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Message par jaja Dim 03 Avr 2016, 12:56

Méditer pour être heureux


Comment se libérer des difficultés par le lâcher-prise ?

Par Jonathan Rigottier

Toutes nos difficultés ont un point commun, c’est celui d’être trop attaché. Quand nous sommes inquiets, nous sommes fermement attachés à la façon dont nous voulons que les choses soient, plutôt que de se détendre en acceptant tout ce qui pourrait se produire. Lorsque nous sommes frustrés par quelqu’un, c’est parce que nous sommes attachés à la façon dont nous voulons que cette personne se comporte. Lorsque nous tergiversons, nous sommes attachés à des choses faciles, agréables et confortables (comme les distractions) plutôt que d’accepter de faire quelque chose d’important et d’être poussé dans l’inconfort. La liste pourrait continuer encore et encore.
Si vous êtes prêt à accepter que d’être trop attaché est la cause de nos difficultés… alors la réponse semble assez évidente : il suffit de lâcher-prise…
Pourtant, plus facile à dire qu’à faire. Tous ceux qui essayent savent que ce n’est pas si facile dans la pratique. Quand notre mental est bien accroché, nous ne voulons pas lâcher. Nous voulons alors vraiment que les choses se déroulent à notre façon.
Alors, quelle est la réponse ? Voici quelques pratiques pour vous aider à dissoudre ces attachements qui compliquent la vie inutilement :
Méditer : La méditation consiste à être simplement assis en essayant de faire attention à ce que vous viviez dans l’instant – que ce soit votre souffle, votre corps, ou ce qui est autour de vous en ce moment. Ce que vous trouverez en pratiquant est que votre mental fuit le moment présent, s’inquiète quant à l’avenir, aime planifier en détail et se souvenir des choses du passé. En méditant, vous lâchez tout cela en prenant conscience de ce que votre esprit est en train de faire et vous laisser aller, vous revenez à l’instant présent. Vous répétez ce processus pendant toute votre méditation comme un exercice physique que l’on répète pour devenir plus habile. Vous voyez ainsi en direct que tout ce à quoi vous étiez attaché n’est qu’une histoire, un récit ou un rêve. Ce n’est pas si grave, pas si important, c’est juste un nuage qui passe et qui va être ensuite soufflé par une brise.
La compassion : Cela signifie que vous souhaitez la fin de votre souffrance et la fin de la souffrance des autres. Ce qui se passe est que ce souhait vous libère des attachements. Vous devenez plus grand que votre histoire. Et quand vous souhaitez la fin de la souffrance des autres, vous vous connectez à eux, vous voyez que votre souffrance est la même que celle des autres, vous comprenez que nous sommes tous ensemble dans la même situation. Ce qui se passe est que votre histoire devient moins importante, ce n’est plus si grave que cela et vous vous connectez avec les autres. Ce qui amène à :
L’interdépendance : Essayez de méditer non seulement sur le désir que la souffrance des autres (et de vous-même) prenne fin, mais pour que tout le monde puisse trouver les conditions afin d’être heureux. Grâce à cela, vous commencez à voir que nous sommes tous connectés dans la souffrance, et dans le désir d’être heureux. Nous ne sommes pas séparés, mais tous interdépendant. Cette connexion avec les autres aide à être moins attachés et plus à l’aise avec la vie quoi qu’il arrive. Ce qui amène à :
L’acceptation de ce qui est : Au niveau le plus profond, l’attachement est de ne pas vouloir que les choses soient comme elles sont. Vous voulez quelque chose de différent. Il y a quelque chose dans le moment présent, que ce soit avec la personne en face de vous où sur vous-même que vous ne voulez pas. En méditant sur la compassion et l’interdépendance, vous pourrez commencer à faire confiance pour accepter les choses comme elles sont. Vous aurez à le faire maintes et maintes fois, c’est cela la pratique. C’est l’ouverture sur chaque instant avec curiosité, pour l’accepter tel qu’il est.
Il vous faudra de la patience pour vous familiariser avec tout cela. Cela en vaut la peine car c’est l’unique solution pour vivre satisfait dans le présent, avec des relations de qualité et à la fois moins de procrastination et de distraction. Maintenant que vous savez, bonne méditation.
« La méditation ne peut pas être axée sur des résultats ; il vous suffit de méditer, c’est tout. Tout arrive mais ce ne sera pas un résultat. Si vous recherchez un résultat, rien n’arrivera, la méditation sera inutile. Lorsque vous cherchez un résultat, c’est le mental ; lorsque vous ne cherchez pas de résultat, c’est la méditation.«
jaja
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Message par Invité Dim 03 Avr 2016, 15:42

MERCI mon bon Jaja!!  En lisant ceci bien heureuse de constater que je m'approche du lâcher prise car la méditation telle que tu l'a décrit est mienne depuis peu.  Alors je suis sur le bon chemin!!  J'avance, j'avance!!! 

Marlayne
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Message par jaja Dim 03 Avr 2016, 17:37

C'est celle de Jonathan Rigothier Marlayne, un québécois je crois
J'aime partager mes bonnes lectures et suis toujours heureux que quelqu'un en profite .
Bonne continuation dans ta méditation et dans ton rétablissement .
Bisous
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Message par Invité Dim 03 Avr 2016, 17:49

Où a atterri les pages du livre que je viens de partager??????
J'étais sûr Coin littérature et j'ai cliqué sur Nouveau et j'ai transcrit les pages qui a pour titre Yang
Ça m'a pris plus de 90 minutes pour transcrire  Petit coin littérature - Page 10 4100040898
J'ai cliqué sur envoyer et je ne trouve plus rien  grg

Maintenant je n'ai plus le temps...

Marlayne
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Message par jaja Lun 04 Avr 2016, 07:42

Désolé pour toi Marlaye car ton texte à bel et bien disparu .
Il eût été préférable de cliquer sur " répondre" tout simplement afin que ton texte se retrouve à la suite des autres mais tu sais qu'il nous arrive à toutes et tous de perdre des messages et nous ne savons jamais expliquer le pourquoi . Si tu as un jour le temps, remets-toi à l'ouvrage . Merci pour l'intention .

jaja
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Petit coin littérature - Page 10 Empty Le pouvoir de la porte noire

Message par jaja Mer 13 Avr 2016, 11:16

Le pouvoir de la porte noire.
----------------------------------

Il était une fois, au pays des mille et une nuits, un roi très critiqué pour ses actes de guerre. Une fois qu’il avait fait prisonniers tous ses ennemis, il les conviait dans une grande salle.

Le roi criait :

– Je vais vous donner une dernière chance. Regardez tous à droite.

Tous tournaient la tête vers une rangée de soldats armés d’arcs et de flèches, prêts à leur tirer dessus.

– Maintenant, disait le roi, regardez tous à gauche.

Dans cette direction, les prisonniers pouvaient apercevoir une gigantesque porte noire d’aspect dantesque incrustée de crânes humains sanguinolents, de mains décharnées, de morceaux de cadavre en putréfaction. Une porte d’aspect infernal… qui les faisait frissonner d’horreur.

Le roi se positionnait au centre de la salle

– Ecoutez moi tous. Que désirez-vous le plus ? Mourir transpercés par les flèches de mes archers ou bien tenter votre chance et passer le seuil de la porte noire ? Décidez-vous, je respecterai le choix de votre libre arbitre…

Tous les prisonniers adoptaient le même comportement : au moment de se décider, ils approchaient de la porte géante, lui jetait un regard tourmenté et se prononçaient en tremblant :

– Nous préférons mourir sous tes flèches !

Aucun d’entre eux n’osait ouvrir la porte, imaginant quelle insoutenable destin il trouverait là derrière.

Mais un jour, la guerre fut terminée. Et un soldat qui faisait partie autrefois du peloton d’exécution des archers, osa interroger le roi :

– Tu sais, grand roi, je me suis toujours demandé ce qu’il y avait derrière la porte noire.

Le roi répondit :

– Tu te souviens que je donnais le choix aux prisonniers ? Ils pouvaient pousser la porter ou opter pour une mort certaine. Eh bien, toi, vas ouvrir la porte noire !

Le soldat, frémissant, s’exécuta et la porte tourna sur ses énormes gonds grinçant. Un pur rayon soleil balaya le sol dallé. Alors le soldat ouvrit la porte en grand. La lumière inonda la salle. Elle provenait d’un paysage verdoyant. Le soldat vit un chemin qui montait au milieu des arbres. Et il comprit : ce chemin, c’était celui de la liberté !

—————————————Nous avons tous une porte noire dans l’esprit. Pour les uns c’est la peur de l’inconnu, pour les autres, un client difficile, la frustration, la crainte du ridicule, celle du risque, celle d’être rejeté, d’innover, de changer…
Mais s’il est vrai qu’on peut perdre, il est également vrai qu’on peut gagner ! Derrière la peur, se trouve le rayon de soleil. Derrière le chaos apparent, il y a peut être une nouvelle étape de votre vie, plus heureuse, plus sereine. Ne vous désespérez pas en temps de crise… avancez sans peur. Décidez de triompher !


Auteur inconnu
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Message par Cath Mer 13 Avr 2016, 13:18

Mon cher Jaja, un grand merci pour ce texte. J'ai souvent peur de l'ouvrir cette porte noire. Mais aujourd'hui, je sais que je vais en ouvrir une et j'espère qu'elle m'offrira un paysage tel que celui qui est décrit dans ce beau texte.  Petit coin littérature - Page 10 2007966999

Au-delà de cette porte noire qui représente nos peurs, elle me montre aussi qu'il ne faut pas se fier toujours aux apparences et surtout à la 1ère impression que nous donne une situation ou une personne. Il faut aussi savoir regarder derrière, ce qui s'y passe.  :cl:
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Message par jaja Ven 15 Avr 2016, 08:33

3 clés pour dépasser l’anxiété par la pleine conscience





L’anxiété est la façon de notre corps de nous dire que nous devons changer quelque chose sur nous-mêmes et sur notre façon de voir les choses.

L’anxiété a toutes les chances de se manifester si vous êtes perfectionniste, ambitieux, insatisfait avec certains aspects de votre vie, etc. Elle peut-être handicapante mais c’est aussi possible d’apprendre à vivre avec pour se libérer de son emprise.

Voici une liste d’idées qui vont vous aider pour cela :

Accepter ce qui est :



Réalisez que vous n’êtes pas vos pensées, ce sont juste des sensations et des images mentales qui passent dans votre champ de conscience et qui ne dureront pas. Acceptez ce qui se présente quand vous ressentez de l’anxiété. Ne cherchez pas à vous en débarrasser, essayez à la place de comprendre. Votre corps fonctionne parfaitement bien. Bien sûr, l’anxiété est désagréable à vivre mais en même temps cela vous oblige à développer votre pleine conscience, et d’aller contre vos instincts naturels. C’est un peu effrayant au départ, mais en continuant, vous trouverez des moments calmes même au milieu d’une anxiété.

L’acceptation signifie que vous comprenez qu’il y aura toujours des moments où vos pensées négatives réapparaîtront; cela est naturel. La seule chose qui compte est d’apprendre à l’accepter. Moins vous y attacherez d’importance, moins cela durera et plus ce sera facile.

Voyez votre façon de pensée qui va générer l’anxiété :



Par exemple, si vous vous dites, « Je ne suis pas assez bon, » penser à certains moments de votre vie où vous étiez assez bon, ce qui va diluer votre pensée négative de départ.

Reconnaissez également les mots parfois extrêmes que vous pourriez utiliser comme «J’échoue tout le temps » et changez cela par « je me trompe parfois, ce qui est normal parce que je suis humain, et l’échec est tout simplement la meilleure façon d’apprendre pour faire mieux la fois suivante. »

Un sentiment négatif commence généralement par un processus de pensée négative, alors essayez de relier les deux. Si vous vous sentez faible, demandez-vous ce que vous avez pensé qui vous a conduit à ce sentiment de faiblesse.

Si vous continuez à rester observateur de vos pensées, vous pourrez développer par la suite des pensées plus équilibrées de façon assez naturelle. Vous deviendrez plus habile avec le temps qui passe. Le point suivant est complémentaire :

Ne vous engagez pas :



Restez dans votre position de vigilance et d’observateur sans nourrir l’anxiété en la surveillant ou en vous livrant à des dialogues mentales à son sujet (avec vous-même). Cela peut sembler un peu paradoxale mais en permettant à ce que vous ressentez d’être présent aussi longtemps qu’il a besoin, il va naturellement diminuer et disparaître plus. Comme un feu qui s’éteint plus facilement si vous arrêtez de l’alimenter.

Voyez l’anxiété plutôt comme une vieille habitude. Et comme toute habitude, il faudra du temps pour s’en dégager, mais restant dans votre position d’observateur sans s’inquiéter à son sujet, vous faites ce qui est important pour être libre.

« Notre anxiété ne provient pas du fait de penser au futur, mais de notre volonté de le contrôler » Khalil Gibran
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Message par Invité Sam 16 Avr 2016, 20:50

merci Jaja
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Message par Invité Ven 22 Avr 2016, 13:46

Merci Jaja. 

Je vais venir lire régulièrement les textes. Et essayer la pratique de ce qui me concerne et m'aiderais à bien avancer.
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Message par jaja Sam 23 Avr 2016, 10:52

Un peu beaucoup mon parcours cette Alice :



Un groupe des Alcooliques Anonymes a été créé à Avallon il y a dix ans

Publié le 23 avril 2016 par kreizker

in "L'Yonne Républicaine" (France), 23 avril 2016
 
Petit coin littérature - Page 10 Ob_bd0908_france-161
Un groupe des Alcooliques Anonymes se réunit chaque jeudi à Avallon
[size]
Alice n’a pas touché une goutte d’alcool depuis plus de trente ans, après avoir bu de 17 à 28 ans. Elle est devenue abstinente en rejoignant les Alcooliques Anonymes.
«Il était nécessaire que j'arrête, l'alcool dominait toute ma vie. C'est plus fort que tout. J'entrais dans un café le matin en me disant "Aujourd'hui, je commande un café" et je prenais un demi. Après, tu bois toute la journée », se souvient Alice (*), abstinente depuis plus de trente ans.
« Dès la première fois où j'ai bu, j'ai vu que je ne buvais pas comme tout le monde. Je ne m'arrêtais pas. La plupart des gens arrêtent de boire avant d'être malade. Je n'ai jamais pu contrôler ma consommation, témoigne-t-elle. Ce n'est pas un vice, comme me le disait ma mère, c'est une maladie. »
" Quand on boit, on est gonflant. C'est très dur pour nos proches"
« J'ai bu de 17 à 28 ans, raconte-t-elle. J'avais un alcoolisme de bar, j'étais jeune. Les hommes me payaient des verres. À mes risques et périls, vous pouvez l'imaginer… Des bars d'étudiants, j'ai fini dans les bars les plus malfamés de Bordeaux. Les autres ne voulaient plus me servir. Votre entourage finit par en avoir marre. Quand on boit, on n'est vraiment pas un cadeau. On est gonflant. C'est très dur pour nos proches. Ma famille n'en pouvait plus. Ils ont tout essayé, puis ils en ont eu marre. »
Pour la jeune femme qu'elle était, l'alcool semblait être une aide, un coup de pouce pour être plus sociable. « J'étais une personne très réservée. Ça me permettait de parler aux gens. Je pensais que ça allait m'aider, mais en réalité j'avais l'alcool très triste. Ça me rendait aussi plus impulsive. J'engueulais tout le monde. »
C'est un groupe des Alcooliques Anonymes qui l'a sortie de cette consommation. « J'avais tout essayé, dont plusieurs cures de désintox. Je vivais avec quelqu'un et, un jour, il m'a mise devant la glace en me disant "Regarde ce que tu es en train de devenir". Je me suis vue bouffie, négligée. J'ai lu le livre de Joseph Kessel sur les Alcooliques Anonymes. Il y a beaucoup de témoignages, je me suis bien identifiée. J'ai rejoint un groupe à Bordeaux. »
« Au début, j'y allais complètement bourrée, se rappelle Alice. Mais j'ai continué et un jour, je n'ai plus eu envie de boire. Je ne saurais pas expliquer pourquoi. C'est une psychothérapie de groupe, seulement entre alcooliques ou abstinents, il n'y a pas de professionnels. »
« Émotionnellement très malade »
« C'est un travail très personnel, dans le cadre d'un programme de rétablissement. On travaille sur soi, on fait l'inventaire de soi-même. J'étais émotionnellement très malade, considère-t-elle aujourd'hui. Le fait d'être avec des gens qui ont le même problème permet de ne pas se sentir jugé, poursuit-elle. On est dans la compréhension les uns des autres. »
En quelques mois, Alice a arrêté. Elle est totalement abstinente depuis plus de trente ans. « Je suis stabilisée, considère-t-elle. Je ne suis plus tentée, je peux aller dans un bar sans problème maintenant, je ne boirai pas d'alcool. Malgré tout, comme tout alcoolique, je vis un jour après l'autre. »
Elle continue aussi d'aller aux réunions, à Avallon désormais. « Pour moi et parce que c'est un mouvement, les anciens doivent transmettre aux nouveaux. »[/size]
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Message par jaja Sam 23 Avr 2016, 17:40

Empathie, altruisme et compassion


Publié le 22 avril 2016 par Matthieu Ricard

On peut définir l’amour altruiste comme "le désir que tous les êtres trouvent le bonheur et les causes du bonheur."
Ce désir altruiste s’accompagne d’une constante disponibilité envers autrui alliée à la détermination de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour aider chaque être en particulier à atteindre un authentique bonheur. Le bouddhisme rejoint sur ce point Aristote pour qui "aimer bien" consiste à "vouloir pour quelqu’un ce que l’on croit être bien" et "être capable de le lui procurer dans la mesure où on le peut." (1)
La compassion est la forme que prend l’amour altruiste lorsqu’il est confronté aux souffrances d’autrui. Le bouddhisme la définit comme "le souhait que tous les êtres soient libérés de la souffrance et de ses causes".
Cette aspiration doit être suivie de la mise en œuvre de tous les moyens possibles pour remédier à ces tourments.
L’empathie est la capacité d’entrer en résonance affective avec les sentiments d’autrui et de prendre conscience cognitivement de sa situation. L’empathie nous alerte en particulier sur la nature et l’intensité des souffrances éprouvées par autrui. On pourrait dire qu’elle catalyse la transformation de l’amour altruiste en compassion.
L’amour altruiste doit considérer lucidement la meilleure façon d’accomplir le bien des autres. L’impartialité requiert de ne pas favoriser quelqu’un simplement parce qu’on éprouve à son égard plus de sympathie que pour une autre personne qui se trouve également, voire davantage, dans le besoin.
Cette extension comporte deux étapes principales : d’une part, on perçoit les besoins d’un plus grand nombre d’êtres, tout particulièrement ceux que l’on avait considérés jusqu’alors comme des étrangers ou des ennemis. D’autre part, on donne de la valeur à un ensemble d’êtres sensibles beaucoup plus vaste, qui dépasse le cercle de nos proches, du groupe social, ethnique, religieux, national qui est le nôtre, et qui s’étend même au-delà de l’espèce humaine. (2)
Il est intéressant de noter que Darwin a non seulement envisagé cette expansion, mais qu’il la jugeait nécessaire. Il utilisait le mot sympathie dans le sens de bienveillance : "La sympathie, pour les causes que nous avons déjà indiquées, tend toujours à devenir plus large et plus universelle. Nous ne saurions restreindre notre sympathie, en admettant même que l’inflexible raison nous en fît une loi, sans porter préjudice à la plus noble partie de notre nature." (3)

Qu’est ce que l’empathie ?


L’empathie est un terme de plus en plus fréquemment employé, aussi bien par les scientifiques que dans le langage courant et il est souvent confondu avec l’altruisme et la compassion. Le mot empathie recouvre en fait plusieurs états mentaux distincts. Le mot empathie est une traduction du mot allemand Einfühlung qui renvoie à la capacité de "ressentir l’autre de l’intérieur" ; il fut utilisé pour la première fois par le psychologue allemand Robert Vischer en 1873 pour désigner la projection mentale de soi-même dans un objet extérieur — une maison, un vieil arbre noueux ou une colline balayée par les vents — auquel on s’associe subjectivement. (4) À sa suite, le philosophe Théodor Lipps étendit cette notion pour décrire le sentiment d’un artiste qui se projette par son imagination non seulement dans un objet inanimé mais aussi dans l’expérience vécue d’une autre personne.
L’empathie peut être déclenchée par une perception affective du ressenti de l’autre ou par l’imagination cognitive de son vécu. Dans les deux cas, la personne fait clairement la distinction entre son ressenti et celui d’autrui, à la différence de la contagion émotionnelle durant laquelle cette différenciation est plus floue. (5)
L’empathie affective survient donc spontanément lorsque nous entrons en résonance avec la situation et les sentiments d’une autre personne, avec les émotions qui se manifestent par ses expressions faciales, son regard, le ton de sa voix et son comportement.
La dimension cognitive de l’empathie naît en évoquant mentalement une expérience vécue par autrui, soit en imaginant ce qu’elle ressent et la manière dont son expérience l’affecte, soit en imaginant ce que nous ressentirions à sa place.
L’empathie peut conduire à une motivation altruiste, mais elle peut aussi, quand on se trouve confronté aux souffrances d’autrui, engendrer un sentiment de détresse et d’évitement qui incite à se replier sur soi-même ou à se détourner des souffrances dont on est témoin. 
L’empathie cognitive, dénuée d’altruisme, peut même conduire à l’instrumentalisation d’autrui en tirant avantage des informations qu’elle nous procure sur l’état d’esprit et la situation de l’autre. À l’extrême, c’est l’une des caractéristiques des psychopathes.
Les significations attribuées par certains penseurs et différents chercheurs au mot "empathie", ainsi qu’à d’autres concepts proches tels que la sympathie et la compassion, sont multiples et peuvent, de ce fait, aisément prêter à confusion. 
Toutefois, les recherches scientifiques menées depuis les années 1970-80, notamment par les psychologues Daniel Batson, Jack Dovidio et Nancy Eisenberg, ainsi que, plus récemment, par les neuroscientifiques Jean Decety et Tania Singer, ont permis de mieux cerner les nuances de ce concept et d’examiner ses liens avec l’altruisme.
Les diverses formes d’empathie


Le psychologue Daniel Batson a montré que les diverses acceptions du mot "empathie" procèdent finalement de deux questions : "Comment puis-je connaître ce que l’autre pense et ressent ?" et : "Quels sont les facteurs qui m’amènent à être concerné par le sort de l’autre et à y répondre avec sollicitude et sensibilité ?" (6)
Batson a recensé huit modalités différentes du terme "empathie", qui sont reliées mais ne constituent pas simplement divers aspects du même phénomène. (7) Après les avoir analysées, il en est venu à la conclusion que seule l’une de ces formes, qu’il nomme "sollicitude empathique", est à la fois nécessaire et suffisante pour engendrer une motivation altruiste. (8)
La première forme, la connaissance de l’état intérieur de l’autre, peut nous fournir des raisons d’éprouver de la sollicitude à son égard, mais n’est ni suffisante ni indispensable pour faire naître une motivation altruiste. On peut en effet être conscient de ce que quelqu’un pense ou ressent, tout en restant indifférent à son sort.
La deuxième forme est l’imitation motrice et neuronale. Preston et de Waal furent les premiers à proposer un modèle théorique pour les mécanismes neuronaux qui sous-tendent l’empathie et la contagion émotionnelle. Selon ces chercheurs, le fait de percevoir quelqu’un dans une situation donnée induit notre système neuronal à adopter un état analogue au sien, ce qui entraîne un mimétisme corporel et facial accompagné de sensations similaires à celles de l’autre. (9) Ce processus d’imitation par observation des comportements physiques est aussi à la base des processus d’apprentissage transmis d’un individu à un autre. Mais ce modèle ne distingue pas clairement l’empathie, dans laquelle on établit sans ambiguïté la différence entre soi et l’autre, d’une simple contagion émotionnelle, dans laquelle nous confondons nos émotions avec celles de l’autre. D’après Batson, ce processus peut contribuer à engendrer des sentiments d’empathie, mais ne suffit pas à les expliquer. En effet, nous n’imitons pas systématiquement les actions des autres : nous réagissons intensément en observant un joueur de foot marquer un but, mais nous ne nous sentons pas forcément enclins à imiter ou à résonner émotionnellement avec quelqu’un qui est en train de ranger ses papiers ou de manger un plat que nous n’aimons pas.
La troisième forme, la résonance émotionnelle, nous permet de ressentir ce que l’autre ressent, que ce sentiment soit de la joie ou de la tristesse. (10) Il nous est impossible de vivre exactement la même expérience que quelqu’un d’autre, mais nous pouvons éprouver des émotions similaires. Rien de tel pour nous mettre de bonne humeur que d’observer un groupe d’amis tout à la joie de se retrouver ; à l’inverse, le spectacle de personnes en proie à une détresse intense nous émeut, voire nous fait venir les larmes aux yeux. Ressentir approximativement le vécu de l’autre peut déclencher une motivation altruiste, mais ici encore, ce type d’émotion n’est ni indispensable ni suffisant. (11) Dans certains cas, le fait de ressentir l’émotion de l’autre risque d’inhiber notre sollicitude. Si, face à une personne terrorisée, nous commençons à ressentir nous aussi de la peur, nous pourrons être davantage concernés par notre propre anxiété que par le sort de l’autre. (12) De plus, pour engendrer une telle motivation, il suffit de prendre conscience de la souffrance de l’autre, sans qu’il soit nécessaire de souffrir soi-même.
La quatrième forme consiste à se projeter intuitivement dans la situation de l’autre. C’est l’expérience à laquelle se référait Théodor Lipps en utilisant le mot Einfühlung. Cependant, pour être concerné par le sort de l’autre, il n’est pas nécessaire de s’imaginer tous les détails de son expérience : il suffit de savoir qu’il souffre. De plus, on risque de se tromper en imaginant ce que l’autre ressent.
La cinquième forme est de se représenter le plus clairement possible les sentiments d’autrui en fonction de ce qu’il vous dit, de ce que vous observez, et de votre connaissance de cette personne, de ses valeurs et de ses aspirations. Toutefois, le simple fait de se représenter ainsi l’état intérieur d’autrui ne garantit pas pour autant l’émergence d’une motivation altruiste. (13) Une personne calculatrice et mal intentionnée peut utiliser la connaissance de votre vécu intérieur pour vous manipuler et vous nuire.
La sixième forme consiste à imaginer ce que nous ressentirions si nous étions à la place d’autrui avec notre propre caractère, nos aspirations et notre vision du monde. Si l’un de vos amis est grand amateur d’opéra ou de rock’n’roll et que vous ne supportez pas ce genre de musique, vous pouvez certes imaginer qu’il ressent du plaisir et vous en réjouir, mais si vous étiez vous-même assis au premier rang, vous n’éprouveriez que de l’irritation. C’est pourquoi George Bernard Shaw écrivait : "Ne faites pas aux autres ce que vous souhaiteriez qu’ils vous fassent, car ils n’ont pas forcément les mêmes goûts que vous."
La septième forme est la détresse empathique que l’on ressent quand on est témoin de la souffrance d’autrui ou qu’on l’évoque. Cette forme d’empathie risque davantage de déboucher sur un comportement d’évitement que sur une attitude altruiste. En effet, il ne s’agit pas là d’une préoccupation pour l’autre, ni de se mettre à la place de l’autre, mais d’une anxiété personnelle déclenchée par l’autre. (14)
Un tel sentiment de détresse n’entraînera pas nécessairement une réaction de sollicitude ni une réponse appropriée à la souffrance de l’autre, surtout si nous pouvons diminuer notre anxiété en détournant notre attention de la douleur qu’il éprouve.
Certaines personnes ne supportent pas de voir les images bouleversantes. Elles préfèrent détourner le regard d’images qui leur font mal, plutôt que de prendre acte de la réalité. Or choisir une échappatoire physique ou psychologique n’est guère utile aux victimes et il vaudrait mieux prendre pleinement conscience des faits et agir en vue d’y remédier.
Lorsque nous sommes principalement préoccupés par nous-mêmes, nous devenons vulnérables à tout ce qui peut nous affecter. Prisonnier de cet état d’esprit, la contemplation égocentrique de la douleur des autres mine notre courage ; elle est ressentie comme un fardeau qui ne fait qu’accroître notre détresse. Dans le cas de la compassion, au contraire, la contemplation altruiste de la souffrance des autres décuple notre vaillance, notre disponibilité et notre détermination à remédier à ces tourments.
S’il advient que la résonance avec la souffrance de l’autre entraîne une détresse personnelle, nous devons rediriger notre attention vers l’autre et raviver notre capacité de bonté et d’amour altruiste. 
La huitième forme, la sollicitude empathique, consiste à prendre conscience des besoins d’autrui et à éprouver ensuite un désir sincère de lui venir en aide. Selon Daniel Batson, (15) seule cette sollicitude empathique est une réponse tournée vers l’autre — et non vers soi, — réponse qui est à la fois nécessaire et suffisante pour déboucher sur une motivation altruiste. En effet, face à la détresse d’une personne, l’essentiel est d’adopter l’attitude qui lui apportera le plus grand réconfort et de décider de l’action la plus appropriée pour remédier à ses souffrances. Que vous soyez ou non bouleversé et que vous ressentiez ou non les mêmes émotions qu’elle, est secondaire.
Daniel Batson conclut donc que les six premières formes d’empathie peuvent chacune contribuer à l’engendrement d’une motivation altruiste, mais qu’aucune d’entre elle ne garantit l’émergence d’une telle motivation, pas plus qu’elles n’en constituent les conditions indispensables. La septième, la détresse empathique, va clairement, elle, à l’encontre de l’altruisme. Seule la dernière, la sollicitude empathique, est à la fois nécessaire et suffisante pour faire naître une motivation altruiste en notre esprit et nous inciter à l’action.

Résonances convergentes et divergentes


L’empathie affective consiste donc à entrer en résonance avec les sentiments de l’autre, la joie comme la souffrance. Toutefois, ce processus est déformé par nos propres émotions et nos préjugés qui agissent comme des filtres. 
Le psychologue Paul Ekman distingue deux types de résonance affective. (16) La première est la résonance convergente : je souffre quand vous souffrez, j’éprouve de la colère lorsque je vous vois en colère. Si, par exemple, votre femme rentre à la maison dans tous ses états parce que son patron s’est mal comporté avec elle, vous êtes indigné et vous vous exclamez avec colère : "Comment a-t-il pu te traiter de la sorte !"
Dans la résonance divergente, au lieu de ressentir la même émotion que votre femme et de vous mettre en colère, vous prenez du recul et, tout en manifestant votre sollicitude à son égard, vous dites : "Je suis vraiment désolé que tu aies eu affaire à un tel rustre. Que puis-je faire pour toi ? Veux-tu une tasse de thé, ou préfères-tu que nous allions faire une promenade ?" Votre réaction accompagne les émotions de votre femme, mais sur une tonalité émotionnelle différente.
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Message par Invité Lun 25 Avr 2016, 08:47

Dans la foulée des partages du WE , je vous copie la réflexion des OA du 25avril .

Nivelloise

Pensée du 25 avril 

 

« Nous nous faisons honneur ainsi qu’à nos amis quand nous pouvons exprimer ce que nous ressentons. »   Théodore Isaac Rubin

 

Ce n’est pas facile pour moi d’exprimer mes émotions, surtout mes émotions négatives. Je veux qu’on m’aime. Je préfère plaire à mes amis plutôt que de les contrarier ou de les mettre en colère. Pourtant, il y a certaines choses qui me coûtent trop cher pour ce qu’elles valent.

 

Comme pour tous les autres aspects de mon rétablissement, je n’ai besoin que de bonne volonté pour apprendre à composer avec des émotions comme la colère, sans me blesser ni blesser les autres. Si je sens ma colère consciemment, plutôt que de faire comme si elle n’était pas là, je l’exprime effectivement, ne serait-ce qu’à moi-même. C’est un début. A partir de là, je peux apprendre à exprimer mes vraies émotions aux autres.

 

Pensée du jour : L’honnêteté et la franchise envers ma famille et mes amis sont des signes de rétablissement.
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Message par Invité Lun 25 Avr 2016, 15:33

Jaja, Annie, merci pour vos textes. Que je vais venir lire régulièrement. 

Je me suis acheté qq livres sur mon kobo sur l'alcoolisme. Je me gave un peu de cela en ce moment pour bien comprendre ma démarche.

Merci encore et c'est apprécié votre temps pour venir copier les textes à réflexions.
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Message par GEGE Jeu 28 Avr 2016, 00:00

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je ne sais si c est bien l endroit pour poster cette info, mais elle peut etre utile...

voila 31 ans que j ai cessé de fumer 3 paquets par jour ; je n y croyais pas , mais cela a marché.

fin mai, je vais donner mon témoignage lors d une séance , si quelqu un est intéressé par ce programme, je prendrai des renseignements.
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Message par GEGE Jeu 28 Avr 2016, 06:46

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Message par jaja Jeu 05 Mai 2016, 12:44

Le pouvoir de la présence : Comment savourer la vie maintenant ?
Par Jonathan Rigottier


Avant de démarrer ce site, je passais beaucoup de temps à penser à tout ce qui pourrait se dérouler dans le futur plutôt que d’être concentré sur ce que j’étais vraiment en train de faire. Je me souviens combien cela était fatigant. Cela m’arrive encore aujourd’hui mais beaucoup moins souvent. Attention, je ne dis pas que c’est une mauvaise chose de se projeter dans le futur mais que cela est assez fatigant si cela est le cas pendant 90% de votre journée.
J’avais de grandes idées sur ce que je voulais vivre, tellement d’idées qu’en comparaison avec ce que je pouvais vivre dans le présent, je n’étais jamais satisfait avec la vie que je pouvais avoir. J’étais impatient et j’avais l’impression que je n’avançais pas.
Puis petit à petit, j’ai réalisé que la seule chose que je pouvais contrôler était le moment présent. Le futur est hors de ma portée parce qu’il n’est pas encore arrivé. Petit à petit, j’ai décidé de focaliser mon énergie sur ce que je pouvais changer et qui m’aiderait à vivre plus heureux dans le présent, pas un futur imaginaire créé par mes propres pensées.
Quand je travaille, je décide d’être le plus focalisé possible sur ce que je suis en train de faire en laissant de côté les distractions. Vous pouvez le faire sur toutes vos activités comme vous brosser les dents ou faire la vaisselle en donnant toute votre attention à cela lorsque vous le faites.
Vous serez sans doute surpris si ce n’est pas le cas combien ces activités sont agréables si vous les réalisez avec un esprit calme et apaisé.
Si vous vous voyez à nouveau passer beaucoup de temps à penser au futur au lieu d’être présent à ce que vous faites, c’est le moment pour immédiatement vous replonger sur l’activité en cours pour lui offrir toute votre attention. C’est possible que cela soit un peu désagréable au départ, mais vous verrez par la suite qu’il est bien facile de vivre dans le présent. C’est en même plus agréable et la seule option qui est disponible. Qu’est-ce qu’il pourrait y avoir de mieux que le moment présent ?
Il va souvent y avoir des moments où vous allez voir votre mental partir dans d’autres directions. Ne jugez pas, reconnaissez-le simplement puis faites la transition petit à petit à nouveau vers le moment présent. Avec un peu de pratique, vous verrez que ce n’est pas très difficile au final et que cela en vaut bien la peine.
Bien que j’ai toujours des buts pour le futur, je suis maintenant focalisé sur ce que je peux réaliser immédiatement dans le présent. C’est cela qui compte le plus, car ces moments vont bientôt faire partie du passé. Rien n’est garanti non plus à propos de demain mais nous pouvons toujours profiter du moment présent qui est toujours là.
Vivez pleinement, respirez chaque instant. Prenez tout ce que vous pouvez de cet instant. Vous êtes capable de devenir cette nouvelle version de vous-même et vous pouvez le faire maintenant.


« A passer trop de temps à penser au passé ou au futur, on en oublie de vivre au présent. On vit comme si on n’allait jamais mourir et la seule façon d’en sortir est de vivre l’instant présent. »



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Message par Invité Jeu 05 Mai 2016, 16:00

Merci Gege et Jaja. Je travaille sur le moment présent.. Outch, vraiment pas toujours facile.

Cependant, travailler sur soi, que du bonheur quand on reste calme et sobre. Je le réalise de plus en plus.
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Message par jaja Dim 15 Mai 2016, 07:30



VIS MAINTENANT (Pablo Neruda)

Il meurt lentement celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n’écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver grâce à ses yeux.

Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.

Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l’habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur de ses vêtements
Ou qui ne parle jamais à un inconnu

Il meurt lentement
celui qui évite la passion
et son tourbillon d’émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les coeurs blessés

Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap lorsqu’il est malheureux au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n’a fui les conseils sensés.

Vis maintenant!
Risque-toi aujourd’hui!
Agis tout de suite!
Ne te laisse pas mourir lentement!
Ne te prive pas d’être heureux!

Pablo Neruda

.
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Message par Mapie Dim 15 Mai 2016, 07:51

merci Jaja, j'ai ce texte hi hi hi dans mes toilettes , en compagnie des formules de ma besace ...  bisous MP Petit coin littérature - Page 10 1839695550
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Message par Invité Dim 15 Mai 2016, 08:14

Grand merci pour ces magnifiques textes , merveilleuse base de méditation .
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Message par Lucia Dim 15 Mai 2016, 09:58

magnifique texte Jaja, merci.
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Message par Invité Dim 15 Mai 2016, 15:14

Merveilleux texte Jaja, merci. Je vais le coller dans mon cahier de vie.

Bonne journée Jaja et tous.
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Message par capucine430 Sam 28 Mai 2016, 19:29

Extrait du livre "L'Âme du monde" de Frédéric LENOIR.

Voici l'histoire d'un enfant qui demande à son père le secret du bonheur. Alors le père dit à son fils de le suivre; ils sortent de la maison, le père sur le vieil âne, le fils à pied. Et les gens du village de s'indigner : " Quel mauvais père qui oblige ainsi son fils à aller à pied !
- Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison".
Le lendemain, le père installe son fils sur l'âne tandis que lui marche à côté. Les gens du village lancent alors : "Quel fils indigne, qui ne respecte pas son vieux père et le laisse aller à pied !
- Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison".
Le jour suivant, ils montent tous les deux sur l'âne. Les villageois de dire : "Ils n'ont donc aucun coeur pour surcharger ainsi cette pauvre bête !
- Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison".
Le jour suivant, ils partent en portant eux-mêmes leurs affaires, l'âne marchant derrière eux. Les gens du village commentent de plus belle : " Voilà qu'ils portent eux-mêmes leurs bagages maintenant, c'est le monde à l'envers !
- Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison".
Arrivés à la maison, le père dit à son fils : "Tu me demandais le secret du bonheur ? Peu importe ce que tu fais, il y aura toujours quelqu'un pour y trouver à redire. Fais ce que tu aimes ou ce que tu penses juste de faire, et tu seras heureux ! ".
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Message par Invité Sam 28 Mai 2016, 19:31

Wow Karine, merveille en leçon de vie le texte. J'aime bien merci.
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