Petit coin littérature
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Re: Petit coin littérature
L'instant présent
J'adore ce petit bout de texte qui est dans l'avant propos écrit par Russel E. DiCarlo du livre "le pouvoir de l'instant présent" de Eckhart Tolle
" Sur fond de ciel bleu azur, les rayons jaune orangé d'un soleil couchant, peuvent à certains moment privilégies, nous régaler d'un instant d'une telle beauté, que nos esprits habituellement si bavards marque un temps et ne nous entraînent pas mentalement ailleurs que dans l'ici-maintenant. Baignant dans un halo de lumière nous voyons s'ouvrir en nous une porte donnant sur une autre réalité. Une réalité qui est toujours là mais dont nous sommes rarement témoins."
J'adore ce petit bout de texte qui est dans l'avant propos écrit par Russel E. DiCarlo du livre "le pouvoir de l'instant présent" de Eckhart Tolle
" Sur fond de ciel bleu azur, les rayons jaune orangé d'un soleil couchant, peuvent à certains moment privilégies, nous régaler d'un instant d'une telle beauté, que nos esprits habituellement si bavards marque un temps et ne nous entraînent pas mentalement ailleurs que dans l'ici-maintenant. Baignant dans un halo de lumière nous voyons s'ouvrir en nous une porte donnant sur une autre réalité. Une réalité qui est toujours là mais dont nous sommes rarement témoins."
Enitram- Admin
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Votre signature : "Tu ne sais jamais à quel point tu es fort jusqu'au jour où être fort reste la seule option.". (Bob Marley)
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Re: Petit coin littérature
LE PREAMBULE TEXAN
Je suis alcoolique, aujourd’hui abstinent grâce aux A.A. J’ai vécu ma première année et demi d’abstinence en Australie. Là-bas circulait autrefois le “ Préambule Texan “ que j’ai tenté de traduire pour vous. Chaque fois que je le faisais passer dans les groupes des environs, tout le monde trouvait du plaisir à le lire. J’ai alors pensé que cela vaudrait la peine de le publier afin qu’il amuse plus de monde encore.
Qu’est-ce que A.A. ?
Alcooliques Anonymes est une association d’hommes et de femmes, fondée et gérée par une bande d’ivrognes, et la seule condition pour en être membre est de n’avoir aucune mesure et de refuser d’apprendre à boire comme des honnêtes gens.
Il n’y a pas de règles, pas d’obligations ou de contribution, ni quoi que ce soit dont une organisation sérieuse pourrait avoir besoin. Lors de leurs réunions, les orateurs commencent par un thème donné, parlent de tout autre chose et concluent par des mots qui veulent dire qu’ils ne comprennent absolument rien au Programme, mais qu’ils savent seulement que celui-ci fonctionne.
Les groupes sont toujours fauchés et pourtant ils ont toujours l’air de disposer de fonds suffisants.
Régulièrement, ils perdent des membres et pourtant ils paraissent croître continuellement. Ils insistent sur le fait qu’il faut tout faire pour soi-même, mais donnent l’impression de ne jamais travailler que pour les autres. Chaque groupe se donne des lois, règles, décrets et proclamations que chacun ignore allégrement. Des membres qui sont d’un avis contraire ont le privilège de quitter la réunion pleins de rage et d’annoncer définitivement leur démission, pour revenir la semaine suivante comme si de rien n’était, et être chaleureusement accueillis.
Rien n’est envisagé plus de 24 heures à l’avance, et pourtant des projets immenses voient le jour.
Comment pouvons-nous dès lors survivre ? Peut-être parce que nous avons appris à vivre et à rire, surtout de nous-mêmes. Dieu créa l’homme, il créa également le rire. Peut-être est-il content de nos efforts chaotiques. Et peut-être adore-t-il nous mener par le bout du nez jusqu’à ce que nous ayons trouvé le bon chemin, sans tenir compte de celui qui a poussé sur le mauvais bouton. Peut-être est-il content, non pas de notre perfection, mais de notre honnêteté ou peut-être se réjouit-il que nous ne voulions être personne d’autre que nous-mêmes.
Nous ne savons pas comment cela fonctionne, mais nous avons que cela fonctionne, et les membres reçoivent continuellement les intérêts de leurs investissements en A.A.
Il est sage d’être sobre et abstinent, mais croyez-moi, chers amis, il est beaucoup plus simple de vivre sobre et abstinent que de devenir sobre et abstinent.
Avec mes chaleureux compliments, bonnes vingt-quatre heures.
Burkhard, Extrait de "Partage" numéro spécial 25 ans (2002)
Je suis alcoolique, aujourd’hui abstinent grâce aux A.A. J’ai vécu ma première année et demi d’abstinence en Australie. Là-bas circulait autrefois le “ Préambule Texan “ que j’ai tenté de traduire pour vous. Chaque fois que je le faisais passer dans les groupes des environs, tout le monde trouvait du plaisir à le lire. J’ai alors pensé que cela vaudrait la peine de le publier afin qu’il amuse plus de monde encore.
Qu’est-ce que A.A. ?
Alcooliques Anonymes est une association d’hommes et de femmes, fondée et gérée par une bande d’ivrognes, et la seule condition pour en être membre est de n’avoir aucune mesure et de refuser d’apprendre à boire comme des honnêtes gens.
Il n’y a pas de règles, pas d’obligations ou de contribution, ni quoi que ce soit dont une organisation sérieuse pourrait avoir besoin. Lors de leurs réunions, les orateurs commencent par un thème donné, parlent de tout autre chose et concluent par des mots qui veulent dire qu’ils ne comprennent absolument rien au Programme, mais qu’ils savent seulement que celui-ci fonctionne.
Les groupes sont toujours fauchés et pourtant ils ont toujours l’air de disposer de fonds suffisants.
Régulièrement, ils perdent des membres et pourtant ils paraissent croître continuellement. Ils insistent sur le fait qu’il faut tout faire pour soi-même, mais donnent l’impression de ne jamais travailler que pour les autres. Chaque groupe se donne des lois, règles, décrets et proclamations que chacun ignore allégrement. Des membres qui sont d’un avis contraire ont le privilège de quitter la réunion pleins de rage et d’annoncer définitivement leur démission, pour revenir la semaine suivante comme si de rien n’était, et être chaleureusement accueillis.
Rien n’est envisagé plus de 24 heures à l’avance, et pourtant des projets immenses voient le jour.
Comment pouvons-nous dès lors survivre ? Peut-être parce que nous avons appris à vivre et à rire, surtout de nous-mêmes. Dieu créa l’homme, il créa également le rire. Peut-être est-il content de nos efforts chaotiques. Et peut-être adore-t-il nous mener par le bout du nez jusqu’à ce que nous ayons trouvé le bon chemin, sans tenir compte de celui qui a poussé sur le mauvais bouton. Peut-être est-il content, non pas de notre perfection, mais de notre honnêteté ou peut-être se réjouit-il que nous ne voulions être personne d’autre que nous-mêmes.
Nous ne savons pas comment cela fonctionne, mais nous avons que cela fonctionne, et les membres reçoivent continuellement les intérêts de leurs investissements en A.A.
Il est sage d’être sobre et abstinent, mais croyez-moi, chers amis, il est beaucoup plus simple de vivre sobre et abstinent que de devenir sobre et abstinent.
Avec mes chaleureux compliments, bonnes vingt-quatre heures.
Burkhard, Extrait de "Partage" numéro spécial 25 ans (2002)
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Re: Petit coin littérature
Ma grand-mère disait ...
Ne laissez pas vos casseroles briller plus que vous!
Ne prenez pas le ménage si au sérieux!
Quand je suis devenue épouse, je passais 24 heures par jour à chercher que tout soit propre et bien rangé au cas où "quelqu'un viendrait me rendre visite", mais j'ai ensuite découvert qu'ils étaient tous très occupés, à marcher, à s'amuser, à travailler et à profiter de la vie !.
-et si quelqu'un apparaît soudainement?
Je n'ai pas à expliquer la situation chez moi à personne. Les gens ne sont pas intéressés par ce que vous faites toute la journée, les gens se promènent, s'amusent et profitent de la vie.
La vie est courte, profitez-en! Dépoussiérez ... si nécessaire. Mais prenez le temps de peindre un tableau ou d'écrire un poème, de vous promener ou de rendre visite à un ami, de cuisiner ce que vous voulez, d'arroser vos plantes ... prenez le temps de boire une boisson , de nager à la plage (ou piscine), escalader des montagnes, jouer avec des animaux domestiques , écouter de la musique, lire des livres, cultiver ses amis et profiter de la vie.
Dépoussiérez si nécessaire, mais la vie continue à l'extérieur. Pensez que ce jour ne reviendra jamais!
Dépoussiérez, si nécessaire, mais n'oubliez pas que vous vieillirez et que beaucoup de choses que vous pouvez faire maintenant ne seront pas si faciles à faire dans votre vieillesse.
Et quand vous partirez, puisque nous partirons tous un jour, vous aussi vous tournerez en poussière!
Et personne ne se souviendra du nombre de factures que vous avez payées, ni de votre maison propre, mais ils se souviendront de votre amitié, de votre joie et de ce que vous avez enseigné ...
Ne laissez pas vos casseroles briller plus que vous!
Ne prenez pas le ménage si au sérieux!
Quand je suis devenue épouse, je passais 24 heures par jour à chercher que tout soit propre et bien rangé au cas où "quelqu'un viendrait me rendre visite", mais j'ai ensuite découvert qu'ils étaient tous très occupés, à marcher, à s'amuser, à travailler et à profiter de la vie !.
-et si quelqu'un apparaît soudainement?
Je n'ai pas à expliquer la situation chez moi à personne. Les gens ne sont pas intéressés par ce que vous faites toute la journée, les gens se promènent, s'amusent et profitent de la vie.
La vie est courte, profitez-en! Dépoussiérez ... si nécessaire. Mais prenez le temps de peindre un tableau ou d'écrire un poème, de vous promener ou de rendre visite à un ami, de cuisiner ce que vous voulez, d'arroser vos plantes ... prenez le temps de boire une boisson , de nager à la plage (ou piscine), escalader des montagnes, jouer avec des animaux domestiques , écouter de la musique, lire des livres, cultiver ses amis et profiter de la vie.
Dépoussiérez si nécessaire, mais la vie continue à l'extérieur. Pensez que ce jour ne reviendra jamais!
Dépoussiérez, si nécessaire, mais n'oubliez pas que vous vieillirez et que beaucoup de choses que vous pouvez faire maintenant ne seront pas si faciles à faire dans votre vieillesse.
Et quand vous partirez, puisque nous partirons tous un jour, vous aussi vous tournerez en poussière!
Et personne ne se souviendra du nombre de factures que vous avez payées, ni de votre maison propre, mais ils se souviendront de votre amitié, de votre joie et de ce que vous avez enseigné ...
Dernière édition par jaja le Ven 22 Oct 2021, 09:29, édité 1 fois
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Re: Petit coin littérature
En voilà une pensée positive 🤩 merci Jaja je vais la mettre dans mon top 1 de mes bonnes résolutions
Hobi- Nombre de messages : 3984
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Re: Petit coin littérature
La méditation au service de l’équilibre émotionnel
La distinction cruciale entre empathie et compassion
Parmi les divers projets de recherches auxquels j’ai collaboré, l’un de ceux qui m’ouvrirent le plus de perspectives nouvelles sur les états mentaux fut celui mené avec Tania Singer. Il permit de distinguer sans ambiguïté l’empathie de l’amour altruiste et de la compassion. L’empathie affective permet d’entrer en résonance avec l’état affectif de quelqu’un d’autre : si la personne en face de vous est joyeuse, vous aurez rapidement le sourire aux lèvres ; si elle souffre, vous ressentirez et partagerez sa souffrance.
L’empathie est orientée vers soi. C’est l’effet que les émotions de l’autre ont sur vous. Si vous êtes une personne empathique et que votre travail vous amène à entrer en résonance affective avec les souffrances d’autrui jour après jour, l’impact cumulé des émotions négatives finit par déboucher sur l’épuisement émotionnel, le burnout. Il en va ainsi par exemple pour ceux qui côtoient quotidiennement des sans-abris, des migrants, ou un proche en difficulté. Pour remédier à cette détresse empathique, faute de mieux, on recommande généralement de prendre ses distances pour se protéger émotionnellement. Mais on comprend que se distancier ainsi des autres n’est pas une solution idéale : elle risque de mener à une certaine froideur.
Les expériences menées par Tania Singer démontrèrent, dans les grandes lignes, que si la détresse empathique conduit au burnout, l’amour altruiste et la compassion, au contraire, régénèrent notre aptitude à prendre soin de notre prochain avec sérénité, bienveillance et courage. Ces états émotionnels ne provoquent donc pas de « fatigue compassionnelle », un terme parfois utilisé en médecine, mais à l’inverse une « fatigue de l’empathie ». Il faut savoir qu’aux États-Unis une étude a montré que 60% du personnel soignant souffre ou a souffert du burnout et qu’un tiers en est affecté au point de devoir interrompre ses activités1. Ce taux a été évalué à 80% dans les hôpitaux de Singapour, pourtant très bien équipés.
Je commençai à collaborer avec Tania en 2007, à Maastricht, dans le laboratoire de Rainer Goebel qui avait développé une nouvelle technologie d’IRMf-tr (imagerie par résonance magnétique fonctionnelle) qui permet de suivre les changements d’activité du cerveau en temps réel alors qu’habituellement les données sont analysées après coup. Tania me demanda d’engendrer un puissant sentiment d’empathie en visualisant des personnes affectées de pénibles souffrances. Je dus alterner une vingtaine de fois des périodes durant lesquelles j’engendrais un état d’empathie affective avec des périodes de pause, émotionnellement neutres. Au cours d’études précédentes, l’expérience mise en place consistait à demander aux sujets d’observer une personne assise près du scanner qui recevait des décharges électriques douloureuses dans la main. Tania avait constaté qu’une partie du réseau cérébral associé à la douleur était alors activée chez les sujets alors qu’ils ne faisaient qu’observer quelqu’un en train de souffrir : ils ressentaient effectivement la douleur en étant témoins de la souffrance d’autrui2.
[…]En essence, l’amour et la compassion n’engendrent ni fatigue ni usure, mais aident au contraire à les surmonter et à réparer les blessures émotionnelles. Ils peuvent servir d’antidotes à l’épuisement émotionnel du burnout. L’analyse complète des données confirma que les réseaux cérébraux activés par la méditation sur la compassion étaient différents de ceux liés à l’empathie que Tania étudiait depuis des années. En particulier, le réseau lié aux émotions négatives et à la détresse restait inactif lors de la méditation sur la compassion, tandis que certaines aires cérébrales associées aux émotions positives et à l’amour maternel étaient activées3.
Ces trois dimensions affectives – l’amour de l’autre, l’empathie (la résonance émotionnelle avec la souffrance d’autrui ou sa perception cognitive) et la compassion – sont naturellement liées. Au sein de l’amour altruiste, l’empathie affective, qui est la capacité d’entrer en résonance avec ce que l’autre ressent, se manifeste lorsque l’on est confronté à ces souffrances. Elle doit, dans la foulée, engendrer la compassion – le désir de remédier à sa douleur et à ses causes. Ainsi, lorsque l’amour altruiste passe à travers le prisme de l’empathie, il devient compassion. Mais l’empathie livrée à elle-même, sans l’accompagnement de l’altruisme et de la compassion, ressemble à une pompe électrique qui tourne sans huile : elle finit par brûler.
Matthieu Ricard
La distinction cruciale entre empathie et compassion
Parmi les divers projets de recherches auxquels j’ai collaboré, l’un de ceux qui m’ouvrirent le plus de perspectives nouvelles sur les états mentaux fut celui mené avec Tania Singer. Il permit de distinguer sans ambiguïté l’empathie de l’amour altruiste et de la compassion. L’empathie affective permet d’entrer en résonance avec l’état affectif de quelqu’un d’autre : si la personne en face de vous est joyeuse, vous aurez rapidement le sourire aux lèvres ; si elle souffre, vous ressentirez et partagerez sa souffrance.
L’empathie est orientée vers soi. C’est l’effet que les émotions de l’autre ont sur vous. Si vous êtes une personne empathique et que votre travail vous amène à entrer en résonance affective avec les souffrances d’autrui jour après jour, l’impact cumulé des émotions négatives finit par déboucher sur l’épuisement émotionnel, le burnout. Il en va ainsi par exemple pour ceux qui côtoient quotidiennement des sans-abris, des migrants, ou un proche en difficulté. Pour remédier à cette détresse empathique, faute de mieux, on recommande généralement de prendre ses distances pour se protéger émotionnellement. Mais on comprend que se distancier ainsi des autres n’est pas une solution idéale : elle risque de mener à une certaine froideur.
Les expériences menées par Tania Singer démontrèrent, dans les grandes lignes, que si la détresse empathique conduit au burnout, l’amour altruiste et la compassion, au contraire, régénèrent notre aptitude à prendre soin de notre prochain avec sérénité, bienveillance et courage. Ces états émotionnels ne provoquent donc pas de « fatigue compassionnelle », un terme parfois utilisé en médecine, mais à l’inverse une « fatigue de l’empathie ». Il faut savoir qu’aux États-Unis une étude a montré que 60% du personnel soignant souffre ou a souffert du burnout et qu’un tiers en est affecté au point de devoir interrompre ses activités1. Ce taux a été évalué à 80% dans les hôpitaux de Singapour, pourtant très bien équipés.
Je commençai à collaborer avec Tania en 2007, à Maastricht, dans le laboratoire de Rainer Goebel qui avait développé une nouvelle technologie d’IRMf-tr (imagerie par résonance magnétique fonctionnelle) qui permet de suivre les changements d’activité du cerveau en temps réel alors qu’habituellement les données sont analysées après coup. Tania me demanda d’engendrer un puissant sentiment d’empathie en visualisant des personnes affectées de pénibles souffrances. Je dus alterner une vingtaine de fois des périodes durant lesquelles j’engendrais un état d’empathie affective avec des périodes de pause, émotionnellement neutres. Au cours d’études précédentes, l’expérience mise en place consistait à demander aux sujets d’observer une personne assise près du scanner qui recevait des décharges électriques douloureuses dans la main. Tania avait constaté qu’une partie du réseau cérébral associé à la douleur était alors activée chez les sujets alors qu’ils ne faisaient qu’observer quelqu’un en train de souffrir : ils ressentaient effectivement la douleur en étant témoins de la souffrance d’autrui2.
[…]En essence, l’amour et la compassion n’engendrent ni fatigue ni usure, mais aident au contraire à les surmonter et à réparer les blessures émotionnelles. Ils peuvent servir d’antidotes à l’épuisement émotionnel du burnout. L’analyse complète des données confirma que les réseaux cérébraux activés par la méditation sur la compassion étaient différents de ceux liés à l’empathie que Tania étudiait depuis des années. En particulier, le réseau lié aux émotions négatives et à la détresse restait inactif lors de la méditation sur la compassion, tandis que certaines aires cérébrales associées aux émotions positives et à l’amour maternel étaient activées3.
Ces trois dimensions affectives – l’amour de l’autre, l’empathie (la résonance émotionnelle avec la souffrance d’autrui ou sa perception cognitive) et la compassion – sont naturellement liées. Au sein de l’amour altruiste, l’empathie affective, qui est la capacité d’entrer en résonance avec ce que l’autre ressent, se manifeste lorsque l’on est confronté à ces souffrances. Elle doit, dans la foulée, engendrer la compassion – le désir de remédier à sa douleur et à ses causes. Ainsi, lorsque l’amour altruiste passe à travers le prisme de l’empathie, il devient compassion. Mais l’empathie livrée à elle-même, sans l’accompagnement de l’altruisme et de la compassion, ressemble à une pompe électrique qui tourne sans huile : elle finit par brûler.
Matthieu Ricard
jaja- Nombre de messages : 32571
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Re: Petit coin littérature
Merci pour ce texte Jaja qui résonne bien en moi, je le comprends ainsi
Dans l'empathie, il y a une relation fusionnelle qui est encore tournée vers soi si on en reste là. Si l'on passe de l'empathie à la compassion, c'est alors un amour désinterressé, altruiste... c'est avoir trouvé au fond de soi les valeurs de bonté, de bienveillance et d'amour de son prochain en s'affranchissant de notre ego, mental qui nous ramène à nous, c'est le veritable amour. Ce n'est pas fatiguant parce qu'il y a un espace nécessaire, un détachement qui permet d'aider l'autre. Dans l'empathie seule, la fusion épuise
Quand dans notre programme, il est dit que nous sommes égoistes, alors qu'en ayant de l'empathie nous ne pensons pas l'être, au final nous le sommes car il s'agit encore de nous ...là encore s'affranchir du mental, de l'ego permet de trouver notre vraie nature, la compassion en fait partie
Dans l'empathie, il y a une relation fusionnelle qui est encore tournée vers soi si on en reste là. Si l'on passe de l'empathie à la compassion, c'est alors un amour désinterressé, altruiste... c'est avoir trouvé au fond de soi les valeurs de bonté, de bienveillance et d'amour de son prochain en s'affranchissant de notre ego, mental qui nous ramène à nous, c'est le veritable amour. Ce n'est pas fatiguant parce qu'il y a un espace nécessaire, un détachement qui permet d'aider l'autre. Dans l'empathie seule, la fusion épuise
Quand dans notre programme, il est dit que nous sommes égoistes, alors qu'en ayant de l'empathie nous ne pensons pas l'être, au final nous le sommes car il s'agit encore de nous ...là encore s'affranchir du mental, de l'ego permet de trouver notre vraie nature, la compassion en fait partie
MetM- Nombre de messages : 2551
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Re: Petit coin littérature
Oh que cela est justement ,richement et délicatement commenté !!! Merci . Cela sent le vécu !
jaja- Nombre de messages : 32571
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Re: Petit coin littérature
Merci pour cette très instructive analyse Jaja, ainsi que ton commentaire très chère MetM.
C'est moins flou dans ma tête maintenant. Je comprends mieux. J'avais tendance à faire de l'amalgame.
Merci
C'est moins flou dans ma tête maintenant. Je comprends mieux. J'avais tendance à faire de l'amalgame.
Merci
Hobi- Nombre de messages : 3984
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Date d'inscription : 24/05/2020
Re: Petit coin littérature
"Philosopher en temps de pandémie"
Publié le 28 décembre 2021 par kreizker
in "Le Quotidien" (Québec), 28 Décembre 2021
CHRONIQUE / «Mon Dieu, donnez-moi la sérénité d’accepter les choses que je ne puis changer, le courage de changer les choses que je peux, et la sagesse d’en connaître la différence.» - Reinhold Niebuhr
( http://www.kreizker.net/article-25818823.html
http://www.kreizker.net/article-priere-de-la-serenite-origines-40183807.html )
Ces paroles sont prononcées au début de chaque réunion des Alcooliques Anonymes. Cependant, même celles et ceux qui n’ont jamais assisté à l’une de ces réunions les connaissent. Il s’agit d’une citation du théologien américain protestant Reinhold Niebuhr, mais elle est parfois attribuée (à tort) à Marc Aurèle, empereur romain et philosophe stoïcien. Et ça tombe bien, car ça fait un moment que je voulais vous parler du stoïcisme, une philosophie qui m’apparaît particulièrement adaptée à la situation actuelle.
Parce qu’il part du principe que nous sommes bien peu de choses face aux conjonctures de la fatalité, le stoïcisme peut effectivement s’avérer utile afin de garder le moral en temps de pandémie. Pour ce faire, les stoïciens proposent une forme de détachement du monde qui consiste avant tout à s’affranchir de tout ce qui est hors de notre contrôle.
«Parmi les réalités, certaines dépendent de nous, et les autres ne dépendent pas de nous. Celles qui dépendent de nous sont le jugement, la tendance, le désir, l’aversion et, en un mot, toutes les réalités qui sont nos œuvres. Celles qui ne dépendent pas de nous sont le corps, la richesse, les opinions sur notre réputation, les pouvoirs et, en un mot, les réalités qui ne sont pas nos œuvres propres.» - Épictète, Manuel, I.
Autrement dit, nous sommes soumis au destin et nous n’avons d’autres choix que de l’accepter. Pour être heureux, il faut se laisser porter par le «courant de l’existence», non s’opposer à celui-ci. Concrètement, il faut donc apprendre à réviser nos désirs et nos attentes en fonction des circonstances.
«Ne cherche pas à ce que les événements se produisent comme tu le veux, mais dispose-toi à vouloir qu’ils se produisent tels qu’ils se produisent. Alors, tu seras heureux.» - Épictète, Manuel, VIII.
C’est de là que vient l’expression «être stoïque», qui consiste à demeurer ferme et impassible en toutes circonstances. Car pour les stoïciens, ce ne sont pas les événements en eux-mêmes qui nous troublent, mais nos pensées et nos jugements relatifs à ceux-ci.
«Ce ne sont pas les choses qui troublent les êtres humains, mais les jugements relatifs aux choses. Par exemple, la mort n’a rien d’effrayant, car en ce cas elle serait apparue telle à Socrate, mais c’est le jugement qui voit dans la mort quelque chose d’effrayant qui, lui, est effrayant.» - Épictète, Manuel, V.
Il faut donc faire contre mauvaise fortune, bon cœur. Puisque nous n’avons pas le choix, il faut accepter les épreuves que la vie met sur notre chemin et chercher en nous-mêmes les ressources permettant d’y faire face.
«À l’occasion de chacun des événements qui t’arrivent, souviens-toi de revenir en toi-même pour y chercher de quelle puissance tu disposes pour en faire usage. Si ton regard se porte sur un bel homme ou une belle femme, tu trouveras que la puissance qui convient est la maîtrise de soi. Si une fatigue survient, tu trouveras l’endurance ; si c’est une insulte, tu trouveras la patience. Et ainsi, en prenant cette habitude, les représentations ne feront plus de toi leur proie.» - Épictète, Manuel, X.
Les stoïciens ne sont pas des «surhommes» pour autant. Seulement, ils savent qu’il est vain de tenter d’échapper au destin et d’exercer du contrôle sur ce qui ne dépend pas de nous. Ils ne s’engagent ainsi dans aucun combat qui serait perdu d’avance.
Au premier coup d’œil, cela peut sembler pessimiste et défaitisme, mais il n’en est rien. Au contraire, il s’agit d’apprendre à regarder la réalité en face pour l’affronter avec courage et lucidité. Et surtout, il s’agit d’une invitation à lâcher prise. Nous devons cesser de chercher à exercer du contrôle sur tout et sur tout le monde.
«Rappelle-toi que tu es un acteur dans un drame tel que l’auteur l’a conçu: un drame court, s’il l’a voulu court ; un drame long, s’il l’a voulu long. S’il veut que tu joues le rôle d’un mendiant, même ce rôle-là joue-le avec talent; pareillement s’il s’agit d’un rôle de boiteux, de magistrat, de personne ordinaire. Il t’appartient en effet de bien jouer le personnage qui t’a été confié; pour ce qui est de le choisir, cela dépend d’un autre.» - Épictète, Manuel, XVII.
Dans le même ordre d’idée, le stoïcisme nous invite à cultiver certaines vertus comme la patience et la tempérance. Puisque nous n’avons pas le choix, alors le mieux que nous puissions faire est de «prendre notre mal en patience» et de chercher le bonheur autre part. La philosophie stoïcienne apporte ainsi une forme de consolation.
«Rappelle-toi finalement en toutes circonstances propres à engendrer le chagrin, de recourir au principe suivant: ceci n’est pas un malheur, mais le supporter avec noblesse est l’occasion d’un bonheur.» - Marc Aurèle, Pensées, IV, 49.
Comme nous avons pu le voir, le stoïcisme offre une approche pragmatique qui vise à changer nos perceptions et nos jugements face aux événements. Cela permet de ramener nos désirs et nos attentes à un niveau plus modeste et réaliste. Il ne s’agit pas de renoncer à améliorer le monde, mais seulement accepter que notre champ d’intervention est souvent très limité et que les résultats ne sont jamais garantis ni tout à fait prévisibles.
«À toute heure du jour, applique-toi sérieusement, comme Romain et comme homme, à mener à bien les projets que tu as en main, avec un engagement précis et sans affectation, dans un esprit de dévouement, de liberté et de justice. À toutes les autres pensées susceptibles de te distraire, donne congé. Tu y parviendras si tu accomplis chaque action de la vie comme si c’était la dernière, en la purifiant de toute prétention, de tout amour-propre et de toute déception face aux conjonctures de la fatalité.» - Marc Aurèle, Pensée, Livre II, 11.
Tout cela colle selon moi très bien à notre réalité actuelle. Depuis près de deux ans déjà, la COVID a littéralement pris le contrôle de nos vies. Mais que pouvons-nous y faire? En réalité, pas grand-chose, si ce n’est que de l’accepter et faire tout ce qui est en notre pouvoir pour que nous puissions passer à travers. C’est ce qu’on appelle «être stoïque».
Publié le 28 décembre 2021 par kreizker
in "Le Quotidien" (Québec), 28 Décembre 2021
CHRONIQUE / «Mon Dieu, donnez-moi la sérénité d’accepter les choses que je ne puis changer, le courage de changer les choses que je peux, et la sagesse d’en connaître la différence.» - Reinhold Niebuhr
( http://www.kreizker.net/article-25818823.html
http://www.kreizker.net/article-priere-de-la-serenite-origines-40183807.html )
Ces paroles sont prononcées au début de chaque réunion des Alcooliques Anonymes. Cependant, même celles et ceux qui n’ont jamais assisté à l’une de ces réunions les connaissent. Il s’agit d’une citation du théologien américain protestant Reinhold Niebuhr, mais elle est parfois attribuée (à tort) à Marc Aurèle, empereur romain et philosophe stoïcien. Et ça tombe bien, car ça fait un moment que je voulais vous parler du stoïcisme, une philosophie qui m’apparaît particulièrement adaptée à la situation actuelle.
Parce qu’il part du principe que nous sommes bien peu de choses face aux conjonctures de la fatalité, le stoïcisme peut effectivement s’avérer utile afin de garder le moral en temps de pandémie. Pour ce faire, les stoïciens proposent une forme de détachement du monde qui consiste avant tout à s’affranchir de tout ce qui est hors de notre contrôle.
«Parmi les réalités, certaines dépendent de nous, et les autres ne dépendent pas de nous. Celles qui dépendent de nous sont le jugement, la tendance, le désir, l’aversion et, en un mot, toutes les réalités qui sont nos œuvres. Celles qui ne dépendent pas de nous sont le corps, la richesse, les opinions sur notre réputation, les pouvoirs et, en un mot, les réalités qui ne sont pas nos œuvres propres.» - Épictète, Manuel, I.
Autrement dit, nous sommes soumis au destin et nous n’avons d’autres choix que de l’accepter. Pour être heureux, il faut se laisser porter par le «courant de l’existence», non s’opposer à celui-ci. Concrètement, il faut donc apprendre à réviser nos désirs et nos attentes en fonction des circonstances.
«Ne cherche pas à ce que les événements se produisent comme tu le veux, mais dispose-toi à vouloir qu’ils se produisent tels qu’ils se produisent. Alors, tu seras heureux.» - Épictète, Manuel, VIII.
C’est de là que vient l’expression «être stoïque», qui consiste à demeurer ferme et impassible en toutes circonstances. Car pour les stoïciens, ce ne sont pas les événements en eux-mêmes qui nous troublent, mais nos pensées et nos jugements relatifs à ceux-ci.
«Ce ne sont pas les choses qui troublent les êtres humains, mais les jugements relatifs aux choses. Par exemple, la mort n’a rien d’effrayant, car en ce cas elle serait apparue telle à Socrate, mais c’est le jugement qui voit dans la mort quelque chose d’effrayant qui, lui, est effrayant.» - Épictète, Manuel, V.
Il faut donc faire contre mauvaise fortune, bon cœur. Puisque nous n’avons pas le choix, il faut accepter les épreuves que la vie met sur notre chemin et chercher en nous-mêmes les ressources permettant d’y faire face.
«À l’occasion de chacun des événements qui t’arrivent, souviens-toi de revenir en toi-même pour y chercher de quelle puissance tu disposes pour en faire usage. Si ton regard se porte sur un bel homme ou une belle femme, tu trouveras que la puissance qui convient est la maîtrise de soi. Si une fatigue survient, tu trouveras l’endurance ; si c’est une insulte, tu trouveras la patience. Et ainsi, en prenant cette habitude, les représentations ne feront plus de toi leur proie.» - Épictète, Manuel, X.
Les stoïciens ne sont pas des «surhommes» pour autant. Seulement, ils savent qu’il est vain de tenter d’échapper au destin et d’exercer du contrôle sur ce qui ne dépend pas de nous. Ils ne s’engagent ainsi dans aucun combat qui serait perdu d’avance.
Au premier coup d’œil, cela peut sembler pessimiste et défaitisme, mais il n’en est rien. Au contraire, il s’agit d’apprendre à regarder la réalité en face pour l’affronter avec courage et lucidité. Et surtout, il s’agit d’une invitation à lâcher prise. Nous devons cesser de chercher à exercer du contrôle sur tout et sur tout le monde.
«Rappelle-toi que tu es un acteur dans un drame tel que l’auteur l’a conçu: un drame court, s’il l’a voulu court ; un drame long, s’il l’a voulu long. S’il veut que tu joues le rôle d’un mendiant, même ce rôle-là joue-le avec talent; pareillement s’il s’agit d’un rôle de boiteux, de magistrat, de personne ordinaire. Il t’appartient en effet de bien jouer le personnage qui t’a été confié; pour ce qui est de le choisir, cela dépend d’un autre.» - Épictète, Manuel, XVII.
Dans le même ordre d’idée, le stoïcisme nous invite à cultiver certaines vertus comme la patience et la tempérance. Puisque nous n’avons pas le choix, alors le mieux que nous puissions faire est de «prendre notre mal en patience» et de chercher le bonheur autre part. La philosophie stoïcienne apporte ainsi une forme de consolation.
«Rappelle-toi finalement en toutes circonstances propres à engendrer le chagrin, de recourir au principe suivant: ceci n’est pas un malheur, mais le supporter avec noblesse est l’occasion d’un bonheur.» - Marc Aurèle, Pensées, IV, 49.
Comme nous avons pu le voir, le stoïcisme offre une approche pragmatique qui vise à changer nos perceptions et nos jugements face aux événements. Cela permet de ramener nos désirs et nos attentes à un niveau plus modeste et réaliste. Il ne s’agit pas de renoncer à améliorer le monde, mais seulement accepter que notre champ d’intervention est souvent très limité et que les résultats ne sont jamais garantis ni tout à fait prévisibles.
«À toute heure du jour, applique-toi sérieusement, comme Romain et comme homme, à mener à bien les projets que tu as en main, avec un engagement précis et sans affectation, dans un esprit de dévouement, de liberté et de justice. À toutes les autres pensées susceptibles de te distraire, donne congé. Tu y parviendras si tu accomplis chaque action de la vie comme si c’était la dernière, en la purifiant de toute prétention, de tout amour-propre et de toute déception face aux conjonctures de la fatalité.» - Marc Aurèle, Pensée, Livre II, 11.
Tout cela colle selon moi très bien à notre réalité actuelle. Depuis près de deux ans déjà, la COVID a littéralement pris le contrôle de nos vies. Mais que pouvons-nous y faire? En réalité, pas grand-chose, si ce n’est que de l’accepter et faire tout ce qui est en notre pouvoir pour que nous puissions passer à travers. C’est ce qu’on appelle «être stoïque».
jaja- Nombre de messages : 32571
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Re: Petit coin littérature
Merci Jaja, j'adore !! J'aime beaucoup l'idée du film
Hobi- Nombre de messages : 3984
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Re: Petit coin littérature
Merci Jaja !
Ben tu vois, c'est ça la non dualité ...ce mouvement qui me passionne et dont les effets secondaires sont justes incroyables !!
Voir ce qui est ...et voir effectivement que notre histoire n'est qu'un film (oui Hobi )
J'aime bien :
il faut se laisser porter par le «courant de l’existence», non s’opposer à celui-ci. Concrètement, il faut donc apprendre à réviser nos désirs et nos attentes en fonction des circonstances.
«Ne cherche pas à ce que les événements se produisent comme tu le veux, mais dispose-toi à vouloir qu’ils se produisent tels qu’ils se produisent. Alors, tu seras heureux
Je rajoute quelques pensées de Marc Aurèle :
Ben tu vois, c'est ça la non dualité ...ce mouvement qui me passionne et dont les effets secondaires sont justes incroyables !!
Voir ce qui est ...et voir effectivement que notre histoire n'est qu'un film (oui Hobi )
J'aime bien :
il faut se laisser porter par le «courant de l’existence», non s’opposer à celui-ci. Concrètement, il faut donc apprendre à réviser nos désirs et nos attentes en fonction des circonstances.
«Ne cherche pas à ce que les événements se produisent comme tu le veux, mais dispose-toi à vouloir qu’ils se produisent tels qu’ils se produisent. Alors, tu seras heureux
Je rajoute quelques pensées de Marc Aurèle :
Représente-toi sans cesse le monde comme un être unique, ayant une substance unique et une âme unique. Considère comment tout se rapporte à la seule faculté de sentir, à la sienne : comment tout agit par sa seule impulsion, et comment tout contribue à la cause de tout, et de quelle façon les choses sont enroulées et tissées ensemble.
Marc-Aurèle, Pensées pour moi-même
Toutes choses s’enchaînent les unes aux autres et toutes, pour cette raison, sont amies entre elles. Elles tiennent toutes les unes aux autres à cause du mouvement bien ordonné, du concert parfait et de l’union de la substance.
Marc-Aurèle, Pensées pour moi-même (trad. A. I. Trannoy), VI, 38 (c’est nous qui soulignons).
Qu’il n’y ait que des atomes, qu’il y ait une nature, peu m’importe ; un premier principe qu’il faut toujours poser, c’est que je ne suis qu’une partie de ce tout ce que la nature gouverne. Un second principe, suite de celui-là, c’est que je suis dans un certain rapport de parenté avec les parties de ce monde, qui sont de la même espèce que moi. Si je me souviens de ces axiomes, je ne me révolterai jamais, eu tant que partie, contre le sort qui m’est assigné dans le tout ; car la partie ne peut pas souffrir de ce qui est utile au tout. En effet, le tout ne peut jamais rien avoir qui ne soit dans son intérêt. Toutes les natures en sont là, et celle de l’univers en particulier. Ajoutez encore à cette première condition le privilège de ne pouvoir être contrainte, par aucune cause extérieure, à produire quoi que ce soit qui puisse lui porter dommage.
En me rappelant donc que je suis personnellement une des parties de ce tout, je recevrai avec reconnaissance tout ce qui pourra m’arriver ; et en tant que je suis en quelque sorte de la famille des parties qui sont de même espèce que moi, je me garde de faire rien de ce qui pourrait blesser la communauté. Bien plus, je penserai sans cesse à ces êtres mes semblables, et je dirigerai tous mes efforts vers le bien commun, et me défendrai de tout ce qui pourrait y être contraire.
Ces divers devoirs étant bien remplis, le cours de la vie doit être nécessairement heureux, si tu admets que le citoyen coule réellement une vie heureuse quand il la passe à ne faire que des actes utiles à ses concitoyens, et qu’il accepte avec joie la part que lui accorde l’État.
X, 6
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Re: Petit coin littérature
notre bien-être commun , comme chez AA , quoi !
Bon complément à l'article que j'ai posté ce matin ; merci Aime&Aime.
Je dois bien admettre , en toute honnêteté que bien des devoirs ne sont pas remplis et qu'il me reste du chemin à parcourir . L'important pour moi est de m'y intéresser . Qui sait un jour ...
Notre histoire n'est qu'un film, mais suis-je un figurant seulement ?
Bon complément à l'article que j'ai posté ce matin ; merci Aime&Aime.
Je dois bien admettre , en toute honnêteté que bien des devoirs ne sont pas remplis et qu'il me reste du chemin à parcourir . L'important pour moi est de m'y intéresser . Qui sait un jour ...
Notre histoire n'est qu'un film, mais suis-je un figurant seulement ?
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Re: Petit coin littérature
"Kreizker" a 14 ans aujourd'hui
Publié le 2 janvier 2022 par kreizker
Le Blog de Kreizker a 14 ans aujourd'hui . Je m'y suis abonné depuis sa création . Il y a tellement de choses à découvrir sur AA .
Si ça vous pouvez le consulter sur www.kreizker.net
jaja- Nombre de messages : 32571
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Re: Petit coin littérature
Merci pour ces beaux textes, bien souvent ces différents auteurs se rejoignent
En AA il est bien dit "Nous ne sommes pas les metteurs en scène de notre vie" mais nous en sommes les acteurs
Mais,
"dispose-toi à vouloir qu’ils se produisent tels qu’ils se produisent. Alors, tu seras heureux"
Là être heureuse de tout ce qui m'est arrivé, j'en suis encore très, très loin, surtout pour un certain évènement de ma vie.
Pour le moment je me contenterais du terme "acceptation" et c'est déjà très bien pour ma sereinité.
En AA il est bien dit "Nous ne sommes pas les metteurs en scène de notre vie" mais nous en sommes les acteurs
Mais,
"dispose-toi à vouloir qu’ils se produisent tels qu’ils se produisent. Alors, tu seras heureux"
Là être heureuse de tout ce qui m'est arrivé, j'en suis encore très, très loin, surtout pour un certain évènement de ma vie.
Pour le moment je me contenterais du terme "acceptation" et c'est déjà très bien pour ma sereinité.
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Re: Petit coin littérature
Je comprends très bien Martine, il est des drames que l'on ne peut oublier et celui que tu as vécu est pour moi le plus important qui soit; les accepter est déjà un grand pas en avant et probablement en resterons-nous là . Bonne continuation à toi Martine .
jaja- Nombre de messages : 32571
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Re: Petit coin littérature
·
À lire...... La HONTE DE SA VIE
Une jeune femme attendait l’heure de son vol dans un grand aéroport.
Puisqu’elle aurait à attendre plusieurs heures elle décida de s’acheter un bon livre. Elle acheta aussi un paquet de biscuits.
Elle s’assit dans un bon fauteuil dans la salle VIP de l’aéroport pour se reposer et lire en paix.
A coté du fauteuil où se trouvait le paquet de biscuits , un homme ouvrit son magazine et se mit à lire.
Lorsqu ‘elle prit un premier biscuit , l’homme fit de même .
Elle se sentait irritée par ce comportement , mais ne dit rien , se contentant de penser :
« Quel effronté, j’ai envie de lui donner une bonne raclée ! »
A chaque biscuit qu’elle prenait, l’homme en prenait un aussi.
Cela la mettait dans tous ses états , mais elle ne voulait pas faire une scène. Lorsqu’il ne resta qu’un seul biscuit, elle... pensa
« Et que va t-il faire maintenant, cet abruti de profiteur ? » L’homme prit le dernier biscuit , le brisa en deux et lui en remit la moitié.
Ah , mais là; c’était trop!
Elle était hors d’elle !
Elle prit son livre et ses affaires, et sortit en trombe pour se rendre au guichet d’embarquement. Lorsqu’elle prit son siège dans l’avion.
Elle ouvrit son sac à main pour ranger ses lunettes de lecture, et là, à sa grande surprise, elle y découvrit son paquet de biscuits, intact et non-ouvert !
Elle se sentit tellement MAL !!!
Elle réalisait combien elle s’était trompée…
Elle avait oublié qu ‘elle avait mis son paquet de biscuits dans son sac à main.
L’homme avait partagé ses biscuits avec elle sans aucune rancune ni appréhension …
pendant qu’elle était si choquée, pensant qu’elle avait partagé ses biscuits avec lui et maintenant, elle n’aurait plus la chance de lui expliquer ou de s’excuser…
Il y a 4 choses que nous ne pouvons pas rattrapper:
1 ) La pierre … après l’avoir lancée
2) Le mot…après l’avoir dit !
3) L’occasion …après l’ avoir perdue !
4) Le temps lorsqu’il est passé !
À lire...... La HONTE DE SA VIE
Une jeune femme attendait l’heure de son vol dans un grand aéroport.
Puisqu’elle aurait à attendre plusieurs heures elle décida de s’acheter un bon livre. Elle acheta aussi un paquet de biscuits.
Elle s’assit dans un bon fauteuil dans la salle VIP de l’aéroport pour se reposer et lire en paix.
A coté du fauteuil où se trouvait le paquet de biscuits , un homme ouvrit son magazine et se mit à lire.
Lorsqu ‘elle prit un premier biscuit , l’homme fit de même .
Elle se sentait irritée par ce comportement , mais ne dit rien , se contentant de penser :
« Quel effronté, j’ai envie de lui donner une bonne raclée ! »
A chaque biscuit qu’elle prenait, l’homme en prenait un aussi.
Cela la mettait dans tous ses états , mais elle ne voulait pas faire une scène. Lorsqu’il ne resta qu’un seul biscuit, elle... pensa
« Et que va t-il faire maintenant, cet abruti de profiteur ? » L’homme prit le dernier biscuit , le brisa en deux et lui en remit la moitié.
Ah , mais là; c’était trop!
Elle était hors d’elle !
Elle prit son livre et ses affaires, et sortit en trombe pour se rendre au guichet d’embarquement. Lorsqu’elle prit son siège dans l’avion.
Elle ouvrit son sac à main pour ranger ses lunettes de lecture, et là, à sa grande surprise, elle y découvrit son paquet de biscuits, intact et non-ouvert !
Elle se sentit tellement MAL !!!
Elle réalisait combien elle s’était trompée…
Elle avait oublié qu ‘elle avait mis son paquet de biscuits dans son sac à main.
L’homme avait partagé ses biscuits avec elle sans aucune rancune ni appréhension …
pendant qu’elle était si choquée, pensant qu’elle avait partagé ses biscuits avec lui et maintenant, elle n’aurait plus la chance de lui expliquer ou de s’excuser…
Il y a 4 choses que nous ne pouvons pas rattrapper:
1 ) La pierre … après l’avoir lancée
2) Le mot…après l’avoir dit !
3) L’occasion …après l’ avoir perdue !
4) Le temps lorsqu’il est passé !
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Re: Petit coin littérature
Super histoire Jaja! Merci
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Re: Petit coin littérature
Merci Jaja.
je ne serais jamais parfaite e il m'arrive de faire des choses que je regrette sans pouvoir les réparer, la seule chose que je peux faire c'est faire de mon mieux et accepter ce qui est fait et ce qui est.
je ne serais jamais parfaite e il m'arrive de faire des choses que je regrette sans pouvoir les réparer, la seule chose que je peux faire c'est faire de mon mieux et accepter ce qui est fait et ce qui est.
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Re: Petit coin littérature
Ce que j'aime bien dans cette histoire c'est que cela nous montre à quel point quelquefois nous avons une vision erronée de la situation !
MetM- Nombre de messages : 2551
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Re: Petit coin littérature
LA TAILLE DE VOTRE DRAME EST PROPORTIONNELLE À LA TAILLE DE VOTRE EGO.
J'apprends lentement que je n'ai pas à réagir à chaque chose qui me dérange.
J'apprends lentement que l'énergie nécessaire pour réagir à chaque "mauvaise" chose qui m'arrive me vide et m'empêche de voir les autres bonnes choses de la vie.
J'apprends lentement que je ne vais pas être le confort de tout le monde et que je ne vais pas être capable de faire en sorte que tout le monde me traite comme je veux être traité et ce n'est pas si grave.
J'apprends lentement qu'essayer de ′′′gagner′′ quelqu'un n'est qu'une perte de temps, d'énergie et que cela ne fait que me remplir de vide.
J'apprends lentement que le fait de ne pas réagir ne signifie pas que je suis d'accord avec les choses, mais simplement que je choisis de m'élever au-dessus.
Je choisis d'apprendre la leçon, elle m'a servi et j'en tire des leçons. Je choisis d'être la plus grande personne.
Je choisis ma tranquillité d'esprit parce que c'est ce dont j'ai vraiment besoin.
Je n'ai pas besoin de plus de drame.
Je n'ai pas besoin que les gens me fassent sentir que je ne suis pas assez bien.
Je n'ai pas besoin de bagarres, de disputes et de fausses connexions.
J'apprends lentement que parfois, ne rien dire dit tout.
J'apprends peu à peu qu'en réagissant aux choses qui me contrarient, on donne à quelqu'un du pouvoir sur moi et sur mes émotions.
Je ne peux pas contrôler ce que font les autres, mais je peux choisir comment je réagis, comment je le gère, comment je le perçois et dans quelle mesure je le prends personnellement.
J'apprends lentement que, la plupart du temps, ces situations ne disent rien sur moi et beaucoup sur l'autre personne.
J'apprends que toutes ces déceptions sont là pour m'apprendre à m'aimer et me serviront de bouclier.
J'apprends que même si je réagis, cela ne changera rien, cela ne fera pas que les gens m'aiment et me respectent soudainement, cela ne les fera pas changer d'avis comme par magie.
Parfois, il est préférable de laisser les choses aller, de laisser les gens aller, de ne pas se battre pour tourner la page, de ne pas demander d'explications, de ne pas chercher des réponses et de ne pas attendre des gens qu'ils comprennent ce que vous voyez.
J'apprends peu à peu que la vie est mieux vécue lorsque l'on ne se concentre pas sur ce qui se passe autour de soi, mais plutôt sur ce qui se passe en soi.
Travaillez sur vous-même, sur votre paix intérieure et vous découvrirez que ne pas réagir à chaque petite chose qui vous dérange est le premier ingrédient pour vivre une vie heureuse et saine
Moi je médite là-dessus
J'apprends lentement que je n'ai pas à réagir à chaque chose qui me dérange.
J'apprends lentement que l'énergie nécessaire pour réagir à chaque "mauvaise" chose qui m'arrive me vide et m'empêche de voir les autres bonnes choses de la vie.
J'apprends lentement que je ne vais pas être le confort de tout le monde et que je ne vais pas être capable de faire en sorte que tout le monde me traite comme je veux être traité et ce n'est pas si grave.
J'apprends lentement qu'essayer de ′′′gagner′′ quelqu'un n'est qu'une perte de temps, d'énergie et que cela ne fait que me remplir de vide.
J'apprends lentement que le fait de ne pas réagir ne signifie pas que je suis d'accord avec les choses, mais simplement que je choisis de m'élever au-dessus.
Je choisis d'apprendre la leçon, elle m'a servi et j'en tire des leçons. Je choisis d'être la plus grande personne.
Je choisis ma tranquillité d'esprit parce que c'est ce dont j'ai vraiment besoin.
Je n'ai pas besoin de plus de drame.
Je n'ai pas besoin que les gens me fassent sentir que je ne suis pas assez bien.
Je n'ai pas besoin de bagarres, de disputes et de fausses connexions.
J'apprends lentement que parfois, ne rien dire dit tout.
J'apprends peu à peu qu'en réagissant aux choses qui me contrarient, on donne à quelqu'un du pouvoir sur moi et sur mes émotions.
Je ne peux pas contrôler ce que font les autres, mais je peux choisir comment je réagis, comment je le gère, comment je le perçois et dans quelle mesure je le prends personnellement.
J'apprends lentement que, la plupart du temps, ces situations ne disent rien sur moi et beaucoup sur l'autre personne.
J'apprends que toutes ces déceptions sont là pour m'apprendre à m'aimer et me serviront de bouclier.
J'apprends que même si je réagis, cela ne changera rien, cela ne fera pas que les gens m'aiment et me respectent soudainement, cela ne les fera pas changer d'avis comme par magie.
Parfois, il est préférable de laisser les choses aller, de laisser les gens aller, de ne pas se battre pour tourner la page, de ne pas demander d'explications, de ne pas chercher des réponses et de ne pas attendre des gens qu'ils comprennent ce que vous voyez.
J'apprends peu à peu que la vie est mieux vécue lorsque l'on ne se concentre pas sur ce qui se passe autour de soi, mais plutôt sur ce qui se passe en soi.
Travaillez sur vous-même, sur votre paix intérieure et vous découvrirez que ne pas réagir à chaque petite chose qui vous dérange est le premier ingrédient pour vivre une vie heureuse et saine
Moi je médite là-dessus
Dernière édition par jaja le Sam 16 Avr 2022, 21:32, édité 1 fois
jaja- Nombre de messages : 32571
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Re: Petit coin littérature
Merci pour ce texte, jaja, qui donne effectivement beaucoup à méditer. Cela reprend le thème dont on a parlé il y a quelques jours : vivre et laisser vivre.
Delph12- Nombre de messages : 908
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Date d'inscription : 14/01/2022
Re: Petit coin littérature
Tres beau texte et trai vrai, Merci Jaja je vais le copier et le relire souvent.
Hobi- Nombre de messages : 3984
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Localisation : Finistère (29)
Date d'inscription : 24/05/2020
Re: Petit coin littérature
Merci JaJa pour ce texte, une sacrés liste de travail à faire, mais pas à pas.....
Enitram- Admin
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