Petit coin littérature
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Re: Petit coin littérature
Un sacré bout de temps où je n étais venu lire un régal merci à tous et toutes
lucas34- Nombre de messages : 2350
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Re: Petit coin littérature
Reproduit avec l’aimable autorisation des Éditions Tallandier et de La Croix Rouge Irlandaise, cette présentation par Joseph Kessel de son enquête est d’abord parue en introduction de la série d’articles dans le quotidien national France-Soir. On la retrouve dans le livre Instants de vérité, reportages 1956-1964 publié par les éditions Tallandier (édition 2020, ISBN-13 : 979-1021044753 ). Les articles eux-mêmes ont été regroupés par les Éditions Gallimard sous le titre Avec les alcooliques anonymes actuellement disponible en Folio ( ISBN-13 : 978-2070453559 ).
Pour découvrir les articles de Joseph Kessel parus dans France-Soir : https://professionlavie.blogspot.com/2021/08/terre-neuve-de-lalcoolisme-joseph-kessel.html – avec l’aimable autorisation de Véronique Hamel, journaliste
Pour découvrir les articles de Joseph Kessel parus dans France-Soir : https://professionlavie.blogspot.com/2021/08/terre-neuve-de-lalcoolisme-joseph-kessel.html – avec l’aimable autorisation de Véronique Hamel, journaliste
Pierre- Nombre de messages : 1377
Date d'inscription : 19/05/2017
Re: Petit coin littérature
Le Pape François est quelqu'un qui sort de l'ordinaire! Voici son nouveau message, plein de sagesse et d'humilité. Si vous ne professez aucune religion, si vous êtes agnostique, si vous êtes chrétien, si vous êtes athée ou témoin de Jéhovah. Ça ne fait rien. Lisez-le ... vous ne le regretterez pas.
SOYEZ HEUREUX ... donnez-vous une minute pour le lire.
papa Francisco
"Vous pouvez être défectueux, anxieux et parfois irrité, mais n'oubliez pas que votre vie est la plus grande entreprise du monde.
Vous seul pouvez l'empêcher de décliner.
Nombreux sont ceux qui vous apprécient, vous admirent et vous aiment. Et tu ne sais pas mais il y a des gens pour qui tu es spécial
Je voudrais que vous vous souveniez qu'être heureux, ce n'est pas avoir un ciel sans tempête, je marche sans accident, je travaille sans fatigue, des relations personnelles sans déceptions.
Être heureux, c'est trouver la force dans le pardon, l'espoir dans les batailles, la sécurité dans la boîte de la peur, l'amour dans les désaccords.
Être heureux, ce n'est pas seulement valoriser le sourire, c'est aussi réfléchir à la tristesse.
Il ne s'agit pas seulement de commémorer le succès, mais de tirer les leçons de l'échec.
Ce n'est pas seulement avoir de la joie avec les applaudissements, mais avoir de la joie dans l'anonymat.
Être heureux, c'est reconnaître que la vie vaut la peine d'être vécue, malgré tous les défis, la tristesse, les malentendus et les périodes de crise émotionnelle et économique.
Être heureux n'est pas un destin, mais une conquête pour ceux qui savent voyager dans leur propre être.
Être heureux, c'est cesser d'être victime de problèmes et devenir acteur de votre propre histoire.
C'est traverser des déserts hors de soi, mais pouvoir trouver une oasis au plus profond de notre âme.
C'est remercier Dieu chaque matin pour le miracle de la vie.
Être heureux, ce n'est pas avoir peur de ses propres sentiments.
C'est savoir parler de soi.
C'est avoir le courage d'entendre un «non» même de la part de ceux que vous aimez.
C'est avoir la sécurité de recevoir des critiques, même si c'est injuste.
C'est embrasser les enfants, choyer les parents, avoir des moments poétiques avec des amis, même s'ils nous blessent.
Être heureux, c'est laisser vivre la créature libre, heureuse et simple qui vit en chacun de nous.
C'est avoir la maturité de dire «j'avais tort».
C'est avoir l'audace de dire «pardonnez-moi».
C'est avoir la sensibilité d'exprimer «J'ai besoin de toi».
C'est avoir la capacité de dire «je t'aime».
Que votre vie devienne un jardin d'opportunités pour être heureux ...
Puissiez-vous être un amoureux de la joie dans vos sources.
Puissiez-vous être un ami de sagesse et de paix pendant vos hivers.
Et lorsque vous vous trompez en cours de route, vous recommencez.
Eh bien, vous serez plus passionné par la vie.
Et vous découvrirez qu'être heureux, ce n'est pas avoir une vie parfaite.
Mais utiliser des larmes pour tolérer l'eau.
Utilisez les pertes pour affiner la patience.
Utilisez des fallas pour sculpter la sérénité.
Utilisez le plaisir de roder la douleur.
Utilisez des obstacles pour ouvrir des fenêtres d'intelligence.
N'abandonnez jamais ...
N'abandonnez jamais les gens que vous aimez.
N'abandonnez jamais le bonheur, car la vie est un spectacle à ne pas manquer! »
Le pape François appelle chacun, peu importe où il se trouve, ou la croyance ou la religion, à un moment de recueillement, de méditation ou de prière pour la paix. La planète entière unie dans la prière pour la PAIX
jaja- Nombre de messages : 32557
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Re: Petit coin littérature
LE DÉTACHEMENT ...
Apprendre le détachement est l’une des choses les plus difficiles qui soient.
Nous résistons parce que nous avons peur de perdre l’objet de notre attachement.
Nous voulons que les choses se passent à notre façon, que les autres agissent comme nous le voudrions, que notre vie se déroule comme nous l’avions planifiée ...
Et chaque fois que nous résistons, nous souffrons un peu plus.
Apprivoisons le détachement.
Apprendre à se détacher des résultats de nos efforts, du dénouement de nos attentes, de la réponse de l’autre à nos demandes est un grand exercice de confiance envers la Vie, d’ouverture du cœur et d’acceptation.
Le détachement, ce n’est pas s’éloigner des autres pour ne pas vivre de l’attachement.
Ce n’est pas non plus être indifférent à ce qui arrive comme résultats de nos attentes.
C’est plutôt rester ouvert à ce qui arrivera, peu importe les résultats.
C’est accepter de composer avec ce que la Vie met sur notre chemin, sachant que c’est pour notre bien.
C’est savoir que nous traverserons le pont une fois rendus à la rivière.
C’est faire les efforts nécessaires pour obtenir la réalisation d’un projet, mais aussi accepter que le résultat puisse être différent de nos attentes, et faire avec ...
C’est aimer l’autre en offrant tout notre amour, tout en reconnaissant que l’autre puisse aimer de manière différente que ce que nous souhaitions.
C’est s’aimer soi, même nos imperfections, en sachant qu’on ne peut rien améliorer si on ne l’accepte pas en premier lieu.
C’est vivre en faisant de son mieux, en donnant son maximum tout en sachant que parfois nous aurons du succès, et parfois non ...
Parfois nous serons reconnus et parfois non ...
Parfois nous serons aimés, et parfois non ...
Le détachement, c’est notre détermination à être libre et c’est un grand anti-stress !
C’est avoir la conviction profonde que tout est parfait, peu importe ce qui arrive ...
c’est surtout porteur d’une grande paix intérieure ...
Gilles Richard
Apprendre le détachement est l’une des choses les plus difficiles qui soient.
Nous résistons parce que nous avons peur de perdre l’objet de notre attachement.
Nous voulons que les choses se passent à notre façon, que les autres agissent comme nous le voudrions, que notre vie se déroule comme nous l’avions planifiée ...
Et chaque fois que nous résistons, nous souffrons un peu plus.
Apprivoisons le détachement.
Apprendre à se détacher des résultats de nos efforts, du dénouement de nos attentes, de la réponse de l’autre à nos demandes est un grand exercice de confiance envers la Vie, d’ouverture du cœur et d’acceptation.
Le détachement, ce n’est pas s’éloigner des autres pour ne pas vivre de l’attachement.
Ce n’est pas non plus être indifférent à ce qui arrive comme résultats de nos attentes.
C’est plutôt rester ouvert à ce qui arrivera, peu importe les résultats.
C’est accepter de composer avec ce que la Vie met sur notre chemin, sachant que c’est pour notre bien.
C’est savoir que nous traverserons le pont une fois rendus à la rivière.
C’est faire les efforts nécessaires pour obtenir la réalisation d’un projet, mais aussi accepter que le résultat puisse être différent de nos attentes, et faire avec ...
C’est aimer l’autre en offrant tout notre amour, tout en reconnaissant que l’autre puisse aimer de manière différente que ce que nous souhaitions.
C’est s’aimer soi, même nos imperfections, en sachant qu’on ne peut rien améliorer si on ne l’accepte pas en premier lieu.
C’est vivre en faisant de son mieux, en donnant son maximum tout en sachant que parfois nous aurons du succès, et parfois non ...
Parfois nous serons reconnus et parfois non ...
Parfois nous serons aimés, et parfois non ...
Le détachement, c’est notre détermination à être libre et c’est un grand anti-stress !
C’est avoir la conviction profonde que tout est parfait, peu importe ce qui arrive ...
c’est surtout porteur d’une grande paix intérieure ...
Gilles Richard
jaja- Nombre de messages : 32557
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Re: Petit coin littérature
Ah jaja la c est trop beau j avais besoin de ce texte le vivre est laissez vivre que je commence à apprivoiser vas aller bien avec ce texte
lucas34- Nombre de messages : 2350
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Re: Petit coin littérature
Merci pour ces 2 belles lectures Jaja Elles m'apportent beaucoup
Hobi- Nombre de messages : 3984
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jaja- Nombre de messages : 32557
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Re: Petit coin littérature
Bonjour les amis,
En lisant ce texte, je me suis dit je suis que je n'avais pas le sentiment de vieillir .... le corps certainement et j'en prends soin mais pour le reste le regard est neuf à chaque instant et la tranquillité, la paix, l'amour trouvés en moi n'ont pas d'âge ...
Merci Jaja !
En lisant ce texte, je me suis dit je suis que je n'avais pas le sentiment de vieillir .... le corps certainement et j'en prends soin mais pour le reste le regard est neuf à chaque instant et la tranquillité, la paix, l'amour trouvés en moi n'ont pas d'âge ...
Merci Jaja !
MetM- Nombre de messages : 2551
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Votre signature : Un flot de bonheur et d'abondance se manifestera lorsque vous atteindrez le niveau le plus profond de vous même
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Re: Petit coin littérature
Mais non que je ne te visais pas
Allez, on va faire un concours , celui ou celle qui est le plus jeune ou la plus jeune dans la tête !!!!
Prends bien soin de ton éternelle jeunesse fifille !
Allez, on va faire un concours , celui ou celle qui est le plus jeune ou la plus jeune dans la tête !!!!
Prends bien soin de ton éternelle jeunesse fifille !
jaja- Nombre de messages : 32557
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Date d'inscription : 01/11/2008
Re: Petit coin littérature
Je le lirais à mama
lucas34- Nombre de messages : 2350
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Date d'inscription : 03/12/2021
Re: Petit coin littérature
Texte du Chanoine RAVEN
« Trois conditions sont nécessaires pour la création d’une véritable fraternité. La possession d’un idéal commun dépourvu d’égoïsme et de rivalité. L’établissement d’un but commun assez élevé pour éclairer l’imagination et susciter la loyauté. La fraternité et l’unité impliquant la joie et l’enthousiasme d’appartenir à une association organisée et engagée dans un travail à plein temps. Cette fraternité atteint son apogée lorsque l’idéal est très élevé et très exaltant ; lorsque la tâche captive chaque once de notre force et chaque élément de notre être, lorsque l’unité est tellement forte et profonde que nous nous comprenons les uns les autres sans effort conscient, que nous devinons les besoins non avoués et que nous y remédions immédiatement et spontanément. Dans de telles conditions, toute l’énergie que nous gaspillons souvent à satisfaire nos jalousies et nos vanités, à sauvegarder les apparences et à réprimander les autres, devient disponible pour un travail créateur ».
Le mouvement des AA devient adulte, p. 282 – Reproduit avec la permission d’AA World Services, Inc. Par Bernard Smith, Président des services généraux 1951-1956
« Trois conditions sont nécessaires pour la création d’une véritable fraternité. La possession d’un idéal commun dépourvu d’égoïsme et de rivalité. L’établissement d’un but commun assez élevé pour éclairer l’imagination et susciter la loyauté. La fraternité et l’unité impliquant la joie et l’enthousiasme d’appartenir à une association organisée et engagée dans un travail à plein temps. Cette fraternité atteint son apogée lorsque l’idéal est très élevé et très exaltant ; lorsque la tâche captive chaque once de notre force et chaque élément de notre être, lorsque l’unité est tellement forte et profonde que nous nous comprenons les uns les autres sans effort conscient, que nous devinons les besoins non avoués et que nous y remédions immédiatement et spontanément. Dans de telles conditions, toute l’énergie que nous gaspillons souvent à satisfaire nos jalousies et nos vanités, à sauvegarder les apparences et à réprimander les autres, devient disponible pour un travail créateur ».
Le mouvement des AA devient adulte, p. 282 – Reproduit avec la permission d’AA World Services, Inc. Par Bernard Smith, Président des services généraux 1951-1956
Pierre- Nombre de messages : 1377
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Re: Petit coin littérature
Merci mon cher Jaja de me rappeler que la vie est le seul moment qui existe vraiment c'est à dire l'instant présent. Hier n'est plus, et il y a 5 minutes c'est déjà du passé. Demain je ne sais ce qu'il en sera. Si je veux vivre pleinement ma vie, c'est ici maintenant.
J'essaie grâce à vous de ne vivre qu'un jour à la fois, un instant à la fois.
Merci
J'essaie grâce à vous de ne vivre qu'un jour à la fois, un instant à la fois.
Merci
Hobi- Nombre de messages : 3984
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Re: Petit coin littérature
Je trouve que tu y arrives pas trop mal malgré tes multiples occupations professionnelles et ton implication en AA . Bonne continuation à toi, tu es un bel exemple .
jaja- Nombre de messages : 32557
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Re: Petit coin littérature
Lettre d'amour aux alcooliques et autres dépendants
Salut à toi, l’alcoolique, salut à toi la dépendante
Salut à toi, le poudré, le potteux, le toxico
Et salut à toi, qui veut cesser de consommer, arrêter de boire
Pour la première ou la douzième fois
Tu te prépares peut-être depuis des mois
Ou tu vas te décider sur un coup de tête, à soir
T’es peut-être juste écœuré d’être écœuré de manquer de cœur
Manquer tes rendez-vous, être en manque
Ou tu viens de frapper le fin fond du bas-fond
T’as frappé ton kid, ou t’as frappé le poteau du réel avec ton char
En tout cas, y’es pas trop tôt, mais y’est jamais trop tard
« Je peux arrêter quand je veux »
Facile à dire, quand tu veux pas arrêter
Entre être pompette au 5 à 7 ou se torcher la face de 7 à 5
L’équation est simple
Mais l’heure a sonnée, oublie le défi 28 jours, c’est 27 jours de trop
Un jour à la soif, un jour à la fois
Et même une heure à la fois si y faut
Si tous naissent égaux, y’en a qui ont plus d’égo que d’autres
Front de bœuf, tête de cochon, on est bon pour tout saboter
Ce sera pas facile, ce sera pas magique
Ok, ta détresse est exceptionnelle, t’es unique, mais t’es pas seul
On est des millions qui luttent, qui cherchent à survivre, éviter la rechute
Et moi le premier, dépendant, alcoolique non-pratiquant
Depuis 12 ans, 7 mois et 11 jours sans une goutte
Et la bouteille me guette, encore
Le vaste vide chevillé au corps, j’avance comme je peux
C’est mieux que c’était, mais c’est loin d’être parfait
Tu sais, quand on consomme, la vie c’est vraiment roffe
Mais je te jure, quand on arrête de consommer, la vie, c’est vraiment roffe…
Mais moins, pour tes proches déjà, qui ont pu besoin de te ramasser
Pis de ramasser tes dégâts
Qui peuvent recommencer à te faire confiance
Y’a tellement de promesses que t’a pas tenu
T’as l’air d’une cible pour le climat, des bonnes intentions de l’onu
C’est moins pénible pour ton corps aussi, pour ton compte en banque
Pour ton employeur, tes amis, tes voisins, tes amours et ta face dans le miroir
Tu vas voir… Plus clair
Tranquillement, tu vas reprendre le dessus
Arrêter de dormir debout et recommencer à rêver
Mieux, tu vas réaliser tes rêves
Aller au bout de tes études, tes projets, tes relations ou tes poèmes à’ tévé
Tout est possible, dans nos rangs de résilients maganés, on compte un paquet de génie
De Churchill à Marguerite Duras en passant par Edgar allan Poe
T’es pas ta folie, ni tes fautes, ni ta maladie
Ça explique, mais ça n’excuse rien, t’es responsable de ce que tu fais avec
Pas évident de dégeler à frette
Va chercher de l’aide, un peu de chaleur humaine
Garde l’esprit ouvert, rentre en thérapie fermée
Ou va voir un psy (chologue, chiatre ou chopathe)
Va te rencontrer dans un sous-sol d’église, chaise en plastique, café gris
Et tout l’accueil des NA, AA, GA, CA, etc.
Prends tous les moyens possibles pour soigner ton cœur, ta tête et ta dépendance
T’es plus belle que tu penses, t’es plus beau que tu crois
Et si un jour nos routes viennent à se croiser
Ça me fera plaisir, de ne pas prendre un verre avec toi!
Auteur québécois
Salut à toi, l’alcoolique, salut à toi la dépendante
Salut à toi, le poudré, le potteux, le toxico
Et salut à toi, qui veut cesser de consommer, arrêter de boire
Pour la première ou la douzième fois
Tu te prépares peut-être depuis des mois
Ou tu vas te décider sur un coup de tête, à soir
T’es peut-être juste écœuré d’être écœuré de manquer de cœur
Manquer tes rendez-vous, être en manque
Ou tu viens de frapper le fin fond du bas-fond
T’as frappé ton kid, ou t’as frappé le poteau du réel avec ton char
En tout cas, y’es pas trop tôt, mais y’est jamais trop tard
« Je peux arrêter quand je veux »
Facile à dire, quand tu veux pas arrêter
Entre être pompette au 5 à 7 ou se torcher la face de 7 à 5
L’équation est simple
Mais l’heure a sonnée, oublie le défi 28 jours, c’est 27 jours de trop
Un jour à la soif, un jour à la fois
Et même une heure à la fois si y faut
Si tous naissent égaux, y’en a qui ont plus d’égo que d’autres
Front de bœuf, tête de cochon, on est bon pour tout saboter
Ce sera pas facile, ce sera pas magique
Ok, ta détresse est exceptionnelle, t’es unique, mais t’es pas seul
On est des millions qui luttent, qui cherchent à survivre, éviter la rechute
Et moi le premier, dépendant, alcoolique non-pratiquant
Depuis 12 ans, 7 mois et 11 jours sans une goutte
Et la bouteille me guette, encore
Le vaste vide chevillé au corps, j’avance comme je peux
C’est mieux que c’était, mais c’est loin d’être parfait
Tu sais, quand on consomme, la vie c’est vraiment roffe
Mais je te jure, quand on arrête de consommer, la vie, c’est vraiment roffe…
Mais moins, pour tes proches déjà, qui ont pu besoin de te ramasser
Pis de ramasser tes dégâts
Qui peuvent recommencer à te faire confiance
Y’a tellement de promesses que t’a pas tenu
T’as l’air d’une cible pour le climat, des bonnes intentions de l’onu
C’est moins pénible pour ton corps aussi, pour ton compte en banque
Pour ton employeur, tes amis, tes voisins, tes amours et ta face dans le miroir
Tu vas voir… Plus clair
Tranquillement, tu vas reprendre le dessus
Arrêter de dormir debout et recommencer à rêver
Mieux, tu vas réaliser tes rêves
Aller au bout de tes études, tes projets, tes relations ou tes poèmes à’ tévé
Tout est possible, dans nos rangs de résilients maganés, on compte un paquet de génie
De Churchill à Marguerite Duras en passant par Edgar allan Poe
T’es pas ta folie, ni tes fautes, ni ta maladie
Ça explique, mais ça n’excuse rien, t’es responsable de ce que tu fais avec
Pas évident de dégeler à frette
Va chercher de l’aide, un peu de chaleur humaine
Garde l’esprit ouvert, rentre en thérapie fermée
Ou va voir un psy (chologue, chiatre ou chopathe)
Va te rencontrer dans un sous-sol d’église, chaise en plastique, café gris
Et tout l’accueil des NA, AA, GA, CA, etc.
Prends tous les moyens possibles pour soigner ton cœur, ta tête et ta dépendance
T’es plus belle que tu penses, t’es plus beau que tu crois
Et si un jour nos routes viennent à se croiser
Ça me fera plaisir, de ne pas prendre un verre avec toi!
Auteur québécois
jaja- Nombre de messages : 32557
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Re: Petit coin littérature
Je viens de découvrir cette lettre d'un auteur québécois et je la partage avec vous :
Depuis que j’ai décidé de vivre plutôt que de survivre, la vie est belle. Souvent difficile, stressante, pleine de deuils et de crises, mais belle.
auteur québécois
Depuis que j’ai décidé de vivre plutôt que de survivre, la vie est belle. Souvent difficile, stressante, pleine de deuils et de crises, mais belle.
Dix ans d’un jour à la fois.
« Plus d’hommes se sont noyés dans l’alcool que dans la mer. » -W.C. Fields
Demain, je vais peut-être prendre un verre, ou quatorze, mais aujourd’hui je ne boirai pas. Je vais traverser la journée sans consommer. Demain, on verra. Aujourd’hui, rien du tout. C’est l’entente que je passe avec moi-même depuis 3659 jours. Un jour à la fois.
Je ne suis pas seul, nous sommes des millions sur la planète, peut-être même des centaines de millions d’humains aux prises avec des dépendances à l’alcool, aux médicaments ou aux drogues. Nous sommes beaucoup moins nombreux à choisir l’abstinence complète. L’approche de réduction des méfaits peut fonctionner avec certains, qui apprennent à diminuer leur consommation ou minimiser les dégâts. Je n’ai rien contre, mais je ne suis pas de ceux pour qui ça fonctionne. J’ai essayé. C’est plus facile pour moi de ne pas boire un premier verre que de m’arrêter après le dixième; plus facile de ne pas fumer un joint que de me priver de fumer trois grammes dans la même journée; plus facile de me passer de la cigarette du matin, que de vider un paquet par jour. Voilà pourquoi j’ai tout arrêté.
« Mais au bout de dix ans, tu pourrais sûrement consommer normalement, tu ne retomberais pas dans l’abus, non? » Depuis que j’ai décidé de vivre plutôt que de survivre, la vie est belle. Souvent difficile, stressante, pleine de deuils et de crises, mais belle. Je vais au bout de mes projets, je ne traîne plus de dettes, je suis devenu fiable, je fais du ménage dans mon existence, je n’ai plus envie de mourir et toutes mes relations significatives s’améliorent. Ce serait un peu con de mettre tout ça en danger, non? Quelques sœurs et frères d’armes ont voulu vérifier avant moi, certains n’en sont jamais revenus, certaines s’y noient encore. On ne devrait jamais demander aux rescapés d’un naufrage s’ils ont envie de replonger dans l’océan.
À ce moment-ci de la chronique, je peux diviser mon lectorat en trois groupes distincts. Le premier sera constitué de curieux qui poursuivent leur lecture, bien qu’ils n’aient aucun problème d’assuétude et qu’aucun de leurs proches n’en souffre; ils sont rares, ces chanceux. Le second sera composé des proches de dépendants, qui soutiennent et espèrent et souffrent et désespèrent et cherchent des moyens d’aider leurs proches; des courageux. Dans le troisième groupe, ce sont mes semblables, des dépendants plus ou moins conscients des souffrances et des compulsions liées à leur consommation, qui n’en peuvent plus, mais n’imaginent pas vivre sans leur anesthésiant préféré. C’est surtout à vous que je m’adresse aujourd’hui. À toi, spécifiquement.
Tu n’es pas obligé de consommer ni d’en mourir. Tu peux arrêter. C’est difficile, mais moins difficile que vivre dans les obsessions, moins difficile que de chercher de l’argent ou des moyens de consommer, moins difficiles que traverser tes journées dans la fatigue et la honte de la veille, moins difficile que devoir composer avec les mensonges qui protègent ton mode de vie malsain. Peu importe ce que tu consommes, peu importe la quantité ou la qualité de ce que tu consommes, tu peux arrêter. Arrêter de mourir chaque jour et commencer à vivre. Je ne suis pas le premier, tu ne seras pas le dernier ou la dernière.
Ma dixième année de rétablissement est sûrement moins difficile que ta première journée d’abstinence, ta première semaine à frette, ton premier mois à dégeler ou ta première année à rapiécer ta vie en lambeaux. Il y a dix ans, même si j’y croyais peu, je me donnais une dernière chance et j’ai cherché de l’aide. Il en faut, c’est une maladie chronique, insidieuse, mortelle. Ne crois pas que le terme maladie nous déresponsabilise. Au contraire, connaitre sa maladie et ne rien faire pour la traiter, ça c’est irresponsable.
Que tu choisisses la réduction des méfaits ou l’abstinence totale, que tu cherches une aide professionnelle ou celle de tes semblables dans une fraternité anonyme, que tu en parles à un travailleur social ou une psychiatre, tous les moyens sont bons. Peut-être même que tu devras combiner tout ça. Tu mérites de t’en sortir. Mais dépêche-toi, chaque jour, des milliers de dépendants en meurent. Ou passent à côté de leur vie.
Je lève mon verre d’eau à tous les alcooliques non-pratiquants, tous les dépendants et dépendantes en rétablissement, tous ceux qui choisissent la sobriété ou l’abstinence, peu importe leurs raisons. Je le lève aussi bien haut pour tous ceux et celles qui les aiment, les accueillent et les soutiennent dans cette éprouvante et magnifique aventure. Surtout, je lève mon verre à toi, sur le point d’arrêter de mourir. Bon courage. Un jour à la fois.
auteur québécois
jaja- Nombre de messages : 32557
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Re: Petit coin littérature
Merci beaucoup pour ce partage qui me parle tellement, à moi qui me suis obstinée à vouloir me modérer pendant plusieurs mois avant de capituler. Je suis tellement d'accord avec le fait qu'il est moins difficile de ne plus boire que d'essayer de se modérer. Merci, Jaja !
Delph12- Nombre de messages : 908
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Re: Petit coin littérature
Merci du partage Jaja, tellement vrai. le compromis avec l'alcool n'est pas possible...
Philippe- Service Littérature
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Re: Petit coin littérature
Très bon ce texte y an a pour tout le monde..
C est une maladie et non un vice qu'à d j ai su ici que c était une maladie j étais soulagé car on pouvait y faire quelque chose.. De savoir cela ne m'a pas encourager aune excuse au Contraire ça ma apaiser et encourager âme soigne j ai aussi vu un addicto'igue.. En plus du groupe .. Bone journée
C est une maladie et non un vice qu'à d j ai su ici que c était une maladie j étais soulagé car on pouvait y faire quelque chose.. De savoir cela ne m'a pas encourager aune excuse au Contraire ça ma apaiser et encourager âme soigne j ai aussi vu un addicto'igue.. En plus du groupe .. Bone journée
lucas34- Nombre de messages : 2350
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Re: Petit coin littérature
Une petite histoire que j'ai trouvé sur un blog en ullustration d'un livre de RYAN HOLIDAY "L'obstacle est le chemin"
Je cite:
Pour illustrer l’ouvrage je souhaite vous partager une légende qui nous invite à partir ensemble dans une lointaine contrée verdoyante qui réunit un roi, ses sujets et quelques animaux légendaires.
Ce roi qui dans sa jeunesse avait connu des défaites et des conquêtes, des doutes et des espoirs … et surtout la victoire sur les autres et lui même préservant ainsi la sécurité de son royaume et cultivant en lui des vertus essentiels comme la sagesse, le courage, la maîtrise de soi et le plus beau des sentiments : l’amour envers lui même et ses sujets.
Quand le matin il se levait, ouvrant les rideaux, il voyait devant lui une cité à flanc de montagne qui était radiante, prospère donnant sur le bleu outremer et d’autres hémisphères. Son coeur habituellement joyeux et plein de gratitude pour la vie était depuis quelque temps fort triste.
En effet ses sujets, ainsi que les nouvelles générations, étaient devenus extrêmement fainéants prenant finalement pour acquis ce que le royaume leur offrait et vivant dans une certaine mollesse. Mécontent de leur paresse, le Roi se rappela des tours qu’il jouait à sa gouvernante dans sa jeunesse, et il décida d’éprouver leur hardiesse en leur donnant une leçon.
Le temps passa et un beau matin de printemps l’entrée principale de la ville fut bloquée comme par magie par un énorme bloc de pierre, massif, majestueux et fière. Il faisait face aux portes de la ville créant l’émoi des citadins et aussi des villageois résidant aux alentours.
Le roi stoïque du haut de sa tour, souhaitant voir sans détour comment les sujets allaient réagir :
La réalité fut quelque peu décevante, voir déconcertante pour notre ami le Roi. Beaucoup de sujets rebroussèrent chemin devant l'obstacle, certains sans conviction essayèrent de retirer le rocher avant finalement d'abandonner. Évidemment les sujets commencèrent à se plaindre maudissant le rocher, la malchance, Dieu, le Covid-19 et bien sur le Roi et son fou, mais aucun évidemment ne prit la peine de prendre les choses en main ou au moins d’essayer d’avoir une autre perception des événements : il faut dire que le professeur Raoult était en vacance et les experts de salon continuaient à discuter, discuter, discuter … La critique, tout comme l’inaction, étant réconfortante.
Néanmoins au bout de quelques jours, un bon gros paysan des montagnes, Justin Bridou, qui se rendait en ville pour une livraison, arriva devant le rocher. Ce paysan un peu massif et hirsute se trouva interloqué ; mais contrairement aux autres sujets il ne rebroussa pas chemin et décida dans un premier temps d’utiliser la force brute pour ôter l'obstacle … il faut dire qu’il était connu pour être un peu brut de décoffrage arrachant à main nue notamment les arbres. Evidemment le rocher ne bougea pas d’un pouce trop content de sa nouvelle résidence, face à la ville, et de sa nouvelle notoriété. Le Roi témoins de la scène éprouva de la peine de voir ce paysan faire preuve de tant de courage. Ne pouvant contourner l'obstacle, notre paysan décida donc de retourner dans la forêt et de trouver un outil pouvant lui servir de levier. De retour devant le rocher et la cité, et sur de lui, il utilisa simplement une grosse branche taillée à l’occasion et de toutes ses forces il dégagea l’énorme rocher … trop content de pouvoir livrer sa marchandise et de raconter son histoire aux villageois tout en se moquant des donneurs de leçons de la ville.
Sauf que j’ai oublié un détail et c’est la moralité de l’histoire …
Sous le rocher hormis une bourse remplie de pièces d’or … il y avait un message sibyllin de notre Roi et qui résume parfaitement l’ouvrage de Ryan Holiday : « L’obstacle sur le chemin ouvre la voie. N’oubliez jamais, dans chaque obstacle se cache une chance d’améliorer notre condition »
Je cite:
Pour illustrer l’ouvrage je souhaite vous partager une légende qui nous invite à partir ensemble dans une lointaine contrée verdoyante qui réunit un roi, ses sujets et quelques animaux légendaires.
Ce roi qui dans sa jeunesse avait connu des défaites et des conquêtes, des doutes et des espoirs … et surtout la victoire sur les autres et lui même préservant ainsi la sécurité de son royaume et cultivant en lui des vertus essentiels comme la sagesse, le courage, la maîtrise de soi et le plus beau des sentiments : l’amour envers lui même et ses sujets.
Quand le matin il se levait, ouvrant les rideaux, il voyait devant lui une cité à flanc de montagne qui était radiante, prospère donnant sur le bleu outremer et d’autres hémisphères. Son coeur habituellement joyeux et plein de gratitude pour la vie était depuis quelque temps fort triste.
En effet ses sujets, ainsi que les nouvelles générations, étaient devenus extrêmement fainéants prenant finalement pour acquis ce que le royaume leur offrait et vivant dans une certaine mollesse. Mécontent de leur paresse, le Roi se rappela des tours qu’il jouait à sa gouvernante dans sa jeunesse, et il décida d’éprouver leur hardiesse en leur donnant une leçon.
Le temps passa et un beau matin de printemps l’entrée principale de la ville fut bloquée comme par magie par un énorme bloc de pierre, massif, majestueux et fière. Il faisait face aux portes de la ville créant l’émoi des citadins et aussi des villageois résidant aux alentours.
Le roi stoïque du haut de sa tour, souhaitant voir sans détour comment les sujets allaient réagir :
- Allaient ils s’unir ou pas pour ôter le rocher ?
- Allaient ils faire preuve de persévérance ou se décourager rapidement ?
La réalité fut quelque peu décevante, voir déconcertante pour notre ami le Roi. Beaucoup de sujets rebroussèrent chemin devant l'obstacle, certains sans conviction essayèrent de retirer le rocher avant finalement d'abandonner. Évidemment les sujets commencèrent à se plaindre maudissant le rocher, la malchance, Dieu, le Covid-19 et bien sur le Roi et son fou, mais aucun évidemment ne prit la peine de prendre les choses en main ou au moins d’essayer d’avoir une autre perception des événements : il faut dire que le professeur Raoult était en vacance et les experts de salon continuaient à discuter, discuter, discuter … La critique, tout comme l’inaction, étant réconfortante.
Néanmoins au bout de quelques jours, un bon gros paysan des montagnes, Justin Bridou, qui se rendait en ville pour une livraison, arriva devant le rocher. Ce paysan un peu massif et hirsute se trouva interloqué ; mais contrairement aux autres sujets il ne rebroussa pas chemin et décida dans un premier temps d’utiliser la force brute pour ôter l'obstacle … il faut dire qu’il était connu pour être un peu brut de décoffrage arrachant à main nue notamment les arbres. Evidemment le rocher ne bougea pas d’un pouce trop content de sa nouvelle résidence, face à la ville, et de sa nouvelle notoriété. Le Roi témoins de la scène éprouva de la peine de voir ce paysan faire preuve de tant de courage. Ne pouvant contourner l'obstacle, notre paysan décida donc de retourner dans la forêt et de trouver un outil pouvant lui servir de levier. De retour devant le rocher et la cité, et sur de lui, il utilisa simplement une grosse branche taillée à l’occasion et de toutes ses forces il dégagea l’énorme rocher … trop content de pouvoir livrer sa marchandise et de raconter son histoire aux villageois tout en se moquant des donneurs de leçons de la ville.
Sauf que j’ai oublié un détail et c’est la moralité de l’histoire …
Sous le rocher hormis une bourse remplie de pièces d’or … il y avait un message sibyllin de notre Roi et qui résume parfaitement l’ouvrage de Ryan Holiday : « L’obstacle sur le chemin ouvre la voie. N’oubliez jamais, dans chaque obstacle se cache une chance d’améliorer notre condition »
Enitram- Admin
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Re: Petit coin littérature
Merci beaucoup pour cette histoire très inspirante, Martine. Je suis alcoolique, c'est un fait, je ne pourrai pas le changer. Maintenant, je peux me laisser mourir dans cette maladie ou essayer de m'en sortir plus forte. C'est ce que j'ai choisi et ce que j'essaie de faire 24 heures à la fois.
Delph12- Nombre de messages : 908
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Re: Petit coin littérature
Merci pour cette perle Martine . Belle leçon en effet . Ensemble, tout reste possible Marine . Donnons-nous la main pour franchir tous les obstacles .
jaja- Nombre de messages : 32557
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Re: Petit coin littérature
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* Je suis l'auteur de l'essai "Kit de secours pour alcoolique" (Grrr...art Editions) préfacé par le professeur Bernard Hillemand, de l'Académie de médecine.
Kit de secours pour alcoolique Poche – 10 mars 2011
de Pierre Veissière (Auteur), Bernard Hillemand (Préface)
Alcoolique un jour, alcoolique toujours
][/h3]
L'alcoolique qui s'arrête de boire pour effectuer un sevrage caresse un rêve : celui de cesser de boire pendant le temps nécessaire à bien évacuer toute trace d'alcool de l'organisme, et ensuite, après cette purification, de pouvoir reboire normalement, comme tout le monde mais, cette fois, raisonnablement.
Une personne qui a un usage nocif de l'alcool, qui s'alcoolise trop, ou trop fréquemment, est capable de diminuer sa consommation d'alcool si elle n'est pas alcoolique au sens strict, c'est-à-dire si elle n'est pas alcoolo-dépendante.
Mais si elle l’est devenue, elle n'a pas, ou elle n'a plus, la capacité de maîtriser sa consommation d'alcool. Elle ne peut désormais ni la diminuer durablement, ni l'arrêter. Malgré les dégâts causés. Malgré la connaissance des conséquences néfastes.
Un alcoolo-dépendant, dans l'alcool, ne peut pas s'empêcher de boire. Ceci est vrai pour les buveurs quotidiens comme pour les alcooliques intermittents. Il est donc fondamental de faire le diagnostic de dépendance, puisque le "consommateur excessif", dûment informé des risques qu'il encourt, peut arrêter sa consommation, ou la diminuer, alors que le dépendant en est incapable.
Taper "suis-je alcoolique ?" sur Google, et passer les questionnaires Audit, DSM IV… donne de bonnes premières indications. En cas de dépendance, dans l'état actuel des connaissances avérées, la condition nécessaire pour enrayer la maladie est l'abstinence. Totale, définitive, l'abstinence complète. C'est le fait brut, sans considération sentimentale : si l'on cesse de boire, la maladie est endiguée.
Je ne connais pas, et les associations d'entraide non plus, de cas d'alcoolo-dépendants confirmés qui puissent reboire impunément. Dans les zones cérébrales impliquées, dans le fonctionnement des neurotransmetteurs, il s'est produit des modifications définitives. Si on remet de l'alcool dans le circuit, les mécanismes acquis sont réactivés instantanément, comme jadis. Autrement dit : alcoolique un jour, alcoolique toujours.
Il n'y a donc pas d’ "anciens" ou "ex-alcooliques", il y a des alcooliques qui boivent, et des alcooliques rétablis qui ne boivent pas du tout d'alcool. Des alcooliques abstinents. Qui sont toujours des alcooliques, mais sans présenter aucun des symptômes de l'alcoolique "en activité".
Le temps d'abstinence ne fait rien à l'affaire : si un alcoolique reboit un verre, après deux ans, dix ans, vingt ans, s’il oublie qu’il est alcoolique, il rechute. C'est à dire qu'immédiatement, ou après un court laps de temps, il va se remettre à boire comme avant, à nouveau sans pouvoir s'arrêter. La rechute peut être plus ou moins grave (elle peut être mortelle), plus ou moins longue, mais il y a rechute, et en aucun cas une simple reconsommation, ni une nouvelle virginité.
Par rapport à l'ingestion d'alcool, un alcoolique est toujours alcoolique, sa vie durant.
Poser cette question "Est-on alcoolique à vie ?" laisse entendre en filigrane qu'on voudrait bien que ce ne soit pas le cas. L'alcoolisme demeure quelque part une déficience honteuse. C'est un mot précis mais qui reste aussi une injure. Pour passer l'éponge, effacer le passé, il faudrait que le comportement redevienne socialement normal, que l'alcoolique, maintenant assagi, puisse boire "comme tout le monde". Sinon la réintégration dans le troupeau n'est pas complète, la stigmatisation demeure.
Ce que les gens ne voient pas d'emblée, ni les abstinents de fraîche date, ni le reste de la société, c'est qu'être alcoolique à vie est plus proche de la bénédiction que de la calamité. L'alcoolique qui durablement ne boit pas d'alcool, peut se rétablir dans tous les autres aspects de son existence et, souvent, avoir une vie meilleure que dans la partie alcoolisée. L'abstinence est le passage obligé qui lui permet de reconquérir qualité de vie, liberté, bien-être.
Mais, pour l'instant, l'image déplorable de l'abstinence occulte encore souvent cette perspective.
* Je suis l'auteur de l'essai "Kit de secours pour alcoolique" (Grrr...art Editions) préfacé par le professeur Bernard Hillemand, de l'Académie de médecine.
Kit de secours pour alcoolique Poche – 10 mars 2011
de Pierre Veissière (Auteur), Bernard Hillemand (Préface)
jaja- Nombre de messages : 32557
Age : 77
Localisation : Liège Belgique
Votre signature : faut que ça aille...sans alcool Invité
Date d'inscription : 01/11/2008
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