages sur l'alcool depuis que je suis libérée d'être AA
Invité- Invité
Re: Petit coin littérature
Prépare ton bloc ,notes, Ange...tu en auras des propositions ...de lectures , de films...Tu demanderas grâce!!!
Invité- Invité
Re: Petit coin littérature
Oui, Ange, à défaut de t'offrir de la littérature A.A. vu que tu n'as pas encore eu l'occasion de faire une réunion je crois, je t'invite à lire le "Vivre sans alcool" :
http://www.ama.lu/docs/AA_Vivre_sobre.pdf
mais peut-être te l'ai-je déjà envoyé ce lien ?
Il y a aussi ce que certains appellent la bible des A.A. ou le Big Book ou le Gros Livre :
https://www.aa.org/pages/en_US/alcoholics-anonymous
C'est un livre exceptionnel, tu peux le lire, le relire et le relire encore .
Un film que je te suggère et qui reflète bien ce à quoi tu as probablement évité en stoppant l'alcool , c'est
"Un singe sur le dos"
Pour la suite , sois patiente , c'est déjà pas mal .
http://www.ama.lu/docs/AA_Vivre_sobre.pdf
mais peut-être te l'ai-je déjà envoyé ce lien ?
Il y a aussi ce que certains appellent la bible des A.A. ou le Big Book ou le Gros Livre :
https://www.aa.org/pages/en_US/alcoholics-anonymous
C'est un livre exceptionnel, tu peux le lire, le relire et le relire encore .
Un film que je te suggère et qui reflète bien ce à quoi tu as probablement évité en stoppant l'alcool , c'est
"Un singe sur le dos"
Pour la suite , sois patiente , c'est déjà pas mal .
jaja- Nombre de messages : 32559
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Re: Petit coin littérature
Oh beaucoup
"Vivre sobre" je l'avais mais le Grand Livre je cherchais
Je vais dévorer ça dès que lecture du miens sera fait.
Je suis contente contente
PS : Cela ne fait que deux jours que je suis parmi vous, mais qu'est ce que je suis heureuse et épanouie. Je ressens un bien être total que je ne connaissais pas jusqu'ici...
Il suffisait pourtant pas de grand chose à ma guérison. Que votre route rencontre la mienne. Que j'accepte d'être AA. Que je comprenne que lui et moi c'était un divorce pour la vie et que je lui laissais la totalité des biens sans me battre
"Vivre sobre" je l'avais mais le Grand Livre je cherchais
Je vais dévorer ça dès que lecture du miens sera fait.
Je suis contente contente
PS : Cela ne fait que deux jours que je suis parmi vous, mais qu'est ce que je suis heureuse et épanouie. Je ressens un bien être total que je ne connaissais pas jusqu'ici...
Il suffisait pourtant pas de grand chose à ma guérison. Que votre route rencontre la mienne. Que j'accepte d'être AA. Que je comprenne que lui et moi c'était un divorce pour la vie et que je lui laissais la totalité des biens sans me battre
Invité- Invité
Re: Petit coin littérature
Conserve bien ton enthousiasme Ange, cela fait chaud au coeur .
jaja- Nombre de messages : 32559
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Re: Petit coin littérature
Bonjour les AAmis,
Comment allez vous ?
Moi je viens de verser quelques larmes sur un autre topic, donc :
1 ça fait du bien : pleurer c'est humain et preuve qu'on est toujours en Vie
2 Un bon café ça fait du bien aussi et me voilà en forme
3 Parlons du livre
Si je donnais le résumé en un mot GENIAL, A LIRE et à RELIRE car je compte surligner plusieurs beaux passages, et des passages à relire qui me serons utiles dans le futur (j'aime préparer des beaux passages et les écrire dans ma propre bible que je viens de me créer, qui me sera très utile dans les mois à venir)
J'ai déjà lu 1/3 de ce livre
Ressentis : Je me découvre dans ce monsieur - c'est le livre d'un monsieur qui a rejoints les AA par hasard en cure (comme ça déclic dans ma tête les AA sont peut être une bénédiction dans le sens ou ça arrive dans ma vie là ou je m'y attends pas, je découvre ce que je connais sans connaître, je m'avoue vaincue et AA (c'est si simple et si dure de dire OUi je suis alcoolique dépendante. deux mots juste, pas dur dans le sens par fierté mais dur parce que moi je bois pas en temps normal, j'ai pas d'alcool chez moi pas parce que j'y résiste mais parce que j'en ai pas envie, je me sentais pas AA dans le sens ou je peux m'en passer, dans le sens ou la bouteille fait pas partie de mon quotidien de vie !!!! et là j'achète un livre par pur hasard ou je me retrouve encore (dans les symptômes, dans le vécu, dans la découverte AA) . Enfin moi je perçois ça ainsi
JE SUIS AA . je réponds OUI à presque toutes les questions des questionnaires AA ou comme ce monsieur je pulvérise le récord de OUI car pas je suis alcoolique dans le sens ou je vis au bar, mais dans le sens ou quand il est là c'est H24 ! dans le sens ou je fais le fais parce que J'AIME CA
c'est ce que je fais que de dire aux médecins, c'est des leurres de dire "c'est de la déprime, c'est de la faute du travail, c'est de la faute des amours !!!!" j'ai dis ça depuis nombreuses années et à vrai dire ça m'arrange bien, FOUTAISE ! J'AIME CA COMME ON J AIME LE CHOCOLAT!
OUi le docteur dit que c'est pas pareil , mais dans ma tête il m'enlevera que c'est identique. J'en prends pas puis j'en prends à ne plus finir
Bref je m'égards de ce livre, à ma vie excusez moi
Je vous donnerai quelques passages que je vais garder si le cœur vous en dit
C'est important de savoir que nous ne sommes pas seul
D'après ma lecture, il pense comme vous
Il était temps que je baisse les armes, je m'épuise à le combattre et je trouve plus d'énergie pour moi même à présent
Comment allez vous ?
Moi je viens de verser quelques larmes sur un autre topic, donc :
1 ça fait du bien : pleurer c'est humain et preuve qu'on est toujours en Vie
2 Un bon café ça fait du bien aussi et me voilà en forme
3 Parlons du livre
Si je donnais le résumé en un mot GENIAL, A LIRE et à RELIRE car je compte surligner plusieurs beaux passages, et des passages à relire qui me serons utiles dans le futur (j'aime préparer des beaux passages et les écrire dans ma propre bible que je viens de me créer, qui me sera très utile dans les mois à venir)
J'ai déjà lu 1/3 de ce livre
Ressentis : Je me découvre dans ce monsieur - c'est le livre d'un monsieur qui a rejoints les AA par hasard en cure (comme ça déclic dans ma tête les AA sont peut être une bénédiction dans le sens ou ça arrive dans ma vie là ou je m'y attends pas, je découvre ce que je connais sans connaître, je m'avoue vaincue et AA (c'est si simple et si dure de dire OUi je suis alcoolique dépendante. deux mots juste, pas dur dans le sens par fierté mais dur parce que moi je bois pas en temps normal, j'ai pas d'alcool chez moi pas parce que j'y résiste mais parce que j'en ai pas envie, je me sentais pas AA dans le sens ou je peux m'en passer, dans le sens ou la bouteille fait pas partie de mon quotidien de vie !!!! et là j'achète un livre par pur hasard ou je me retrouve encore (dans les symptômes, dans le vécu, dans la découverte AA) . Enfin moi je perçois ça ainsi
JE SUIS AA . je réponds OUI à presque toutes les questions des questionnaires AA ou comme ce monsieur je pulvérise le récord de OUI car pas je suis alcoolique dans le sens ou je vis au bar, mais dans le sens ou quand il est là c'est H24 ! dans le sens ou je fais le fais parce que J'AIME CA
c'est ce que je fais que de dire aux médecins, c'est des leurres de dire "c'est de la déprime, c'est de la faute du travail, c'est de la faute des amours !!!!" j'ai dis ça depuis nombreuses années et à vrai dire ça m'arrange bien, FOUTAISE ! J'AIME CA COMME ON J AIME LE CHOCOLAT!
OUi le docteur dit que c'est pas pareil , mais dans ma tête il m'enlevera que c'est identique. J'en prends pas puis j'en prends à ne plus finir
Bref je m'égards de ce livre, à ma vie excusez moi
Je vous donnerai quelques passages que je vais garder si le cœur vous en dit
C'est important de savoir que nous ne sommes pas seul
D'après ma lecture, il pense comme vous
Il était temps que je baisse les armes, je m'épuise à le combattre et je trouve plus d'énergie pour moi même à présent
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Re: Petit coin littérature
Le mythe de Prométhée et Epiméthée
Prométhée et Epiméthée sont tout deux des Titans, fils de Japet et de Clymène. Ils sont aussi les frères d’Atlas (celui qui sera puni par Zeus et devra porter éternellement la voute céleste sur ses épaules) et Ménoïstos qui sera foudroyé à cause de sa trop grande arrogance. Quoiqu’il en soit Prométhée et Epiméthée sont deux frères totalement antagoniques. Etymologiquement Prométhée signifie « celui qui pense en avance » (pro) et Epiméthée « celui qui pense après » (épi). Bref en d’autres mots Prométhée est un être doué d’intelligence et de ruse tandis que son frère peut être qualifié comme le dernier des imbéciles. Or ces deux frères ont été d’une aide précieuse au côté de Zeus lors de son combat contre les titans. Ainsi pour les remercier il leur confie une mission hautement importante : celle de la création des êtres vivants, des mortels. Ainsi Prométhée se voit confier la construction de l’homme et Epiméthée celle des animaux. Seulement comme nous l’avons vu, ce dernier est légèrement écervelé et donne aux animaux tout les attributs nécessaires et vitaux. Il leur fait don de la force, de la rapidité, de poils, d’écailles, d’ailes, de griffes, d’instinct etc. Ainsi les animaux ont tout pour être autonomes : ils peuvent combattre le froid, le chaud, voler, courir, affronter les prédateurs, se nourrir d’herbes ou de viandes. Epiméthée venait déjà de créer une sacrée bourde, il avait tout légué aux animaux en ne laissant plus rien à l’homme qui est nu et dépourvu d’attributs. Alors Prométhée conçu un homme capable de tenir sur ses deux jambes, un corps robuste et solide. Mais ces traits n’étaient pas suffisants pour assurer la survie des hommes. Alors Prométhée commit la plus grave erreur qui sera fatale pour l’humanité toute entière. Il décide de voler le feu et les arts aux Dieux pour les donner aux hommes. Zeus en découvrant le délit, entra dans une rage folle et enchaîna Prométhée éternellement à un rocher où chaque jour, l'Aigle du Caucase lui dévore le foie.
Prométhée et Epiméthée sont tout deux des Titans, fils de Japet et de Clymène. Ils sont aussi les frères d’Atlas (celui qui sera puni par Zeus et devra porter éternellement la voute céleste sur ses épaules) et Ménoïstos qui sera foudroyé à cause de sa trop grande arrogance. Quoiqu’il en soit Prométhée et Epiméthée sont deux frères totalement antagoniques. Etymologiquement Prométhée signifie « celui qui pense en avance » (pro) et Epiméthée « celui qui pense après » (épi). Bref en d’autres mots Prométhée est un être doué d’intelligence et de ruse tandis que son frère peut être qualifié comme le dernier des imbéciles. Or ces deux frères ont été d’une aide précieuse au côté de Zeus lors de son combat contre les titans. Ainsi pour les remercier il leur confie une mission hautement importante : celle de la création des êtres vivants, des mortels. Ainsi Prométhée se voit confier la construction de l’homme et Epiméthée celle des animaux. Seulement comme nous l’avons vu, ce dernier est légèrement écervelé et donne aux animaux tout les attributs nécessaires et vitaux. Il leur fait don de la force, de la rapidité, de poils, d’écailles, d’ailes, de griffes, d’instinct etc. Ainsi les animaux ont tout pour être autonomes : ils peuvent combattre le froid, le chaud, voler, courir, affronter les prédateurs, se nourrir d’herbes ou de viandes. Epiméthée venait déjà de créer une sacrée bourde, il avait tout légué aux animaux en ne laissant plus rien à l’homme qui est nu et dépourvu d’attributs. Alors Prométhée conçu un homme capable de tenir sur ses deux jambes, un corps robuste et solide. Mais ces traits n’étaient pas suffisants pour assurer la survie des hommes. Alors Prométhée commit la plus grave erreur qui sera fatale pour l’humanité toute entière. Il décide de voler le feu et les arts aux Dieux pour les donner aux hommes. Zeus en découvrant le délit, entra dans une rage folle et enchaîna Prométhée éternellement à un rocher où chaque jour, l'Aigle du Caucase lui dévore le foie.
Lucia- Nombre de messages : 3262
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Re: Petit coin littérature
merci Lucia ... instructif !
Mapie- Nombre de messages : 5668
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Votre signature : Parle comme s'il n'y avait pas de lendemain pour rattraper ce que tu as dit la veille ....
Date d'inscription : 14/04/2016
En finir avec l'alcool
"Avec l'alcool je deviens dépendant, du même type de dépendance affective dont j'aurais voulu faire l'objet et que, d'après moi, mon père ou ma mère ne m'a jamais témoigné. Je veux tellement être aimé sans condition.Je peux vouloir fusionner avec ma mère qui me manque, ou au contraire vouloir m'en débarrasser car je n'ai pas été capable de recevoir son amour, et je lui résiste.Je prends conscience aussi que, lorsque je bois, je peux dire des choses qui sont en temps normal impossibles à dire. L'alcool devient alors une façon de faire "parler mon inconscient". J' exprime dans ces moments de crise ce que je ne peux pas dire ou faire en étant sobre.
J'accepte à partir de maintenant de regarder ma vie en face, de cesser de me détruire et je me responsabilise.Il est temps de mettre l'attention sur mes belles qualités physiques et spirituelles, même si le passé a été douloureux pour moi, et que d'une certaine façon, ma bouteille a souvent été ma meilleure amie. A partir de maintenant, j'accepte de régler ma vie, de commencer à aimer mes qualités et ce que je suis. Je suis maintenant sur la voie de la réussite. J'accepte ma différence et je l'assume pleinement. Je laisse exprimer mes qualités uniques, sachant que je n'ai plus à satisfaire les attentes de la société. En laissant grandir ma plénitude intérieure, en buvant l'amour que les gens des AA me donnent, je n'aurais plus besoin de me "remplir" de façon exagérée avec de la boisson."
ALCOOL=0
CQFD
J'accepte à partir de maintenant de regarder ma vie en face, de cesser de me détruire et je me responsabilise.Il est temps de mettre l'attention sur mes belles qualités physiques et spirituelles, même si le passé a été douloureux pour moi, et que d'une certaine façon, ma bouteille a souvent été ma meilleure amie. A partir de maintenant, j'accepte de régler ma vie, de commencer à aimer mes qualités et ce que je suis. Je suis maintenant sur la voie de la réussite. J'accepte ma différence et je l'assume pleinement. Je laisse exprimer mes qualités uniques, sachant que je n'ai plus à satisfaire les attentes de la société. En laissant grandir ma plénitude intérieure, en buvant l'amour que les gens des AA me donnent, je n'aurais plus besoin de me "remplir" de façon exagérée avec de la boisson."
ALCOOL=0
CQFD
Invité- Invité
Re: Petit coin littérature
Tous vos textes sont plein de sens et de bonnes paroles / bonnes pratiques.
Merci de nous les partager. C’est de l'énergie en plus, des outils pour avancer et être heureux.
Pour ma part je découvre un livre : Le pouvoir du moment présent de Eckhart Tolle. Je suis métamorphosée. Un virage dans ma vie.
Je vais essayer de vous mettre des extraits mais c'est un livre à lire en entier pour bien le comprendre. Il nous donne tout simplement les clés pour être heureux sans lutter.
J'ai trouvé une paix intérieure, j'ai découvert qui je suis.
Lisez-le et vous verrez.
Bises à tous !
Merci de nous les partager. C’est de l'énergie en plus, des outils pour avancer et être heureux.
Pour ma part je découvre un livre : Le pouvoir du moment présent de Eckhart Tolle. Je suis métamorphosée. Un virage dans ma vie.
Je vais essayer de vous mettre des extraits mais c'est un livre à lire en entier pour bien le comprendre. Il nous donne tout simplement les clés pour être heureux sans lutter.
J'ai trouvé une paix intérieure, j'ai découvert qui je suis.
Lisez-le et vous verrez.
Bises à tous !
Invité- Invité
Re: Petit coin littérature
Selon une légende du 19e siècle la Vérité et le Mensonge se sont rencontrés un jour. Le Mensonge dit à la Vérité :
" Il fait très beau aujourd'hui"
La Vérité regarde autour d'elle et lève les yeux au ciel, le jour était vraiment beau. Ils passent beaucoup de temps ensemble jusqu'au moment d'arriver devant un puits. Le Mensonge dit à la Vérité :
"L'eau est très agréable, prenons un bain ensemble !"
La Vérité encore une fois méfiante touche l'eau, elle était vraiment agréable. Ils se déshabillent et se mettent à se baigner.
D'un coup, le Mensonge sort de l'eau, met les habits de la Vérité et s'enfuit. La Vérité furieuse sort du puits et court partout afin de trouver le Mensonge et de récupérer ses habits. Le Monde en voyant la Vérité toute nue tourne le regard avec mépris et rage.
La pauvre Vérité retourne au puits et y disparait à jamais en cachant sa honte.
Depuis, le Mensonge voyage partout dans le monde habillé comme la Vérité, en satisfaisant les besoins de la société, et le Monde ne veut dans aucun cas voir la Vérité nue.
je viens de découvrir ... et j'aime bien bisous
" Il fait très beau aujourd'hui"
La Vérité regarde autour d'elle et lève les yeux au ciel, le jour était vraiment beau. Ils passent beaucoup de temps ensemble jusqu'au moment d'arriver devant un puits. Le Mensonge dit à la Vérité :
"L'eau est très agréable, prenons un bain ensemble !"
La Vérité encore une fois méfiante touche l'eau, elle était vraiment agréable. Ils se déshabillent et se mettent à se baigner.
D'un coup, le Mensonge sort de l'eau, met les habits de la Vérité et s'enfuit. La Vérité furieuse sort du puits et court partout afin de trouver le Mensonge et de récupérer ses habits. Le Monde en voyant la Vérité toute nue tourne le regard avec mépris et rage.
La pauvre Vérité retourne au puits et y disparait à jamais en cachant sa honte.
Depuis, le Mensonge voyage partout dans le monde habillé comme la Vérité, en satisfaisant les besoins de la société, et le Monde ne veut dans aucun cas voir la Vérité nue.
je viens de découvrir ... et j'aime bien bisous
Mapie- Nombre de messages : 5668
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Votre signature : Parle comme s'il n'y avait pas de lendemain pour rattraper ce que tu as dit la veille ....
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Re: Petit coin littérature
"Ne suppose pas , si quelque chose t'es difficile , que cette chose soit impossible à l'homme ,mais, si une chose est possible et naturelle à l'homme , pense qu'elle est aussi à ta portée ."
MARC AURELE .
Pensée pour moi- même suivies du Manuel d'Epictète .
MARC AURELE .
Pensée pour moi- même suivies du Manuel d'Epictète .
jacqueline36- Nombre de messages : 3836
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