Petit coin littérature

Oui je l'aime bien aussi ce témoignage. Très bien raconté. Merci Jaja

Très intéressant Jaja, merci

Merci jaja pour ce texte.

Oui le gros livre a été pour moi une belle leçon de vie!!!! en plus de m'avoir fait poser mon verre.

Tout comme vous, Martine et Christelle, je considère le Gros Livre comme étant une leçon de vie, que l'on soit croyant ou pas . Il m'a aidé à changer et à retrouver l'estime de moi-même que j'avais perdue dans l'alcool; mais bien loin d'être parfait suis-je encore .
Ce Gros Livre ne m'a jamais rien apporté de mauvais, bien au contraire et lorsque je le feuillette encore de temps en temps , je tombe sur de nombreux extraits qui ont été soulignés au fluo. J'ai beaucoup apprécié l'avant-propos de ce livre .

jaja a écrit:Le moment présent…

Dans ce tourbillon️ incessant de la vie, il est facile de se perdre dans les regrets du passé ou les inquiétudes de l'avenir. Mais aujourd'hui, je choisis de me laisser bercer par la beauté du moment présent.

Le moment présent peut être particulièrement bénéfique après avoir vécu un événement difficile, une maladie ou une mauvaise période. Voici quelques avantages :

Réduction de l'anxiété :
Le moment présent permet de se recentrer sur l'instant présent, en mettant de côté les souvenirs douloureux du passé ou les inquiétudes concernant l'avenir. Cela peut aider à réduire l'anxiété et à apaiser l'esprit.

Renforcement de la résilience :
En se concentrant sur le moment présent, on développe une capacité à faire face aux défis et aux difficultés de manière plus efficace. Cela renforce la résilience et permet de mieux faire face aux conséquences du traumatisme.

Amélioration de la conscience de soi :
En étant présent dans l'instant, on développe une meilleure conscience de soi. On apprend à reconnaître ses émotions, ses besoins et ses limites, ce qui favorise la guérison et la reconstruction après un traumatisme.

Cultivation de la gratitude :
Le moment présent permet de se connecter avec les petites choses de la vie et de cultiver la gratitude. Cela peut aider à changer la perspective sur le traumatisme et à trouver des aspects positifs dans sa vie malgré les épreuves.

Renforcement des relations :
Être présent dans le moment permet également de renforcer les relations avec les autres. En étant pleinement attentif et en écoutant activement, on crée des liens plus profonds et plus significatifs avec les personnes qui nous entourent.

Reconstruction de la confiance :
Après un traumatisme, la confiance en soi et en les autres peut être ébranlée. En se concentrant sur le moment présent, on apprend à reconstruire la confiance en soi et à rétablir des relations de confiance avec les autres.

Il est important de noter que chaque personne réagit différemment aux difficultés et que le processus de guérison peut varier. Rappelez-vous que rester dans le moment présent est un processus qui demande de la pratique et de la patience. Mais que tôt ou tard, vous y arriverez

#LeMomentPrésent #Sentimentale #VivreLInstant"

Magnifique texte ! Tout est dit merci jaja

Bonjour les amis je vous poste ici un petit article non approuvé par AA France mais très interessant pour ceux qui aiment avoir des explications plus scientifiques concernant notre maladie.

[url=https://www.stop-alcool.ch/fr/traiter-les-problemes-d-alcool-2/panorama-des-aides-communautaires/alcooliques-anonymes-donnees-recentes#:~:text=Une %C3%A9tude tr%C3%A8s r%C3%A9cente avance,se]https://www.stop-alcool.ch/fr/traiter-les-problemes-d-alcool-2/panorama-des-aides-communautaires/alcooliques-anonymes-donnees-recentes#:~:text=Une%20%C3%A9tude%20tr%C3%A8s%20r%C3%A9cente%20avance,se[/url]

Merci Doudey trés intéressant ce texte, surtout pour ceux qui doutent encore de l'efficacité des AA.

Le Précieux Présent
par Spencer Johnson
Comment trouver ce cadeau extraordinaire que certains recherchent en vain toute leur vie ?
Il était un petit garçon… qui restait suspendu aux lèvres d'un vieil homme des heures durant. Et c'est ainsi qu'il en vint à apprendre l'existence d'une chose extraordinaire : Le Précieux Présent.
Il s'agit d'un cadeau, expliqua le vieillard. Du plus merveilleux des cadeaux. 
C'est pourquoi on l'a baptisé Le Précieux Présent.
Sa curiosité piquée, l'enfant voulut en savoir davantage et pressa de questions son ami, qui y répondit de bonne grâce.
Il est exceptionnel parce qu'il assure à qui le reçoit le bonheur éternel. 
Formidable ! s'écria le petit. J'espère que quelqu'un me l'offrira bientôt. Peut-être à Noël.
Sur ce, il s'en alla en courant pour s'amuser.
Et le vieux sage sourit.
Il aimait à regarder jouer le garçonnet.
Il vit le sourire qui éclairait son visage, entendit ses éclats de rire à mesure qu'il grimpait dans les branches d'un gros arbre feuillu.
L'enfant était heureux.
Et cette vision avait de quoi réjouir le cœur le plus endurci.
Le vieil homme aimait aussi observer son petit camarade en plein effort.
Il se levait même à l'aurore le samedi matin et se postait de l'autre côté de la rue pour le voir tondre la pelouse avec ardeur.
L'enfant sifflotait tout en travaillant.
Il respirait le bonheur en permanence, quelle que fût son activité du moment.
C'était un spectacle délicieux.
De son côté, le petit garçon pensait avoir compris ce que le vieux monsieur avait essayé de lui dire.
Il s'y connaissait, en cadeaux...
Il se rappelait le vélo qui l'attendait le jour de son anniversaire, et les paquets qu'il avait trouvés au pied du sapin, le matin de Noël.
Mais en y réfléchissant, il se prit à douter.
On s'en lasse vite, des jouets. Ils n'apportent pas le bonheur éternel.
Cette idée le tracassait.
Alors, que peut être Le Précieux Présent ?
Quel cadeau est si extraordinaire qu'il mérite qu'on le qualifie de précieux ?
Quelle chose pourrait me rendre heureux pour toujours ?
Incapable de répondre à ces questions, il s'en retourna consulter le vieux sage.
Est-ce une bague magique? 
De celles dont parlent les contes de fées, que l'on met à son doigt et qui exauce tous les vœux ?
Non, rétorqua son ami.
Le Précieux Présent n'est pas une affaire de souhait.
En grandissant, le garçon continua de s'interroger et vint chercher conseil auprès du vieillard.
Ce Précieux Présent, c'est peut-être un tapis volant, qui m'emmènera loin d'ici, n'importe où ?
Non, répliqua tranquillement le vieux monsieur.
Lorsque l'on possède Le Précieux Présent, on n'a pas envie d'ailleurs.
Parvenu en pleine adolescence, le jeune homme rechigna à poser des questions.
Mais l'énigme le tarabustait sans cesse.
Et le fin mot de l'histoire lui échappait encore.
Ce Précieux Présent, hasarda-t-il d'une voix hésitante, est-ce un trésor caché ? 
Une malle pleine de pièces d'or enfouie par les flibustiers d'autrefois?
Non, galopin, lui dit le sage. Tu fais fausse route.
Sa valeur est inestimable, mais le Précieux Présent n'est pas monnayable.
L'adolescent réfléchit quelque temps, avant de laisser libre cours à sa colère.
Vous m'avez dit que ce cadeau assurait le bonheur éternel à celui qui le reçoit. 
On ne m'a rien offert de tel quand j'étais enfant.
Je crains que tu ne m'aies pas compris.
Tu sais ce qu'est le Précieux Présent. Tu sais même où il se trouve. Et tu sais comment il pourrait te rendre heureux. Enfant, il n'avait aucun secret pour toi. Tu as simplement oublié.
Le jeune homme tourna les talons et s'en alla méditer.
À mesure que le temps passait, la frustration le gagna, puis la rage.
Aussi retourna-t-il voir le vieil homme.
Si vous voulez mon bonheur, cria-t-il, pourquoi ne me dites-vous pas ce qu'est au juste ce Précieux Présent !
Et où il se trouve ? rétorqua le sage, faussement candide.
Absolument! fit l'impudent.
J'aimerais pouvoir répondre à ta requête. Mais je n'ai pas ce pouvoir. Nul ne l'a. Toi seul es en mesure de te rendre heureux. Toi seul.
Personne ne t'offrira Le Précieux Présent. C'est un cadeau que l'on se fait à soi-même.
Quoique troublé, le jeune homme sentit croître sa détermination.
Il résolut de découvrir le Précieux Présent par ses propres moyens.
Alors...
Il fit ses bagages.
Il quitta le lieu où il se trouvait.
Et partit chercher ailleurs.
Le Précieux Présent.
Après de nombreuses années de quête insatisfaite, l'homme fut las de courir après Le Précieux Présent.
Il avait lu tous les livres.
Il avait dévoré toutes les revues.
Il avait scruté son reflet dans le miroir et examiné les visages de ses congénères.
Son désir de mettre la main sur le Précieux Présent avait été si grand qu'il avait remué ciel et terre.
Il avait gravi les montagnes jusqu'à leur sommet et exploré les grottes du ventre du monde. Il avait bravé les jungles et les forêts. Il avait sondé le fond des mers.
En vain.
Son périple l'avait épuisé. De temps à autre, il souffrait de mille maux, dont il ignorait la cause.
Un beau jour, l'homme vaincu s'en voir le vieillard.
Le sage parut heureux de sa visite.
Ils sourirent beaucoup, ils rirent parfois à gorge déployée.
L'homme goûtait la compagnie de son aîné. En sa présence, il se sentait submergé par une vague de bonheur.
Sans doute, se dit-il, parce que son ami lui-même respirait la félicité.
Pourtant, sa vie ne s'était pas écoulée sans nuages
Il avait peu d'argent.
Il était peu entouré.
À dire vrai, il était surprenant qu'il soit plus heureux ou plus vaillant que la plupart des gens qu'il fréquentait.
Mais il était heureux, c'était indéniable.
Et son bonheur rejaillissait sur tous ceux qui le côtoyaient.
« Pour quelle raison se sent-on aussi bien auprès de lui ? se demandait l'homme.
Pourquoi ? »
Il quitta la maison du vieux sage sans avoir élucidé ce mystère.
Après bien des années, l'homme qui jadis était jeune revint chez lui pour obtenir la réponse à ses questions. À ce stade, il était très malheureux et souvent malade.
Il avait grand besoin de s'entretenir avec le vieil homme.
Mais celui-ci avait beaucoup décliné.
Et, bientôt, il se tut à jamais.
La voix pleine de sagesse ne se ferait plus entendre.
L'homme était seul.
Au début, la disparition de son ami si cher le chagrina beaucoup.
Puis, une sourde terreur l'envahit.
Il redoutait de ne jamais connaître la clé du bonheur.
Jusqu'au moment où...
Il se résigna à la vérité qu'il avait toujours refusé d'admettre.
Il était le seul être capable de pourvoir à son bonheur.
L'homme malheureux se souvint tout à coup de ce que le vieillard lui avait expliqué. Il avait beau y réfléchir, il n'y voyait pas clair.
Il essaya de comprendre ce qu'il avait entendu.
Le Précieux Présent n'est pas une affaire de souhait.
Lorsque l'on possède Le Précieux Présent, on n'a pas envie d'ailleurs.
Sa valeur est inestimable, mais le Précieux Présent n'est pas monnayable.
Personne ne t'offrira Le Précieux Présent.
C'est un cadeau que l'on se fait à soi-même.
L'homme malheureux ne voulait plus chercher le Précieux Présent. Cette traque ne l'avait mené à rien et avait eu raison de lui. C'en était fini.
Et soudain, il eut une révélation.
Il était incapable de dire quand et pourquoi l'évidence lui était apparue, mais c'était bel et bien une révélation.
Tout s'illuminait.
Le Précieux Présent n'était autre que ceci :
Le présent.
Ni le passé,
Ni l'avenir
Mais Le Précieux Présent.
Le moment présent est toujours précieux.
Et ce, non parce que l'instant est parfait, ce qui n'est jamais le cas.
Mais parce qu'il s'agit du moment présent, qui est tel qu'il doit être.
Instantanément, l'homme éprouva un bonheur inouï.
Il vivait Le Précieux Présent.
Il leva les mains vers le ciel en signe de triomphe et se délecta de la fraîcheur de l'air. La joie l'engloutit...
L'espace d'un instant trop bref.
Aussi vite qu'il l'avait découverte, il laissa l'euphorie du Précieux Présent se dissiper.
Il baissa lentement les bras, se toucha le front et fronça les sourcils.
Il était malheureux, de nouveau.
Mais pourquoi diable ai-je été aveugle aussi longtemps ? 
Pourquoi ai-je laissé tant de moments précieux m'échapper. 
Pourquoi ai-je mis tellement de temps à vivre au présent ?
En se remémorant ses expéditions futiles à travers le monde en quête de son idéal, il s'aperçut qu'il avait manqué quantité de bonheurs quotidiens.
Autrefois, il relevait comme par réflexe tout ce que ses expériences comportaient de failles et d'insuffisances.
Il n'avait pas éprouvé ce que chaque heure, chaque minute, chaque lieu, avait à offrir.
Il avait manqué sa vie.
Quel gâchis.
L'homme continua de se fustiger.
Jusqu'à ce qu'il comprenne son erreur.
Culpabiliser au sujet de faits passés était un piège.
Conscient de s'enferrer dans un hier révolu, décidé à ne pas céder à l'abattement, il revint au moment présent
Et il fut heureux.
C'est alors que l'idée de l'avenir se mit à le tarauder.
Éprouverais-je demain encore le bonheur d'aujourd'hui ?
Il saisit soudain que la vie ne se conjuguait pas au futur, et éclata de rire.
Il prêta l'oreille à ce que lui soufflait désormais son cœur.
Et il entendit la voix de la sagesse. Sa propre sagesse.
Il est bon de penser à hier et d'en tirer des leçons.
Mais à vivre dans le passé, on risque de se perdre soi-même.
Il est tout aussi bon de songer à demain et de s'y préparer.
Mais à vivre dans l'avenir, on risque de se perdre soi-même.
Et si l'on se perd soi-même, l'on perd ce qui est le plus précieux au monde.
C'était enfantin.
Et ça lui sautait aux yeux.
Le présent était une source intarissable d'enrichissement.
Mais pour l'homme, la pratique resterait plus hasardeuse que la théorie.
Il lui faudrait s'échiner encore et encore à vivre au présent, jusqu'à ce que cela devienne une seconde nature.
À présent, il savait pourquoi il s'était plu en la compagnie du vieil homme.
Ce sage était tout à son jeune visiteur.
Son esprit ne vagabondait jamais, ne se projetait jamais ailleurs ou en d'autres temps tandis qu'ils conversaient.
Il était corps et âme présent.
Et tous ceux qui l'approchaient en éprouvaient une sensation de bien-être rare.
L'homme eut un sourire serein, le même sourire qui éclairait jadis la face du vieillard.
Il savait.
Je peux choisir d'être heureux maintenant.
Ou remettre mon bonheur à plus tard, le jour où...
Et notre homme opta résolument pour maintenant.
Il était donc heureux, en paix avec lui-même.
Il acceptait de savourer chaque instant de son existence, de considérer parfaites les heures apparemment difficiles comme celles qu'il jugeait d'emblée favorables...
N'y rien entendre lui importait peu. Pour la première fois, il s'accordait le droit de suivre le fil des événements sans chercher à les dominer coûte que coûte.
Que lui offrait la vie, sinon une suite ininterrompue de cadeaux ?
Je sais que certains consentent à recevoir Le Précieux Présent dans leur prime jeunesse.
D'autres y souscrivent dans la force de l'âge. Et d'autres encore lorsque leur chemin ici-bas vient à son terme.
Pour leur plus grand malheur, il est des hommes qui ne le reçoivent jamais.
Je puis accueillir Le Précieux Présent quand bon me semble.
Tout à sa réflexion, l'homme se dit qu'il avait bien de la chance.
Il n'aurait échangé sa place ou sa personnalité contre rien au monde.
Et en outre, il savait !
Une fois encore, il tendit l'oreille pour écouter la voix de son cœur.
Le présent est ce qui est.
Il est précieux.
Quand bien même on ignore pourquoi.
Il est ainsi qu'il doit être.
Lorsque je considère le présent, que j'accepte le présent et que j'éprouve le présent, le bien-être et le bonheur m'appartiennent.
La souffrance apparaît quand se heurtent ce qui est et ce que je souhaiterais qui soit.
Quand je culpabilise sur un passé imparfait,
Ou que je m'inquiète pour un avenir incertain,
Je ne vis plus au présent.
C est alors que je ressens une souffrance indicible.
Je me rends malade. Et je suis malheureux.
Le passé fut le présent.
Et l'avenir sera le présent.
Le présent est la seule réalité que je percevrai jamais.
Si je m'installe dans le présent, je connaîtrai le bonheur éternel.
Car l'éternité n'est autre que le présent.
Le présent consiste en ce que je suis, en ce que je suis dans ce moment précis.
Et il est infiniment précieux.
Le Précieux Présent est un cadeau  que je puis m'offrir et que je puis recevoir.
Car je suis précieux.
Je suis le Précieux Présent.
L'homme esquissa un sourire.
Puis il se dérida tout à fait. Il parlait décidément comme son vieil ami disparu.
Le sourire laissa place à une hilarité débridée. Il éclata de rire.
La joie le submergeait.
Ce n'était plus le vieil homme qui le guidait mais lui-même !
Que c'était bon d'être soi-même...
Son sort le comblait.
Son savoir tout neuf le comblait.
Son être tout entier le comblait.
Au moment présent !
Il avait enfin trouvé et accepté Le Précieux Présent.
Et il était parfaitement heureux.
Quelques dizaines d'années plus tard…
L'homme était devenu un vieil homme heureux, prospère et vigoureux.
Un beau jour, une fillette vint lui rendre visite.
Elle aimait écouté parler le « vieux monsieur », comme elle l'appelait.
Elle se plaisait beaucoup en sa compagnie.
Il avait quelque chose de particulier, hors du commun.
Mais elle était incapable de dire de quoi il s'agissait.
Un après-midi pas comme les autres, elle s'attarda plus que de coutume sur les paroles de son ami.
Son instinct lui soufflait que la voix du monsieur était porteuse d'un message extraordinaire.
Il paraissait ravi.
La petite fille ne comprenait pas quelle était la raison de sa bonne humeur.
Comment un homme si âgé peut-il être si heureux ? se demanda-t-elle en son for intérieur.
Elle posa la question à l'intéressé qui lui sourit.
Puis il lui révéla tout.
Tout à coup, la fillette poussa des petits cris en sautillant de joie !
Tandis qu'elle s'éloignait pour jouer, le vieillard sourit. Il l'entendait qui répétait :
Formidable ! J'espère qu'un jour, quelqu'un m'offrira...
Le Précieux Présent.
 

Spencer Johnson
auteur du best-seller international
«Qui a piqué mon fromage ?»

Superbe

Tout beau ; reste à le trouver et à l'appliquer . Quand tout va bien, pas trop difficile

Une Dame dont le mari est décédé, c'est vu dans l'obligation d'aller vivre dans une maison de retraite.
C'est une Dame qui s'habille chaque matin avec beaucoup d'élégance, les cheveux toujours bien coiffés et un léger maquillage.
Après de nombreuses heures d'attente dans le hall de sa nouvelle demeure, elle a souri gentiment quand on lui a dit que sa chambre était prête.
Alors qu'elle manœuvrait son déambulateur jusqu'à l'ascenseur, je lui ai fait une description visuelle de sa minuscule chambre, y compris les rideaux à œillets qui avaient été accrochés à sa fenêtre.
"J'adore", a-t-elle déclaré avec l'enthousiasme d'un enfant de huit ans à qui on vient de présenter un nouveau chiot.
"Mme Jones, vous n'avez pas vu la chambre ..., attendez."
"Ça n'a rien à voir", a-t-elle répondu.
"Le bonheur est quelque chose que l'on décide à l'avance. Que j'aime ou non ma chambre ne dépend pas de la façon dont les meubles sont disposés, c'est la façon dont je dispose mon esprit. J'ai déjà décidé de l'aimer.
C'est une décision que je prends chaque matin en me réveillant. J'ai le choix.
Je peux passer la journée au lit à raconter les difficultés que j'éprouve avec les parties de mon corps qui ne fonctionnent plus, ou sortir du lit et être reconnaissant pour celles qui fonctionnent. Chaque jour est un cadeau, et tant que mes yeux seront ouverts, je me concentrerai sur le nouveau jour et sur tous les souvenirs heureux que j'ai emmagasinés, pour chaque période de ma vie."
Elle a poursuivi en expliquant :
"La vieillesse est comme un compte en banque, on retire ce que l'on a mis. Donc, mon conseil serait de déposer beaucoup de bonheur sur le compte bancaire des souvenirs. Merci d'avoir contribué à remplir ma banque de souvenirs. "
Et avec un sourire, elle a dit : "Rappelez-vous les cinq règles simples pour être heureux :
1. Libérez votre cœur de la haine.
2. Libérez votre esprit des soucis.
3. Vivez simplement.
4. Donnez plus.
5. Attendez moins, et profitez de chaque instant."
- Auteur inconnu

Merci Jaja, c'est ce que je fais souvent regarder mon compte des souvenirs et remercier ma PS pour tous ces bons moments quelle m'a offert.

Les Alcooliques Anonymes aident les personnes atteintes de cette addiction à se libérer de l'alcool. Ils se réunissent plusieurs fois par semaine et partagent leurs expériences. Quelques-uns d'entre eux se sont rassemblés cette semaine pour fêter Noël.



C'est sans doute l'association la plus connue dans ce domaine : les Alcooliques Anonymes aident les personnes atteintes de cette addiction à se libérer de l'alcool. Ils se réunissent plusieurs fois par semaine et partagent leurs expériences. Quelques-uns d'entre eux se sont rassemblés cette semaine pour fêter Noël. Ils ont accepté de se confier à nous.

Selon une récente étude de la Ligue nationale contre le cancer, 39% des Français déclarent que l’alcool est indispensable pendant les fêtes de fin d’année. Pas question de ça pour les Alcooliques Anonymes (AA) de Poitiers qui ont choisi de fêter Noël ensemble autour d’un café.

Avant, c’était compliqué. J’avais un alcoolisme assez violent.
Une femme membre des AA de Poitiers
Plusieurs d’entre eux ont accepté de témoigner sur leur parcours. C’est le cas de cette femme, abstinente depuis 6 ans : "Depuis que je suis abstinente, on passe de belles fêtes de Noël. Avant, c’était compliqué. J’avais un alcoolisme assez violent. Chez nous, on dit Jekyll et Hyde, c’était exactement ça." Le but des réunions est de s’entraider pour parvenir à l’abstinence.

Autre témoignage de cet homme sobre depuis 17 ans : "Tant que je n’avais pas accepté mon état de malade alcoolique, c’était une contrainte de ne pas boire. Aujourd’hui, je suis libre de ne pas boire, ce n’est pas la même chose."

Aujourd’hui, je suis libre de ne pas boire, ce n’est pas la même chose.
Un homme membre des AA de Poitiers


La conscience d’être alcoolique est souvent tardive, mais l’association aide aussi des jeunes, comme cette jeune femme qui nous a confiés qu'elle était "contente d’avoir posé le verre assez jeune. Chaque mauvais jour sans alcool est tellement meilleur que n’importe quel jour avec alcool."

L'association les Alcooliques Anonymes aide les personnes atteintes de cette addiction à se libérer de l'alcool. Ils se réunissent plusieurs fois par semaine et partagent leurs expériences
L'association les Alcooliques Anonymes aide les personnes atteintes de cette addiction à se libérer de l'alcool. Ils se réunissent plusieurs fois par semaine et partagent leurs expériences

Les Alcooliques anonymes ont des antennes dans de nombreuses villes. À Poitiers, les adeptes se réunissent trois soirs par semaine. Chaque groupe de parole accueille entre 10 et 12 personnes avec respect et bienveillance. Ces rencontres durent environ 1h30.

Publié dans AA france



S'inscrire à la newsletter : www.kreizker.net

Merci Doudey pour ce beau texte, qui m'a mit la larme à l'oeil

Oui ma Dinghy est mon mon coeur à jamais avec me autres chien perdu.

Oui je savais qu'elle allait s'endormir pour toujours trés bientôt.

Mais je vais te dire qu'elle à fait de gros effort pour faire son dernier voyage avec nous.

Première crise où je pensais quelle allait mourrir juste la veille de notre départ pour la semaine dans ma famille.
Je pensais que l'on allait être obligé d'annulé mais non, elle s'est requinqué grace au veto et nous sommes partie avec elle, quelque crises pendant la semaine il me tardait de rentrer car je voulais quelle finissent ces jours chez elles. 
Et là aussi elle a été sympa, le dimache elle était en pleine forme , elle me faisait encore une pirouette quand je lui donais sa gamelle et nous devions partir le mardi.
Finalement j'ai décidé de partir le lundi, surement une intuission venue d'elle
Elle est morte dans la voiture juste avant que nous arrivions chez nous, en pensant que mardi j'allait devoir aller chez le véto pour la faire piquer, un crève coeur pour moi.... est-ce le bon moment? pouvons nous la garder encore quelques jours? soufre-t-elle?  
Elle a eu la sagesse de ne pas m'infliger toutes ces questions qui m'auraient torturé l'esprit, jusque au bout elle aura pris soin de mon petit coeur, en partant de sa mort naturelle 
15ans 1/2 d'amour qui resterons dans mes beaux souvenirs , je la laisse dormir tranquilement.
Nous allons aller nous promener.

Merci

Merci Martine tu me mets les larmes aux yeux à ton tour, ils font tellement d'efforts pour nous humains ... Si nous avions le quart de leur amour pour nous ... Le monde serait probablement en paix.

Comme tu dis elle vous a évité ce crève coeur que de devoir prendre une telle décision que celle de les libérer de la souffrance, car même si on peut se persuader que c'était la bonne solution on a toujours le doute qui persiste du "peut-être que quelques jours de plus auraient été mieux et lui auraient offert plus de temps encore avec nous" ou l'impression de les avoir trahis.

Je suis absolument certaine que ces 15 ans et demi ont été remplis d'amour, de complicité et de tendresse. C'est une louloute heureuse qui est partie, sereinement à vos cotés elle savait qu'elle rentrait chez elle   Qu'elle repose en paix maintenant avec les copains et copines partis avant elle.

En parlant de capitulation et si cela vous intéresse ... je me suis replongée dans ce texte dont certains passages m'avaient éclairée quand je cherchais à comprendre cette notion. Texte non AA, mais je pense pas hors-sujet! Ca m'a été bénéfique de le relire, en particulier le passage que je vous copie colle.

Texte complet ici : https://alco-retab.net/wp-content/uploads/2018/11/2-capitulation-processus-thc3a9rap-1949-qjsa-traduit.pdf

"Capituler signifie la cessation d'un combat, et la cessation d'un combat semble être
logiquement suivie par la paix intérieure et une certaine quiétude. Ce point semble
assez évident, mais la raison qui explique le passage de l’état émotionnel négatif à un
état émotionnel positif, sans qu’aucun autre changement concomitant ne soit observé,
demeure un peu énigmatique. Néanmoins, malgré mon incapacité à expliquer
logiquement le phénomène, il ne fait aucun doute que les changements ont bel et bien
lieu et qu'ils peuvent être initiés par une action de capitulation.

La différence entre la soumission et la capitulation

Un fait doit être gardé à l'esprit, à savoir la nécessité qu’il y a à distinguer la
soumission de la capitulation. Dans le cas de la soumission, un individu accepte
consciemment la réalité, mais pas inconsciemment. Il accepte comme un fait pratique
qu'il ne peut pas à ce moment-là modifier la réalité, mais, dans son inconscient, se
cache le sentiment qu’un jour viendra où il pourra le faire, ce qui n'implique aucune
acceptation réelle et démontre de façon concluante que la lutte est toujours en cours.
Avec la soumission, qui est au mieux superficielle, les tensions vont continuer d’exister
et de se manifester.
Lorsqu'un individu capitule, la capacité d'accepter la réalité trouve sa racine au niveau
de l’inconscient et il n'y a aucun espoir de poursuivre le combat qui persiste dans
l’esprit de la personne qui capitule; la paix d’esprit et la libération des tensions et des
conflits s'ensuit. En fait, il est parfaitement possible de déterminer à quel point
l'acceptation de la réalité est réalisée au niveau de l’inconscient en observant le degré
de paix d’esprit qui se développe. Plus la relaxation est grande, plus l'acceptation
intérieure de la réalité l’est aussi.
Nous pouvons maintenant être plus précis dans notre définition de la capitulation.
Celle-ci doit être considérée comme le moment où les forces inconscientes derrière les
attitudes de défi et de grandiosité cessent finalement de fonctionner efficacement.
Quand ce moment arrive, l'individu se retrouve dans un moment d’exceptionnelle
ouverture face à la réalité; il peut écouter et apprendre sans conflit et sans vouloir
combattre. Il devient réceptif face à la vie, plutôt qu’antagoniste comme auparavant.
La personne ressent un sentiment de relation et d'unité face au monde qui l’entoure,
sentiment qui devient la source d'une paix intérieure et d'une sérénité dont la
possession libère l'individu de la compulsion à consommer. En d'autres termes, la
capitulation est une occasion où l'individu ne combat plus la vie, mais où il l'accepte.
Ayant défini la capitulation comme un moment d'acceptation de la réalité au niveau
inconscient, il est maintenant possible de définir l'état émotionnel de la capitulation
comme un état comprenant une capacité persistante à accepter la réalité. Dans cette
définition, la capacité d'accepter la réalité ne doit pas être conçue dans un sens passif
mais plutôt dans un sens actif qui considère la réalité comme étant un lieu où l'on peut
vivre et fonctionner comme une personne reconnaissant ses responsabilités et se
sentant libre de rendre cette réalité plus vivable pour elle-même et pour les autres. Il
n'y a pas un sens de "devoir", comme il n'y a pas non plus de fatalisme. Avec la
véritable capitulation inconsciente, l'acceptation de la réalité signifie que l'individu peut
y travailler et œuvrer avec celle-ci. L'état de capitulation est ainsi vraiment un état
positif et créatif."

Merci Jaja, merci Cécile pour vos textes

Merci Cécile. Texte qui mérite d'être relu et relu encore pour moi qui aime ce qui est énoncé simplement.
Tu as le mérite de t'intéresser de près à tout ce qui peut t'aider dans ton rétablissement. Aïe confiance en toi et avance donc un jour à la fois sans douter de l'importance de ta capitulation devant l'alcool.

Merci Jaja. J'ai du le lire plusieurs fois aussi !